Arrivé au Portel cet été, Jean-Victor Traoré sort de trois très belles saisons avec Lille où il a su démontrer qu’il faisait partie des meilleurs joueurs de la division et qu’il méritait d’avoir sa chance à l’étage au-dessus. Il répond aux questions du « En Direct ».
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Le premier match que vous avez joué en pro :
Oh la la, ça remonte ! (rires) J’étais en Nationale 1, ça doit faire douze ans maintenant. C’était en NM1 à Longwy.
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Il y en a plusieurs, mais si je dois en citer un seul je dirais DeRon Hayes parce qu’il jouait au même poste que moi. Je ne dirais pas que c’est comme un père pour moi parce qu’on a quinze ans de différence mais c’est un grand, grand frère. C’est d’ailleurs le père de Killian Hayes qui joue à Cholet.
Votre modèle quand vous étiez plus jeune :
Je vais dire comme tout le monde : Michael Jordan. En ce qui concerne la France, en vérité je ne connaissais pas. Je suis arrivé tard ici et je découvrais. Quand j’ai commencé en NM3 ici je ne connaissais pas les équipes, je ne connaissais pas les joueurs, je ne connaissais pas le basket donc je découvrais. Mais, il n’y a pas un joueur qui m’a fait me dire « je veux faire du basket à cause de lui »… (Charles Kahudi passe à côté de nous) Et Charles franchement quand je pense à lui je veux jouer au basket ! (rires)
Le meilleur joueur actuel de votre championnat :
D.J. Cooper m’a impressionné l’année dernière. Il m’a impressionné par sa facilité et son aisance. Charles (Kahudi), sans rigoler, même s’il a eu des blessures, je pense que c’est quelqu’un qui est impressionnant sur un terrain. Il vaut mieux l’avoir de son côté qu’en face de soi.
Le coach qui vous a le plus marqué :
On n’a pas joué longtemps ensemble mais il m’a beaucoup marqué, c’est Mickaël Hay, le coach de Blois. J’ai toujours eu des bons contacts avec tous mes coachs mais Mickaël Hay ça a quand même été un tournant dans ma carrière.
Le club où vous aimeriez jouer :
L’ESSM Le Portel… (rires) Ouais ! Pas parce que j’y suis mais même avant qu’ils me contactent je trouvais qu’il y avait quelque chose de spécial qui se dégageait de ce club en tant qu’adversaire. Je suis donc vraiment content d’y être
La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :
Le Chaudron du Portel ! Déjà pour une présaison c’est chaud. Il y avait un tournoi ce week-end, on sent que tout le monde n’est pas encore rentré de vacances et que tout le monde n’est pas encore là mais ils commencent déjà à nous pousser. On sent qu’ils sont impatients.
Votre pire souvenir de joueur :
Je crois que je les efface (rires)… Rater la montée la première année quand je suis arrivé à Angers. Après une belle saison on perd en finale pour monter en Pro B. Ca a été douloureux mais ça a été instructif. Ce n’est pas mon pire souvenir mais c’était difficile.
Votre meilleur souvenir :
Euh… Le meilleur… Euh… Je dirais que ce n’est pas un moment mais c’est ma signature en Pro A et tout ce qui a suivi.
L’adversaire le plus coriace :
L’année dernière Jarvis Williams (Boulazac la saison dernière et Caen cette saison, ndlr) il m’a saoulé. C’était spécial, il est fort et athlétique, il m’a posé beaucoup de problèmes… Ah si ! Blue, Tim Blue ! Il m’a impressionné et il m’a beaucoup appris. C’était pour mon premier match à Lille en tant que titulaire, il m’a mis une raclée ! Je m’en souviens bien.
Votre match référence en carrière :
C’était contre Fos, il y a deux ou trois ans. Je fais mon record en carrière d’évaluation avec 46, je crois. C’était un gros match qui est parti en prolongation et je me rappelle qu’Edouard Choquet avait fait un énorme match aussi. C’était un énorme match, c’était chez nous, on a gagné et ça m’a marqué.
Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :
Le jeu de Kobe Bryant à mi-distance. Il est énorme.
Pourquoi portez-vous le 5 :
Avant j’avais le 11. Quand je suis arrivé à Lille, le 11 était déjà pris du coup j’ai pris le 5 parce que c’était le tout premier numéro que j’ai porté quand j’ai commencé le basket en France et c’est le jour de l’anniversaire de mon frère.
Si vous aviez une règle à changer dans le basket :
En plus avec tous les changements de règles qu’il y a eu ces derniers temps… (rires) Une règle à changer… Elle est difficile ta question… En fait, je suis un peu sceptique par rapport aux changements de cette année. J’attends de voir parce que ça sera très arbitraire. Sur toutes les histoires de fautes antisportives, fautes techniques etc… Hier par exemple, on a un joueur qui s’est fait expulser parce qu’il fait une grosse faute. Ok une grosse faute sur contre-attaque, je suis d’accord mais, par exemple, en bas quand tu fais une grosse faute même sans vouloir blesser le joueur, c’est souvent très vite sifflé antisportif. Ce serait bête de gâcher des matchs parce qu’il y a eu un coup de sifflet comme ça. Sur ça je suis sceptique mais j’attends de voir.
Votre meilleur pote dans le basket :
Il ne joue plus en France. Lionel Bomayako, il a joué en France mais il est en Suisse maintenant. Mais j’ai pas mal d’amis dans le basket, je ne veux pas rendre des joueurs jaloux (rires) !
Si vous deviez choisir quatre mecs pour monter une équipe avec vous qui choisiriez-vous :
Je prendrais Lionel, Pierre-Etienne Drouault… Ah c’est des questions qui font réfléchir ! (rires) Je prendrais Charles Kahudi et je prendrais aussi Thomas Ceci-Diop.
Votre principale occupation entre deux entraînements :
Mon fils et ma femme. Mon fils qui est tout jeune donc en ce moment c’est chargé. Il à 9 mois, il va entrer à la crèche mais jusque-là c’était du 100% avec lui, c’était que du plaisir.
Si vous ne jouiez pas au basket :
A la base je voulais être informaticien mais maintenant je pense kiné. Mais si je n’avais vraiment pas fait de basket, j’aurais été informaticien.
Vous après le basket :
Kiné ou oestéo donc.
[armelse]
Le premier match que vous avez joué en pro :
Oh la la, ça remonte ! (rires) J’étais en Nationale 1, ça doit faire douze ans maintenant. C’était en NM1 à Longwy.
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Il y en a plusieurs, mais si je dois en citer un seul je dirais DeRon Hayes parce qu’il jouait au même poste que moi. Je ne dirais pas que c’est comme un père pour moi parce qu’on a quinze ans de différence mais c’est un grand, grand frère. C’est d’ailleurs le père de Killian Hayes qui joue à Cholet.
Votre modèle quand vous étiez plus jeune :
Je vais dire comme tout le monde : Michael Jordan. En ce qui concerne la France, en vérité je ne connaissais pas. Je suis arrivé tard ici et je découvrais. Quand j’ai commencé en NM3 ici je ne connaissais pas les équipes, je ne connaissais pas les joueurs, je ne connaissais pas le basket donc je découvrais. Mais, il n’y a pas un joueur qui m’a fait me dire « je veux faire du basket à cause de lui »… (Charles Kahudi passe à côté de nous) Et Charles franchement quand je pense à lui je veux jouer au basket ! (rires)[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photo : ESSM Basket