Depuis ses débuts en équipe régionale à Guantanamo (Cuba), Grismay Paumier (2,05m, 32 ans) n’a cessé d’évoluer pour finalement toucher cette année à la Jeep Elite avec le Limoges CSP. Après quelques années en Espagne, il rejoint la France en 2011. Il grimpe les échelons de NM2 à Berck (62) puis de NM1 en Pro B avec son club de cœur, Saint-Chamond avant de se retrouver donc au CSP.
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Est ce que vous vous rappelez de votre premier match en niveau professionnel ?
Mon premier match, c’était à Cuba face à Rio. Si je me souviens bien, on avait gagné de justesse, de six points un truc comme ça.
Vous en gardez un bon souvenir ?
Un peu mitigé (rires), parce que j’étais vraiment nerveux. Avant, je n’avais jamais vu un match de basket en vrai. On avait de vieux équipements et quand le coach m’a dit : « Grismay ! Tu rentres sur le terrain et tu vas dans la raquette », j’ai pris un coup de pression. Après il y avait mes parents pour me soutenir. Ils venaient à mes entraînements et pour le premier match, le fait des les avoir derrière moi, ça me rendait heureux et fier tout de même.
Avez-vous un modèle ?
Si je me fie à mes joueurs préférés, ceux qui m’ont le plus impressionné jusqu’à aujourd’hui c’est bien Carlton Myers et Carmelo Anthony.
Qui est selon vous le meilleur joueur actuellement en Jeep Elite ?
Sincèrement, à cette heure-ci je ne peux pas encore te dire. Il y a beaucoup de joueurs très compétents. Dans mon équipe, je dirais Jerry Boutsiele, qui est un très bon intérieur. Vitalis Chikoko de Nanterre aussi, je sais qu’il fait de belles performances pendant les matchs.
Vous avez déjà vécu un match qui vous a marqué cette saison ?
Le match amical contre Vichy, ça c’était quelque chose. J’étais vraiment content parce qu’en première mi-temps, on était en train de perdre et on a réussi à décrocher la victoire. C’était une belle rencontre.
Qui est le meilleur coach actuel de votre ligue ?
Aïe !, comment te dire, je ne les connais pas. C’est ma première saison en Jeep Elite, je ne sais pas qui ils sont. Je n’ai pas encore trop regardé les entraîneurs dans les autres clubs.
Quelles sont les différences entre les pays où vous avez pu jouer ?
Je pense que Cuba et l’Espagne c’est assez similaire. En revanche, en France les entraînements, les matchs et la compétition sont beaucoup plus physiques. Après au niveau des clubs que ce soit en Pro B ou en ligue supérieure, les entraînements sont quasiment les mêmes.
Quel est le club où vous rêvez de jouer ?
En ce moment, franchement je ne pourrais pas te dire. Je me sens bien à Limoges, c’est sûr. Je me vois bien continuer ici, je finirai ma carrière en France, ça c’est certain.
« Saint-Chamond ! J’ai passé six ans là-bas et vraiment c’était des années merveilleuses pour moi »
Et le club au contraire où vous ne voulez surtout pas aller ?
Si je te dis un club où je ne veux pas retourner ça compte (rires) ? Non je pense que l’Espagne ne me correspond pas. Les gens sont moins impliqués, je trouve, et l’ambiance est beaucoup moins propice pour jouer.
Quelle est la salle où vous avez joué avec la meilleure ambiance ?
A Cuba, la salle de Guantanamo est incroyable. Et ici, en France, ça se joue entre Limoges et Le Portel. Il y a ici une vraie fierté par région pour le basket. Que ce soit à Saint-Chamond ou dans le Nord de la France comme l’équipe de Berck, du Portel ou de Boulogne-sur-Mer, les fans soutiennent de manière inconditionnelle leur club et leurs joueurs, c’est beau à voir.
Et pour la ville ?
A Saint-Chamond ! J’ai passé six ans là-bas et vraiment c’était des années merveilleuses pour moi. Je me sentais vraiment bien dans la ville, dans le club, avec les supporters, tout ça.
« Il y avait un joueur américain qui jouait avant à Roanne (Charles Jackson). Lui en face à face, il était imprévisible et très difficile à passer »
Votre plus beau souvenir c’était donc là-bas ?
Oui, avec l’équipe on a vécu de belles aventures ! J’ai pu perfectionner des capacités, en apprendre d’autres et pour finir vraiment comprendre le basket à la française dans ce club.
Quel a été votre adversaire le plus coriace ?
C’est une quetion vraiment difficile. Je pense que ça devait être une rencontre à Bordeaux. Il y avait un joueur américain qui jouait avant à Roanne (Charles Jackson). Lui en face à face, il était imprévisible et très difficile à passer. Après je ne connais pas encore très bien mes nouveaux adversaires.
Avez-vous un match de référence ?
J’ai beaucoup aimé jouer en France. Après il y a quelques matchs où j’étais très fier de mon jeu mais là comme ça, je ne pourrais pas te dire une rencontre en particulier.
Au contraire, un match dont vous n’êtes pas fier ?
Non, sincèrement, non. Simplement, je prends bonne note de mes défaites pour produire un meilleur jeu à la prochaine rencontre.
Si vous pouviez voler le move d’un joueur, lequel ce serait ?
Alors c’est pas un mouvement mais plutôt le niveau de jeu de Hakeem Olajuwon, l’ancien intérieur des Houston Rockets. Les positionnements qu’il avait sont incroyables (NDLR : star de NBA de 1985 à 2000, « The Dream » était un pivot imprévisible qui aimait jouer face au panier).
« Après ma carrière sportive, j’aimerais bien passer par une école de physiothérapie »
Avec quels joueurs avez-vous le plus d’affinités ?
Je pense tout de suite à Mathieu Guichard, de Saint-Chamond. C’est vraiment LE joueur avec qui on s’est rapprochés. On s’appelle de temps en temps pour discuter ou pour essayer de se voir.
Pourquoi avoir choisi ce numéro de maillot ?
(Rires) Tu sais au début de ma carrière j’ai commencé avec le 15 mais quand je suis arrivé en Espagne au niveau régional (CB Grubati Lanzarote – 2009-2010), le numéro était déjà pris. Il ne restait que le 14, je me suis dit « allez » et c’était réglé.
De quoi parlez-vous entre deux entraînements, dans les vestiaires ?
On parle surtout de basket. On élabore des stratégies, on discute des rôles de chacun, des positions, des échanges possibles, ce genre de choses.
Avec qui monteriez-vous votre Cinq Majeur de rêve ?
De toutes les époques confondues, je prendrais Chris Paul en premier, James Harden à l’arrière, LeBron James et Carmelo Anthony en ailiers et moi.
Où vous voyez-vous après le basket ?
Après ma carrière sportive, j’aimerais bien passer par une école de physiothérapie. C’est une formation de quatre ans mais ça me plairait bien.
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Est ce que vous vous rappelez de votre premier match en niveau professionnel ?
Mon premier match, c’était à Cuba face à Rio. Si je me souviens bien, on avait gagné de justesse, de six points un truc comme ça.
Vous en gardez un bon souvenir ?
Un peu mitigé (rires), parce que j’étais vraiment nerveux. Avant, je n’avais jamais vu un match de basket en vrai. On avait de vieux équipements et quand le coach m’a dit : « Grismay ! Tu rentres sur le terrain et tu vas dans la raquette », j’ai pris un coup de pression. Après il y avait mes parents pour me soutenir. Ils venaient à mes entraînements et pour le premier match, le fait des les avoir derrière moi, ça me rendait heureux et fier tout de même.
Avez-vous un modèle ?
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Photos : FIBA, Limoges CSP et SCBVG