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[REDIFF] En direct avec Edouard Choquet (Fos/Mer): « Quand j’étais plus jeune, je voulais être journaliste sportif »

Si le meneur Edouard Choquet (1,87m, 32 ans) est Limougeaud d’origine, son nom est désormais rattaché à Fos-sur-Mer puisqu’il a bouclé sa septième saison avec les Byers. On lui consacre notre rubrique « En Direct ».

Si le meneur Edouard Choquet (1,87m, 32 ans) est Limougeaud d’origine, son nom est désormais rattaché à Fos-sur-Mer puisqu’il a bouclé sa septième saison avec les Byers. On lui consacre notre rubrique « En Direct ».

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Le souvenir de ton premier match professionnel ?

En Pro B, avec Le Portel, à 19 ans. Le premier match était contre Saint-Etienne, il me semble. Et j’avais fait un match catastrophique, en faisant -5 ou -6 d’évaluation. Sachant que, de mémoire, mes 6 premiers matchs en Pro B, j’ai fait 6 évaluations négatives.

Quel joueur t’a rendu meilleur ?

A mes débuts, j’ai joué avec Guillaume Leburgue au Portel. Il a toujours été dans ce rôle de grand frère avec moi, il avait beaucoup de recul, surtout quand je galérais vraiment à mes débuts en Pro. Il a toujours été de bon conseil, et au-delà même du jeu, il a toujours eu un côté leader, mais aussi ce côté très humain. Il m’a beaucoup soutenu.

Qui est le meilleur joueur actuel du championnat ?

En Pro B, Tyren Johnson. Au-delà de son niveau de jeu, il a une forme d’élégance. Et depuis 3 ans à Blois, c’est l’un des animateurs de l’équipe, il est très régulier : pour moi, c’est l’un des meilleurs joueurs de Pro B sans contestation. Et en Pro A, David Holston, pour une simple et bonne raison : il joue sur mon poste de jeu, j’ai joué plusieurs fois contre lui, et c’est typiquement le joueur contre qui je n’aime pas jouer : petit, rapide, très adroit. Il est quasiment incontrôlable.

Quel joueur du championnat est le plus râleur ?

Il y en a beaucoup qui sont râleurs en Pro B… (Rires). Mais vu que je le connais, il ne le prendra pas mal, je vais dire Abdou N’Diaye à Poitiers. Super mec, mais bon râleur.

« David Andersen se comportait chaque jour comme s’il avait 20 ans »

Quel joueur t’a le plus marqué ?

David Andersen, avec qui j’ai joué à l’ASVEL. J’ai toujours trouvé sa démarche mentale assez incroyable. A l’époque où il jouait à l’ASVEL, il était en fin de carrière, il avait gagné plusieurs titres d’Euroleague, il avait déjà joué en NBA : on aurait pu considérer qu’il venait en France pour se la couler douce, et toucher un salaire correct en jouant ici. Mais je n’avais vu un mec aussi dévoué et bosseur malgré son âge. Il se comportait chaque jour comme s’il avait 20 ans.

Avec quel club aimerais-tu jouer ?

Je me suis bien dans mon club ! Mais en tant que pure limougeaud, ça pourrait être sympa de jouer au CSP.

Et à l’inverse, celui pour lequel tu n’aimerais pas jouer, même si j’ai une petite idée ?

Forcément, Pau-Orthez…

Quel est ton pire souvenir de joueur ?

La descente avec Fos-sur-Mer l’an dernier. On avait toutes les cartes en main pour se maintenir en mars-avril, mais on fait une fin de saison catastrophique. De mémoire, on perd les 6-7 derniers matchs, contre des adversaires directs aussi, et ça a coûté cher. Souvenir très douloureux.

L’adversaire le plus coriace que tu as affronté ?

Je peux redire David Holston ? (Rires) En Pro B, j’avais joué contre Errick Craven. C’était un meneur arrière très costaud, et à chaque fois que je jouais contre lui, notamment quand j’étais jeune, il me défonçait.

Le trophée dont tu es le plus fier ?

Très dur de choisir entre le titre de Champion de France de Pro B avec Fos-sur-Mer, et le titre de Champion de France de Pro A avec l’ASVEL… Je mets mon veto sur la question ! (Rires)

Quel est le match dont tu as le plus honte ?

Les quelques premiers matchs de mon début de carrière. Quand tu signes en Pro B et que tu fais -6 d’évaluation, c’est un peu la honte… Il y a aussi notre match contre Le Portel l’an dernier justement, où on joue notre maintien là-dessus. Nous, on était à égalité avec eux, et on les recevait chez nous. En gagnant, on faisait un gros pas vers le maintien. On l’a perdu, on a été très mauvais, moi le premier. C’était un vrai échec.

Si tu le pouvais, quel move piquerais-tu à un joueur ?

Les passes de Jason Williams. J’étais fan de lui plus jeune.

Photo: Byers
« Quand je l’ai choisi à l’époque, c’était parce que Kobe avait le numéro 8. Il y avait un côté fanatique de Kobe »

Si tu devais payer ta place pour voir un joueur, ça serait lequel ?

Michael Jordan ou Kobe Bryant.

Pourquoi portes-tu ton numéro actuel ?

Ça a toujours été le numéro 8, à part à l’ASVEL où il n’était pas disponible. Quand je l’ai choisi à l’époque, c’était parce que Kobe avait le numéro 8. Il y avait un côté fanatique de Kobe.

Si tu pouvais changer une règle, quelle serait-elle ?

Bonne question… euh… rajouter un tir plus loin, donc installer la ligne à 4 points.

Est-ce utile de discuter avec les arbitres ?

Certains, oui, ça vaut la peine parce que c’est constructif. Certains non. Tout le monde n’est pas dans le même bateau, mais au final quand une décision est prise, ça ne sert plus à rien d’en discuter. Mais pour connaître la raison du coup de sifflet et la démarche de l’arbitre, ça peut être intéressant d’en parler.

As-tu déjà eu envie de rentrer dans le lard d’un coach ?

Oui oui (rires). Je pense que les relations professionnelles, c’est plus souvent gris – voire gris foncé – que tout blanc. Mais il faut savoir mettre de l’eau de son vin quand on a des désaccords, quand on est frustré. Mais ça m’est arrivé moult fois dans ma carrière, oui.

Le principal sujet de conversation entre les joueurs ?

A mon grand désespoir, la NBA. Je pense que c’est le sujet majeur. Ce n’est pas pour faire le vieux con, mais ça pourrait être intéressant de parler d’autres choses de la vie.

Ton meilleur pote dans le basket ?

Il y a plusieurs joueurs avec qui je m’entends très bien : Guillaume Leburgue, Gaëtan Clerc, Théo Léon, Karim Atamna, Karim Gourari, et mon nouveau collègue de chambre avec qui je m’entends très bien aussi, Lucas Hergott.

Est-ce que tu aimes lire ou regarder des reportages sur toi ?

Oui, c’est toujours plaisant de voir comment on est « traité » par les journalistes, puis voir comment les citations sont relayées.

Ta principale occupation entre deux entraînements ?

Mes études en marketing et développement commercial, lire, puis pas mal de projets extra-sportifs auxquels je consacre du temps… C’est assez chargé.

Ta ville préférée dans laquelle t’as joué à l’extérieur ?

Limoges ! (Rires). Je suis hyper chauvin aujourd’hui…

Si tu ne jouais pas au basket, que ferais-tu ?

Quand j’étais plus jeune, je voulais être journaliste sportif. J’aime bien écrire, j’aime bien le sport donc ça aurait pu correspondre.

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Le souvenir de ton premier match professionnel ?

En Pro B, avec Le Portel, à 19 ans. Le premier match était contre Saint-Etienne, il me semble. Et j’avais fait un match catastrophique, en faisant -5 ou -6 d’évaluation. Sachant que, de mémoire, mes 6 premiers matchs en Pro B, j’ai fait 6 évaluations négatives.

Quel joueur t’a rendu meilleur ?

A mes débuts, j’ai joué avec Guillaume Leburgue au Portel. Il a toujours été dans ce rôle de grand frère avec moi, il avait beaucoup de recul, surtout quand je galérais vraiment à mes débuts en Pro. Il a toujours été de bon conseil, et au-delà même du jeu, il a toujours eu un côté leader, mais aussi ce côté très humain. Il m’a beaucoup soutenu.

Qui est le meilleur joueur actuel du championnat ?

En Pro B, Tyren Johnson. Au-delà de son niveau de jeu, il a une forme d’élégance. Et depuis 3 ans à Blois, c’est l’un des animateurs de l’équipe, il est très régulier : pour moi, c’est l’un des meilleurs joueurs de Pro B sans contestation. Et en Pro A, David Holston, pour une simple et bonne raison : il joue sur mon poste de jeu, j’ai joué plusieurs fois contre lui, et c’est typiquement le joueur contre qui je n’aime pas jouer : petit, rapide, très adroit. Il est quasiment incontrôlable.

Quel joueur du championnat est le plus râleur ?

Il y en a beaucoup qui sont râleurs en Pro B… (Rires). Mais vu que je le connais, il ne le prendra pas mal, je vais dire Abdou N’Diaye à Poitiers. Super mec, mais

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