Elle affiche une maturité à toute épreuve et une capacité d’adaptation exceptionnelle pour son âge. Juste Jocyte (1,86 m, 15 ans) est tout simplement le plus grand jeune talent actuel du basket féminin européen et évolue à l’Asvel. De sa première sélection en équipe nationale A de Lituanie à l’âge 14 ans à sa première phase finale d’Euroleague en mars dernier à 15 ans, la jeune Lituanienne au visage de bébé n’en finit plus d’affoler les parquets européens avec ses record de précocité. Elle est l’invitée de notre rubrique En direct…
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Quel souvenir gardez-vous de votre premier match professionnel ?
Mon premier match professionnel était en Huawei Moteru Lyga, la première division lituanienne, après les championnats d’Europe U16 en 2019. Je jouais dans l’équipe professionnelle du Neptunas Klaipeda et c’était face à Vici-Aistes Kaunas (NDLR : Juste Jocyte a inscrit 21 points, pris 5 rebonds et fait 5 passes décisive dans un match remporté 81-59) puis je suis arrivée à l’ASVEL trois mois après. C’est la première fois que je jouais dans une salle avec beaucoup de places, etc. Donc oui, c’était bien et j’ai vraiment apprécié.
Quel joueur ou joueuse vous a rendu meilleur ? Avez-vous un modèle ?
Je n’ai pas vraiment de modèle. Je regarde beaucoup de basket issu des États-Unis. Je regarde le championnat universitaire et c’est comme ça que je trouve mon inspiration sur le terrain, donc je continue de me rendre meilleure avec cela.
Quel a été votre adversaire la plus coriace ?
Je dirais Anastasiia Kosu (Dynamo Koursk, Russie). Elle jouait avec l’équipe de Russie. Elle a à peu près mon âge et a participé à l’Euro U16. Nous nous sommes rencontrées en finale et tout le monde disait déjà avant le match qu’il y aurait un duel entre elle et moi. C’était un match difficile et on a perdu 66-73. (NDLR : Juste Jocyte a terminé la rencontre avec 33 points à 12/19 dont 4/9 à trois-points et 5/6 aux lancers-francs, 9 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 4 ballons perdus pour 35 d’évaluation. Tandis qu’Anastasiia Kosu a inscrit 27 points et pris 14 rebonds pour 35 d’évaluation).
Qui est l’actuelle meilleure joueuse de LFB ?
C’est ma coéquipière Marine Johannès. Son jeu, son style, tout ça c’est juste venu de l’univers. Je pense qu’elle peut devenir MVP du championnat. Marine révolutionne le jeu quand elle joue, c’est juste incroyable, je ne vois pas d’autres joueuses comme elle avec qui la comparer.
Quel a été la joueuse qui vous a le plus marqué ?
Breanna Stewart (UMMC Ekaterinbourg) m’a marqué. Je l’ai beaucoup admirée et encore plus dans la bulle de Sopron en Euroleague. Je l’ai rencontrée et elle m’a donné une certaine motivation sur ce qu’il faut faire pour arriver à un tel niveau. C’était comme une bénédiction de la rencontrer, surtout à mon jeune âge.
« Mon meilleur souvenir, c’est la 2e place acquise à l’Euro U16 avec la Lituanie en 2019. »
Quel est le club dans lequel vous rêvez de jouer ?
En Europe, je n’ai pas de club où je rêve d’aller. A vrai dire, je l’ai réalisé en venant à l’Asvel. Je suis bien ici et je pense que c’est l’un des meilleurs clubs européens. Sinon, en WNBA, je n’ai pas vraiment de club en particulier, je voudrais juste jouer dans cette ligue.
Quelle est la salle proposant la meilleure ambiance ?
Je dirais pas une salle mais plutôt l’ambiance qu’il y avait lorsque que j’ai joué pour la première fois avec l’équipe nationale féminine de Lituanie. Il y avait beaucoup de monde, l’arena était bondée et c’était la première fois que je jouais avec elles. J’étais comme un peu secouée parce que c’était ma première fois. Maintenant, il n’y a personne mais l’ambiance est vraiment incroyable quand il y a beaucoup de gens qui viennent voir les matchs. (NDLR : Le 14 novembre 2019, Juste Jocyte honore sa première sélection face à l’Albanie, cinq jours avant ses 14 ans. Elle a inscrit 4 points et 3 passes décisives en 9 minutes de jeu.)
Et la ville où vous avez préféré jouer ?
Je n’ai pas joué dans beaucoup de villes et je n’ai pas fait beaucoup de clubs donc je ne saurai pas me prononcer.
Quel est votre meilleur souvenir ? À l’inverse, quel est votre moins bon souvenir ?
Je n’en ai pas encore beaucoup car je suis encore jeune mais mon meilleur souvenir, c’est la 2e place acquise à l’Euro U16 avec la Lituanie en 2019. Sinon, je n’ai pas vraiment eu de mauvais souvenirs et ça c’est cool (rires) mais plus sérieusement chaque match perdu est comme un mauvais souvenir pour moi.
Avez-vous un match référence ? Et un dont vous avez honte ?
J’ai fait beaucoup de bons et de mauvais matches. Mais je dirais que mon meilleur match est aussi le pire car en finale de l’Euro U16 en 2019, j’ai fais un très bon match et nous avons accroché le match jusqu’à la mi-temps. Mais finalement nous avons perdu.
Si vous pouviez voler le move d’un joueur, lequel serait-ce ?
Beaucoup de joueurs l’ont ,mais si je pouvais, je volerai le step-back. C’est un move que j’aime bien.
Pourquoi avoir choisi le 13 comme numéro de maillot ?
J’ai eu le 1, cette année j’ai le 13. Je veut juste changer pour voir lequel m’ira le mieux pour la saison prochaine mais j’ai l’intention de le changer à nouveau. Donc on verra quel numéro je vais prendre et on verra si ça me réussit ou pas dans quelques années.
Avec quels joueuses avez-vous le plus d’affinités ?
J’ai beaucoup d’affinités avec Marine Fauthoux mais il y a beaucoup d’autres filles et je m’entends avec tout le monde. Mais si je devais en nommer qu’une, ce serait elle.
“Mon père a toujours voulu que je rentre dans une école de musique »
Quels sont vos sujets de conversation dans les vestiaires ou entre les entraînements ?
On parle de tout et de rien, surtout de l’entraînement, de ce que nous faisons de notre journée et ce que nous faisons de nos jours de repos. Nous parlons aussi de nos familles, de la vie en général. Nous ne sommes pas toujours en mode basket.
Avec qui monteriez-vous votre cinq de légende ?
Je prendrai Sue Bird (Seattle Storm), Marine Johannès (Asvel), Diana Taurasi (Phoenix Mercury), Breanna Stewart (UMMC Ekaterinbourg) et Brittney Griner (UMMC Ekaterinbourg).
Que feriez-vous si vous ne jouiez pas au basket ?
Je n’arrive pas vraiment à imaginer ce que je ferais si je ne jouais pas au basket mais mon père a toujours voulu que je rentre dans une école de musique. J’étais une fille mais j’ai suivi mon grand frère qui jouais beaucoup au basket et je n’ai jamais vraiment essayé de rentrer dans une école de musique. J’ai donc continué le basket car je n’avais pas d’autre centres d’intérêts même si j’aime les autres sports
Où vous voyez-vous après le basket ?
Je ne sais pas trop, je n’arrive pas à m’imaginer ce que je pourrais faire après le basket. C’est assez loin pour moi mais je souhaite jouer au basket le plus longtemps possible et autant de temps que mon corps me le permettra. En tout cas, je ne me vois pas assise derrière un bureau mais plutôt faire quelque chose en rapport avec le basket.
Photo d’ouverture : LDLC Asvel Féminin
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Quel souvenir gardez-vous de votre premier match professionnel ?
Mon premier match professionnel était en Huawei Moteru Lyga, la première division lituanienne, après les championnats d’Europe U16 en 2019. Je jouais dans l’équipe professionnelle du Neptunas Klaipeda et c’était face à Vici-Aistes Kaunas (NDLR : Juste Jocyte a inscrit 21 points, pris 5 rebonds et fait 5 passes décisive dans un match remporté 81-59) puis je suis arrivée à l’ASVEL trois mois après. C’est la première fois que je jouais dans une salle avec beaucoup de places, etc. Donc oui, c’était bien et j’ai vraiment apprécié.
Quel joueur vous a rendu meilleur ? Avez-vous un modèle ?
Je n’ai pas vraiment de modèle. Je regarde beaucoup de basket issu des États-Unis. Je regarde le championnat universitaire et c’est comme ça que je trouve mon inspiration sur le terrain, donc je continue de me rendre meilleure avec cela.
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