Après avoir découvert la Ligue Féminine à Nantes puis à Bourges, la Canadienne Katherine Plouffe (1,91 m, 28 ans) entame sa sixième saison en France, sa deuxième à Basket Landes. La pétillante et polyvalente internationale revient sur sa carrière dans notre rubrique « En direct ».
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Le souvenir de votre premier match en pro ?
Mon premier match, j’ai oublié (rires). Mais je me souviens du sentiment d’attente avant de rentrer. C’était en Roumanie (NDLR : au BC ICIM Arad), en 2014, juste après le championnat du monde en Turquie avec l’équipe du Canada. On est partis pour un road trip pendant plusieurs jours. Je n’ai pas joué les deux premiers matchs. C’était très « lourd » parce que c’était ma première année en professionnelle, je découvrais une nouvelle langue, un nouveau basket. Mais finalement, la saison en Roumanie a été très enrichissante.
Une joueuse qui vous a rendu meilleure ?
Hum… J’ai joué avec beaucoup de bonnes joueuses (rires). En équipe du Canada, mais aussi à Nantes, avec une autre Canadienne, Shona Thorburn, une très bonne meneuse. J’ai adoré joué avec elle pendant deux saisons (NDLR : de 2015 à 2017), ça annonçait quelques bonnes années en France.
Qui est la meilleure joueuse de Ligue Féminine ?
A l’intérieur, ma poste 5 préférée est Helena Ciak. Elle est très efficace. En poste 3-4, il y a une très bonne joueuse, Michelle Plouffe (NDLR : sa soeur jumelle), je ne sais pas si vous connaissez (rires). Plus sérieusement, elle a vraiment un très bon niveau. Et à la mène, j’ai joué avec Marine Johannes, elle est très « smart ».
Qui est la plus râleuse ?
Céline Dumerc, c’est sûr. La première fois que j’ai joué contre elle, je me suis dit « Elle parle beaucoup aux arbitres quand même » (rires). Mais maintenant, ça va, elle est plus sage.
« Lors de ma première saison à Bourges, on a tout gagné »Katherine Plouffe
Quel coach vous a le plus marqué dans votre carrière ?
J’ai toujours eu de bons coachs. Mais j’aime vraiment beaucoup jouer pour Julie Barennes et Shona Thorburn (NDLR : duo coach et assistante à Basket Landes). Elles sont très « smart ». Je crois que c’est parce qu’elles ont joué avant d’être coachs, sans être les plus physiques. Elles connaissent vraiment très bien le basket. Sinon, lors de ma première année en Roumanie, j’avais un coach portugais (NDLR : Jose Araujo). Il n’était pas aussi « smart » mais très passionné. Il m’a marqué parce qu’il a compris ma façon d’être et de jouer.
Quel est votre pire souvenir en tant que joueuse ?
Je ne sais pas, j’oublie beaucoup de matchs (rires). Quand je ne suis pas au top, ça ne reste pas trop dans ma tête, je passe vite à autre chose.
Vous avez connu trois clubs en France, avec quel club aimeriez-vous jouer ?
Je ne sais pas. J’aimerais bien jouer un jour avec ma soeur Michelle. Mais je ne peux pas dire où, quand… A chaque fin de saison, on fait le point ensemble et on avise. On verra bien.
Le trophée dont vous êtes la plus fière ?
Lors de ma première saison à Bourges, on a tout gagné. C’était une très bonne équipe (NDLR : en 2017-2018, le Tango Bourges a réalisé le doublé Ligue Féminine – Coupe de France et s’est hissé en quarts de finale de l’Euroleague).
Si vous pouviez prendre le move d’un joueur ?
J’aime bien regarder Candice Parker en WNBA. J’adore son jeu de transition, sa facilité à prendre le rebond et remonter le terrain comme une meneuse, tout en ayant un très bon mouvement intérieur.
Si vous deviez payer votre place pour voir un joueur ou une équipe ?
J’adore la WNBA, notamment Seattle Storm et LA Sparks. En NBA, je prendrais un match entre les Houston Rockets et les Portland TrailBlazers, parce que j’aimerais bien voir le duel entre Harden et Lillard, ça scorerait beaucoup (rires).
« Je réfléchis et joue pour l’équipe. Je veux être la meilleure coéquipière, parler et dire les choses pour aider les autres »Katherine Plouffe
Pourquoi portez-vous le numéro 22 à Basket Landes ?
Avant, je portais le numéro 21. Quand je suis arrivée à Basket Landes, Miranda Ayim l’avait donc j’ai pris le 22 car c’était l’âge de mon frère quand il est décédé. C’était l’opportunité de lui rendre hommage.
Si vous pouviez changer une règle, quelle serait-elle ?
Je ne sais pas, mais j’ai joué dernièrement en basket 3×3, ça allait très vite, c’était sympa. Peut-être ne pas être obligé de passer derrière la ligne pour remettre en jeu après un panier.
Avez-vous déjà eu envie de rentrer dans le lard d’un coach ?
Oui, bien sûr. Une fois, quelqu’un a dit des choses qui n’étaient pas vraies sur moi. J’ai dit : « Ok, je peux dire quelque chose ? » et je me suis un peu énervée. Sur le moment, tu passes à autre chose mais ça reste, c’est sûr.
Quel est le principal sujet de conversation entre les joueuses de Basket Landes ?
Ça change beaucoup. Mais, par exemple, on parle souvent de ce qu’on cuisine. Par exemple, je viens d’acheter un barbecue, je vais forcément l’utiliser (rires).
Si vous deviez résumer la basketteuse que vous êtes ?
Je suis stable, constante. Je réfléchis et joue pour l’équipe. Je veux être la meilleure coéquipière, parler et dire les choses pour aider les autres. C’est important de porter l’équipe, c’est mon rôle.
Si vous ne jouiez pas au basket, que feriez-vous ?
Peut-être du beach volley. Quand j’étais plus jeune, j’étais très fan, j’y jouais entre les saisons de basket. Sinon, je ne sais pas exactement ce que je ferai après ma carrière.
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Le souvenir de votre premier match en pro ?
Mon premier match, j’ai oublié (rires). Mais je me souviens du sentiment d’attente avant de rentrer. C’était en Roumanie (NDLR : au BC ICIM Arad), en 2014, juste après le championnat du monde en Turquie avec l’équipe du Canada. On est partis pour un road trip pendant plusieurs jours. Je n’ai pas joué les deux premiers matchs. C’était très « lourd » parce que c’était ma première année en professionnelle, je découvrais une nouvelle langue, un nouveau basket. Mais finalement, la saison en Roumanie a été très enrichissante.
Une joueuse qui vous a rendu meilleure ?
Hum… J’ai joué avec beaucoup de bonnes joueuses (rires). En équipe du Canada, mais aussi à Nantes, avec une autre Canadienne, Shona Thorburn, une très bonne meneuse. J’ai adoré joué avec elle pendant deux saisons (NDLR : de 2015 à 2017), ça annonçait quelques bonnes années en France.
Qui est la meilleure joueuse de Ligue Féminine ?
A l’intérieur, ma poste 5 préférée est Helena Ciak. Elle est très efficace. En poste 3-4, il y a une très bonne joueuse, Michelle Plouffe (NDLR : sa soeur jumelle), je ne sais pas si vous connaissez (rires). Plus sérieusement, elle a vraiment un très bon niveau. Et à la mène, j’ai joué avec Marine Johannes, elle est très « smart ».
Qui est la plus râleuse ?
Céline Dumerc, c’est sûr. La première fois que j’ai joué contre elle, je me suis dit
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