Double champion de France avec Limoges, passé par Moscou, Badalone, Séville, Turin ou encore Levallois, Nobel Boungou-Colo (2,02m, 31 ans), a fait le choix de rentrer au bercail en signant en faveur du Paris Basketball cet été, lui qui a commencé le basket en Essonne, à Juvisy. Il répond aux questions du « En Direct ».
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Votre premier match en pro :
Déjà je suis sûr que c’était avec Orléans (NDLR: saison 2007-08). C’est difficile de m’en souvenir parce qu’à cette époque-là j’entrais en jeu pour des minutes, voire même des secondes. La seule chose dont je me souviens c’est que j’avais 18 ou 19 ans et que c’est allé très vite, je me retrouvais sur le terrain en pro et j’étais un peu perdu (sourire).
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Il y en a plusieurs qui ont essayé de m’apprendre des choses et à devenir professionnel, mais je pense avoir réussi à passer un cap sur mon jeu en côtoyant Joseph Gomis au quotidien. Pendant les matchs il était un peu là à me coacher, à me dire comment je devais attaquer, comment je devais faire. La semaine aussi j’essayais de m’entraîner avec lui.
Celui qui parle/râle le plus :
Il n’y en a pas beaucoup que j’ai croisé. Je dirais moi (rires).
Le coach qui vous a le plus marqué :
Il y en a deux. Panagiotis Giannakis qui essayait de me pousser à Limoges. Il y a aussi Dusko Ivanovic que j’ai eu au Khimki Moscou. J’ai découvert une autre exigence de travail avec lui. C’était du vrai haut niveau.
Le club dans lequel vous auriez rêvé de jouer :
Je suis un gros fan du Real Madrid, que ce soit football ou basket. C’est un club où j’aurais kiffé jouer.
La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :
Limoges. C’était quelque chose de jouer pour Limoges. A l’extérieur, je dirais… Je vais rester en France et je dirais Le Portel.
Le pire souvenir en carrière :
Je vais dire ma blessure au genou quand j’étais en Russie. C’est la première fois que j’étais écarté du terrain à cause d’une blessure. Pendant deux mois, voire même jusqu’à la fin de la saison je suis avec la douleur.
Le meilleur souvenir :
Il y en a plein ! Pour moi, jouer au basket c’est pour gagner des titres. Il y a les titres gagnés avec Limoges, la coupe gagnée en Italie, même la saison avec le Khimki Moscou. On ne termine que deuxième mais c’était quand même exceptionnel. Tous les trophées ou médailles que j’ai pu gagner sont mes meilleurs souvenirs.
Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :
Alexey Shved.
L’adversaire le plus coriace :
Nando De Colo. Même si on n’est pas sur le même poste.
Votre match référence en carrière :
Je pense en avoir quelques-uns, mais il y en a qui me restera en tête. Ce soir à Limoges où je mets 36 points avec un bon pourcentage. Je ne loupe presque rien donc j’étais vraiment dans un jour où tout allait bien. C’est mon record de points et d’évaluation en carrière (ndlr, 36 points à 11/14 aux shoots, 5 rebonds, 3 passes décisives, 10 fautes provoquées et 0 balle perdue pour une évaluation de 42).
Votre move préféré :
Le dunk avec la main derrière la tête (sourire). J’arrive à faire plusieurs choses sur le terrain donc je ne sortirai pas un move en particulier.
Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :
Le crossover d’Alexey Shved.
Pourquoi le numéro 16 :
On va dire que c’est mon numéro porte bonheur. J’ai commencé à le gagner à Limoges, j’ai gagné plusieurs titres depuis et finalement mon fils est né le 16 septembre. Un numéro qui me colle à la peau.
Le mec le plus drôle de l’équipe :
Gary Florimont.
Votre meilleur pote dans le basket :
Adrien Moerman. J’en ai quelques-uns, mais nos parcours basket se sont croisés beaucoup avec Adrien que ce soit à Orléans, à Nancy et à Limoges. On s’est beaucoup côtoyés et on a gagné ensemble aussi donc ça rapproche.
Si vous deviez choisir quatre potes pour monter une équipe avec vous, qui choisiriez-vous :
Adrien Moerman au poste 4, Alexey Shved au poste 2, en 5 je mets Marko Todorovic et mon pote Aldo Curti au poste 1.
La ville où vous avez joué que vous préférez :
Il y en a deux. Je mettrais Moscou et Barcelone. Températures différentes, deux ambiances différentes. J’ai été très surpris que Moscou soit une très belle ville où vivre. Et Barcelone… c’est Barcelone (sourire).
Principale occupation entre deux entraînements :
Le basket prend beaucoup de temps donc c’est souvent repos. Sinon j’aime être avec mes proches et passer du bon temps avec eux.
Si vous pouviez changer une règle dans le basket :
Le basket européen et celui en NBA sont assez différents donc je pense que je mettrais la règle des trois secondes en défense en Europe aussi.
Si vous ne jouiez pas au basket :
C’est la bonne question… J’aurais continué mes études jusqu’à ce que je trouve ma voie.
Après le basket :
C’est un questionnement que je commence à avoir et il y a deux possibilités. Soit je reste dans le milieu que ce soit coach, assistant… Soit je coupe complètement avec le basket et je me vois bien monter mon propre business.
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Votre premier match en pro :
Déjà je suis sûr que c’était avec Orléans (NDLR: saison 2007-08). C’est difficile de m’en souvenir parce qu’à cette époque-là j’entrais en jeu pour des minutes, voire même des secondes. La seule chose dont je me souviens c’est que j’avais 18 ou 19 ans et que c’est allé très vite, je me retrouvais sur le terrain en pro et j’étais un peu perdu (sourire).
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Il y en a plusieurs qui ont essayé de m’apprendre des choses et à devenir professionnel, mais je pense avoir réussi à passer un cap sur mon jeu en côtoyant Joseph Gomis au quotidien. Pendant les matchs il était un peu là à me coacher, à me dire comment je devais attaquer, comment je devais faire. La semaine aussi j’essayais de m’entraîner avec lui.
Celui qui parle/râle le plus :
Il n’y en a pas beaucoup que j’ai croisé. Je dirais moi (rires).[/arm_restrict_content]
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Photos : Paris Basketball / Euroleague