En direct avec Léo Cavalière (Pau): « si je pouvais changer une règle, je mettrais les techniques un peu moins sévères ! »

C’est le Palois Léopold Cavalière (2,02m, 24 ans) qui est l’invité de la rubrique, « En Direct ». Depuis quelque temps, de part sa générosité et ses origines, l’Albigeois symbolise parfaitement l’Elan Béarnais.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Le souvenir de votre premier match professionnel ?

Nanterre, début avril 2014. Je suis rentré dans le premier quart temps, parce que Sami Driss était blessé. Je ne m’y attendais pas trop. J’étais quand même préparé dans ma tête, mais ç’a été compliqué… Je devais défendre sur Johan Passave-Ducteil, sous le panier. Je me suis dit « Tu fais faute, et il ne marque pas ». J’ai fait faute, et il a marqué…

Quel joueur vous a rendu meilleur ?

Taqwa Pinero. De par son éthique de travail. Puis aussi car il est quelqu’un de foncièrement bon, donc t’as envie de le suivre. Un matin, il m’a écrit : « Bon Léo, ça suffit les conneries, maintenant va t’entraîner plus ! ». Je me suis dit bah oui, je vais le faire de suite. Du coup, j’ai été hyper tôt en salle de musculation, mais il était déjà là en train de bosser. Je me suis dit « Faut que je bosse encore plus ».

Qui est le meilleur joueur actuel du championnat ?

Je ne suis pas très objectif mais j’ai envie de dire Vitalis Chikoko (NDLR: le pivot Zimbawéen a joué à Pau de 2016 à 2019).

Quel joueur du championnat est le plus râleur ?

Celui que j’ai le plus entendu râlé, parce que je défends sur lui, c’est Hugo Invernizzi.

Quel coach vous a le plus marqué ?

Laurent Vila. Quand je suis arrivé au club à 15 ans, il était coach des espoirs. C’est lui que j’ai rencontré en premier. C’est lui que j’ai vu dans le bureau après les détections, et à qui j’ai dit que j’avais envie de jouer pour le club. On s’est côtoyé pendant longtemps, et on se retrouve maintenant en équipe pro. On a une super relation, ça fait tellement longtemps qu’on se connaît, et qu’on travaille ensemble.

Dans quel club aimeriez-vous jouer ?

Le Barça, dans mes rêves.

Et à l’inverse, celui pour lequel vous ne voudriez pas jouer?

Je ne réponds même pas, tu le sais ! (NDLR: sous-entendu, Limoges)

Quel est votre pire souvenir de joueur ?

Finale de l’Euro perdue en U16 contre la Turquie. On avait une super équipe, on a fait une super aventure et on perd en finale de 5 ou 6 points.

L’adversaire le plus coriace que vous avez affronté ?

Je dirais Zach Peacock. C’est le genre de joueur où t’as l’impression de bien défendre, mais il lance la balle et ça rentre à chaque fois.

Le trophée dont vous êtes le plus fier ?

Celui de MVP du championnat espoir, même si ça peut paraître égoïste. La saison d’avant, je fais une saison blanche, et là je reviens et je suis MVP de ma catégorie, c’était une grande fierté.

Quel est le match dont vous avez le plus honte ?

Cette année contre Monaco. Le premier quart temps est le pire quart temps de l’histoire du club. (NDLR: après 10 minutes, l’Elan Béarnais était mené chez lui 6-38). On va arrêter de parler de ça…

Si vous le pouviez, quel move piqueriez-vous à un joueur ?

Ça m’a fait rêver quand j’étais gamin, la bomba de Navarro.

Si tu vous deviez payer votre place pour voir un joueur, ça serait lequel ?

Michael Jordan direct.

Pourquoi portez vous le numéro 4 ?

C’était le numéro que portait mon père, lors d’une courte carrière de professionnel dans le handball.

L’exercice que vous faites en plus des autres à l’entraînement ?

Je reste après la séance pour travailler mon shoot.

Si vous deviez changer une règle au basket, ça serait laquelle ?

Je mettrais les techniques un peu moins sévères ! (Rires).

Et donc, ça vaut la peine de discuter avec les arbitres ?

Si on leur parle sans agressivité, oui. Si on est agressif et qu’on leur gueule dessus, ça sert à rien.

Avez-vous déjà eu envie de rentrer dans le lard d’un coach ?

Non. Je suis quelqu’un d’assez discipliné, donc même si y’a des décisions qui parfois peuvent m’énerver, je ne serais jamais à ce stade de colère. J’ai trop ce respect du coach qui m’a été inculqué.

Le principal sujet de conversation entre les joueurs ?

Comparer les joueurs ou les équipes, et les débats ou analyses tactiques.

Votre meilleur pote dans le basket ?

Romuald Morency, qui joue à Antibes cette année. A mon avis, il me rejoindra en Jeep élite dès l’an prochain.

Est-ce que vous aimez lire ou regarder des reportages sur vous ?

Ça n’arrive pas beaucoup pour l’instant (Rires). Mais si ça doit arriver, je regarderais une fois pour voir ce que ça donne, mais pas en boucle.

Votre principale occupation entre deux entraînements ?

La sieste ! C’est très important.

Votre ville préférée dans laquelle vous avez joué à l’extérieur ?

Athènes.

Pouvez-vous vous résumer sportivement en quelques phrases ?

Je ne suis pas le joueur le plus talentueux, mais je lâche rien, et je peux faire la différence sur des choses qui se voient pas forcément sur les statistiques.

Si vous ne jouiez pas au basket, que feriez-vous ?

Peut-être du handball. Vu que mon père en faisait, je me serais peut-être lancé là-dedans. Comme je suis grand, ça aide. Et en métier hors sports, joker !

[armelse]

Le souvenir de votre premier match professionnel ?

Quel joueur vous a rendu meilleur ?

Qui est le meilleur joueur actuel du championnat ?

Je ne suis pas très objectif mais j’ai envie de dire

[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photos: FIBA