Double champion de France de Pro B avec Nanterre et Boulogne-sur-Mer, Loic Akono (1,76 m, 30 ans) fait désormais partie des meubles en LNB. Le numéro 8 de l’Orléans Loiret Basket est passé par Gravelines, Nanterre, Boulogne-sur-Mer, Brest, Lille, Fos-sur-Mer et est arrivé cette saison à l’OLB. Il répond aux questions du « En Direct ».
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Votre premier match en pro :
Je me souviens de ma première vraie entrée en pro. C’était -si je ne me trompe pas- en 2006 contre Roanne. J’étais entré en fin de match. C’était marquant parce que je me souviens avoir marqué deux tirs dont un à trois-points. En face, il y avait Marques Green, Marco Pellin à la mène… J’en garde un bon souvenir !
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Quand je regarde le basket, j’aime regarder Steve Nash. On joue le même poste. C’est un meneur qui m’a beaucoup inspiré. En regardant ses matchs, en regardant ce qu’il a fait, ça m’a poussé à devenir meilleur et à travailler. L’éthique de travail qu’il a pousse à en vouloir plus de soi-même.
Le meilleur joueur actuel de Pro B :
Ah … ! Je vais dire Marcellus Sommerville. Je ne vais pas cracher sur les mecs de mon équipe. Je pense qu’il est actuellement le meilleur joueur de notre championnat. Je n’ai pas encore pu voir tous les effectifs et je préfère prendre un joueur de mon équipe.
Le coach qui vous a le plus marqué :
Germain Castano, mon coach actuel. On a une très bonne relation. Je l’ai déjà eu à Boulogne-sur-Mer. Il m’a marqué par sa façon d’être. C’est un coach qui est très proche de ses joueurs, avec qui tu peux parler de tout. On peut rigoler avec lui, mais c’est aussi un coach qui travaille beaucoup pour ses joueurs. Ce qui m’a marqué c’est que tu peux lui demander une séance de shoots pour le lendemain matin à 9h et lui il est déjà là depuis 8h pour préparer les exercices. Ca fait vraiment plaisir.
« Taylor Rochestie est le meilleur joueur que j’ai affronté. »
Le club dans lequel vous rêveriez de jouer :
Quand on regarde l’Euroleague, il y a beaucoup de clubs qui font rêver. Quand je regarde les matchs du Panathinaïkos, je m’imagine jouer dans une salle comme ça. C’est une ambiance de fou ! C’est un rêve pour tout joueur de jouer dans un club comme ça. Je dirais donc le Panathinaïkos pour l’ambiance.
La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :
Pour l’instant c’est Bercy. C’est là où j’ai joué plusieurs finales. Il y avait vraiment beaucoup, beaucoup d’ambiance. Je n’ai pas eu la chance de voyager beaucoup dans ma carrière parce que je n’ai pas disputé de Coupe d’Europe donc je ne peux pas vraiment savoir ce qui se passe dans les autres salles, même si je le vois à la télé. Jouer à Bercy c’était énorme. En finale de Coupe de France avec Gravelines en 2005 et en finale de Pro B avec Nanterre en 2011, c’était vraiment quelque chose.
Le pire souvenir de joueur :
Mes deux dernières saisons à Fos-sur-Mer parce que j’ai enchaîné les blessures. Je me suis fait opérer et mentalement c’était dur. C’est vraiment la première fois que j’ai dû faire face à des blessures dans ma carrière. C’est mon pire souvenir. Les blessures qui m’ont privé de jouer au basket.
Le meilleur souvenir de joueur :
J’en garde deux. La montée en Pro A avec Nanterre et la montée avec Boulogne-sur-Mer. Ce sont vraiment mes deux meilleurs souvenirs de basketteurs.
L’adversaire le plus coriace :
Taylor Rochestie qui était au Mans il y a quelques années (aujourd’hui à l’Etoile Rouge de Belgrade aux côtés de Mathias Lessort, ndlr). C’est un joueur sur qui c’est vraiment très, très, très difficile de défendre. A mon poste, c’est le meilleur joueur que j’ai affronté.
« Marc Judith est le plus gros râleur de l’équipe ! »
Le joueur de plus drôle de l’équipe :
Ahahah ! Alex Abreu, notre meneur portoricain ! C’est quelqu’un de drôle, de marrant, il parle beaucoup. C’est un sacré personnage avec un gros caractère. Au quotidien il nous fait beaucoup rire.
Le plus râleur :
Marc Judith ! (rires) Il ne va pas aimer mais c’est vrai que Marc râle souvent. En match aussi, il aime bien râler sur les arbitres. On ne va pas se mentir ! (rires)
Votre match référence en carrière :
Il y a beaucoup de matchs que j’ai kiffé. J’en ai un ! On était à Moscou avec Gravelines. Ca s’appelait l’ULEB Cup à l’époque. J’étais encore espoir mais j’avais pu jouer. Il y a une règle qui faisait qu’on ne pouvait pas faire jouer plus de deux Américains dans les Coupes d’Europe du coup j’ai eu du temps de jeu. J’avais fait une performance parce que j’avais marqué 11 points en 10 minutes. C’est un de mes meilleurs souvenirs en carrière parce que c’est quelque chose qui m’avait marqué.
Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :
Le move de Tracy McGrady. Son dribble avec une hésitation et le shoot derrière. Il était vraiment très fort pour faire ça. Faire semblant de partir et au final shooter. C’est un joueur qui était vraiment performant là-dessus. C’est un peu aussi une idole pour moi.
Pourquoi le numéro 8 :
Tout simplement par défaut. (rires) J’ai porté le numéro 6 la plupart du temps dans ma carrière, c’est un numéro que j’affectionne mais comme on dit « honneur aux anciens » et Kyle (McAlarney) le portait déjà. Je ne pouvais pas arriver et imposer mon choix. Je me suis donc jeté sur le numéro 8. C’est aussi un numéro que j’aime bien. C’est représentatif pour mon cousin kiffe ce numéro.
Une règle à changer dans le basket :
Ce qu’on a vu la dernière fois avec DJ Stephens. Balancer la balle contre la planche pour se faire un alley-oop. Pourquoi pas changer cette règle. Ca donnerait un peu plus de spectacle, un peu plus de show. Les mecs qui sont très athlétiques comme lui, on aimerait bien qu’ils mettent des gros dunks comme ça. Quand le mec est tout seul en contre-attaque, je pense que ça ne change rien, ça ne cause pas de tort à l’autre équipe. Pourquoi pas changer cette règle.
Votre meilleur pote dans le basket :
Marc Judith. J’en ai plein d’autres, mais actuellement Marc Judith est vraiment un de mes meilleurs potes dans le basket français. On s’est connu en Equipe de France des moins de 20 ans, on s’est ensuite côtoyé à Nanterre pendant 3 ans, on a toujours été en chambre ensemble et ça fait vraiment plaisir de se retrouver à Orléans. Quand on affectionne des gens comme ça, on aime bien se retrouver et quand on est dans la même équipe comme ça après plusieurs années, c’est un vrai plaisir.
« Si je n’avais pas été basketteur, j’aurais joué au foot ! »
Si vous deviez choisir quatre mecs pour monter une équipe avec vous, qui choisiriez-vous :
Junior Mbida au poste 5, Marc Judith en poste 3, Loic Akono en poste 1 bien sûr (rires), Xavier Corosine en poste 2 et Stephen Brun en poste 4 ! Ca ferait une belle petite équipe (rires) !
Principale occupation entre deux entraînements :
Me reposer, faire la sieste. C’est important de bien gérer ses temps de repos. J’essaye aussi de profiter de mon fils. J’ai un petit garçon de dix mois maintenant. Je profite à fond des moments que je peux passer avec lui.
Si vous ne jouiez pas au basket :
J’aurais joué au foot (rires) ! J’avais le talent pour faire les deux, je me suis finalement dirigé vers le basket parce que c’est un sport que j’aimais bien. J’avais, sans prétention, le talent pour faire les deux mais j’ai choisi le basket et ça m’a plutôt pas mal réussi.
Après le basket :
Pour l’instant on prépare petit à petit l’après-basket. On prépare des projets avec mon cousin et des proches. Pour l’instant on ne peut pas trop en parler mais ça avance petit à petit. C’est vrai qu’il faut préparer l’après-basket pendant sa carrière. C’est quelque chose de très important.
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Premier match en pro :
Je me souviens de ma vraie première entrée en pro. C’était en -si je ne me trompe pas- en 2006 contre Roanne. J’étais entré en fin de match. C’était marquant parce que je me souviens avoir marqué deux tirs dont un à trois points. En face, il y avait Marques Green, Marco Pellin à la mène en face… J’en garde un bon souvenir !
Joueur qui vous a rendu meilleur :
Quand je regarde le basket, j’aime regarder Steve Nash. On joue le même poste. C’est un meneur qui m’a beaucoup inspiré. En regardant ses matchs, en regardant ce qu’il a fait, ça m’a poussé à devenir meilleur et à travailler. L’éthique de travail qu’il a pousse à en vouloir plus de soi-même.
Le meilleur joueur actuel de Pro B :
Ah … ! Je vais dire Marcellus Sommerville. Je ne vais cracher sur les mecs de mon équipe. Je pense qu’il est actuellement le meilleur joueur de notre championnat. Je n’ai pas encore pu voir tous les effectifs et je préfère prendre un joueur de mon équipe.
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Photo : Tuan Nugyen