Lucas Bourhis (1,77m, 20 ans) est l’invité de notre rubrique « En Direct ». Le jeune meneur est de retour en Jeep Elite, au BCM Gravelines, son club formateur, après une saison en prêt à Blois à l’échelon inférieur. Malgré son petit gabarit, il fait parler son énergie, son talent et son sens du collectif.
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Quel souvenir gardez-vous de votre premier match professionnel ?
C’était dingue. Je ne m’y attendais pas du tout mais mon coach Julien Mahé m’a fait confiance. Les pros aussi. Quand je suis rentré, nous étions à -15 (NDLR : contre Nanterre en 2018). Au final, nous avons recollé au score et perdu de peu, avec une ambiance de folie à Sportica. J’avais fait une belle prestation pour mes premières minutes donc j’étais vraiment content, malgré la défaite, avec le soutien des supporters. Cette année-là, nous avions un bon groupe. J’ai vraiment pris du plaisir à jouer avec eux.
Quel joueur vous a rendu meilleur ?
De manière générale, personne. Je regarde quelques joueurs en particulier, bien sûr, mais c’est à toi de travailler chaque jour pour devenir meilleur individuellement. C’est ce qui va te permettre d’être meilleur collectivement pour l’équipe avec laquelle tu joues.
L’adversaire le plus coriace que vous ayez affronté ?
David Holston. C’était un match très particulier pour moi car il se jouait à Dijon, le 12 mai 2018. Et l’année suivante, il finit MVP.
Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite ?
Je dirais Chris Horton, au vu de ses stats la saison dernière et du travail qu’il a effectué avec Cholet, au niveau du classement. Je suis très content de pouvoir jouer avec lui cette année au BCM.
Quels coachs vous ont aidé à progresser ?
Depuis que je suis pro, je n’en ai pas eu beaucoup, mais tous m’ont fait progresser. Au départ, il y a eu Julien Mahé au BCM, ça s’est très bien passé. Puis, à Blois (NDLR : saison 2019-2020 en Pro B), Mickaël Hay m’a vraiment donné confiance dans tous les aspects du jeu. C’est lui qui m’a donné du temps de jeu. Et cette année au BCM, Serge Crevecoeur fait confiance aux jeunes. Il m’aide beaucoup dans l’approche sportive.
Quelles relations entretenez-vous avec vos coachs ?
Je suis quelqu’un de très à l’écoute. Je prends les informations, les conseils qu’on me donne. Je ne répondrai jamais à un de mes coachs, ils sont là pour nous apprendre, nous accompagner dans un projet personnel et collectif. Donc, non, mon tempérament n’est pas de répondre. Je préfère écouter et agir.
« Je porte le numéro 90 en hommage à mon frère qui est né en 1990 »
Vous avez connu deux clubs en LNB. Dans quel club rêveriez-vous de jouer ?
Je vis au jour le jour. Je suis très bien à Gravelines. Que cela soit à Blois ou à Gravelines, je suis content de ma progression dans les deux clubs, c’est tout ce qui compte.
La ville où vous avez préféré jouer à l’extérieur ?
Le Portel, lors de l’Opalico entre Le Portel et Gravelines.
Le match dont vous êtes le plus fier ?
Sans doute à Blois, en Pro B, lorsque que j’ai marqué mon tir contre Nantes à la fin du match pour la victoire (NDLR : le 10 janvier 2020, Lucas Bourhis inscrit un tir primé à 7 secondes du buzzer pour passer devant, 72 à 70), c’était incroyable. Sinon, je dirais bien sûr mes premiers points et première minutes contre Nanterre.
Quel est votre pire souvenir sur un terrain ?
Je n’en ai pas vraiment, je n’ai jamais connu de grosse blessure, pourvu que ça dure (rires).
Pourquoi portez-vous le numéro 90 ?
Je porte le numéro 90 en hommage à mon frère (NDLR : décédé en 2009, il était meneur à la JDA Dijon) qui est né en 1990.
Si vous le pouviez, quel move piqueriez-vous à un joueur ?
Le jeu de passe de Facundo Campazzo et de Milos Teodosic, ou bien le shoot de Damian Lillard.
Si vous deviez payer votre place pour voir un joueur ?
Voir un match de Michael Jordan… ça aurait été dingue. Surtout le match 5 des Finals 1997 contre le Jazz.
Est-ce utile de discuter avec les arbitres ?
Oui, cela peut être utile. Après, ça dépend comment tu parles avec l’arbitre en question, tout en restant respectueux. Mais oui, tu peux apprendre beaucoup de choses en posant des questions. Ce qui peut servir après, pendant le match.
« J’aime bien le monde du gaming qui est en train d’évoluer d’année en année. J’aime aussi tout ce qui touche à la mode »
Le principal sujet de conversation entre les joueurs ?
On parle de tout et de rien. De musique, de basket, bien sûr, et d’actualité.
Votre meilleur pote dans le basket ?
Ibrahima Fanne, que je connais depuis tout petit, qui joue Nationale 3 et Nationale 1 à Tours. Mais j’ai aussi de très très bons amis, que ce soit sur ou hors du terrain, ils se reconnaitront sûrement !
Votre principale occupation entre deux entraînements ?
La récupération est très importante pour être performant. Mais j’aime aussi faire quelques parties de PS4 avec mes amis, et sortir faire les boutiques (rires).
Pouvez-vous vous résumer sportivement en quelques mots ?
En quelques mots, je suis humble, bosseur, souriant… J’apporte de l’énergie et je me donne toujours à fond pour donner envie à mes coéquipiers de se donner à fond quoi qu’il arrive.
Si vous ne jouiez pas au basket, que feriez-vous ?
Je ne sais pas vraiment… Je pense que je serais toujours attaché au monde du sport. Après, j’aime bien le monde du gaming qui est en train d’évoluer d’année en année. J’aime aussi tout ce qui touche à la mode… Donc, je verrai d’ici quelques années sur quoi je pourrais me pencher après.
Dans quelles conditions avez-vous repris et êtes-vous satisfait de votre début de saison individuel et collectif ?
On avait tous hâte de commencer la saison. Je suis très content de faire partie de ce groupe et de retourner dans mon club formateur. Même si, individuellement, je sais que je peux faire beaucoup mieux, et, collectivement, on a eu des débuts compliqués. Mais je ne m’inquiète pas, on commence à trouver de l’alchimie. Bien sûr, c’est compliqué parce qu’il y a pas mal de report de matchs à cause du Covid. En tout cas, on fait attention. J’espère que la suite de la saison va bien se passer. Après des longs mois d’attente, on préfère tous être sur le terrain que chez nous à ne rien faire.
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Quel souvenir gardez-vous de votre premier match professionnel ?
C’était dingue. Je ne m’y attendais pas du tout mais mon coach Julien Mahé m’a fait confiance. Les pros aussi. Quand je suis rentré, nous étions à -15 (NDLR : contre Nanterre en 2018). Au final, nous avons recollé au score et perdu de peu, avec une ambiance de folie à Sportica. J’avais fait une belle prestation pour mes premières minutes donc j’étais vraiment content, malgré la défaite, avec le soutien des supporters. Cette année-là, nous avions un bon groupe. J’ai vraiment pris du plaisir à jouer avec eux.
Quel joueur vous a rendu meilleur ?
De manière générale, personne. Je regarde quelques joueurs en particulier, bien sûr, mais c’est à toi de travailler chaque jour pour devenir meilleur individuellement. C’est ce qui va te permettre d’être meilleur collectivement pour l’équipe avec laquelle tu joues.
L’adversaire le plus coriace que vous ayez affronté ?
David Holston. C’était un match très particulier pour moi car il se jouait à Dijon, le 12 mai 2018. Et l’année suivante, il finit MVP.
Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite ?
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Photo d’ouverture: BCM