Voilà bientôt dix ans que Pierre Pelos (2,05 m, 28 ans) évolue dans le basket professionnel, après un parcours atypique, qui l’a vu grimper les échelons depuis la NM3 jusqu’à la Pro B et, depuis 2018, à la Jeep Élite. Intérieur à la Jeunesse Laïque de Bourg-en-Bresse pour la deuxième saison, il a accepté de se prêter au jeu du En Direct…
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Que a été votre premier match en professionnel ?
Si on parle de niveau professionnel et si je me souviens bien, c’était avec Tarbes face à La Rochelle, en NM1.
En gardez-vous un bon souvenir ?
Oui et non (rires). Oui parce que bien sûr c’était le premier mais aussi non parce que je revenais d’une blessure à la cheville. À la fin du match, j’avais la cheville gonflée et je ne pouvais pratiquement plus marcher.
Quel joueur vous a rendu meilleur ?
Je n’ai pas vraiment eu de modèle, mais j’ai regardé beaucoup de joueurs évoluant à mon poste, surtout des européens. Pour en citer les principaux, je dirais les frères Gasol (Marc et Pau) et le grec (Yorgos) Printezis, que j’ai adoré regarder jouer.
Ils vous ont aidé à améliorer votre jeu ?
Ceux qui m’aident à m’améliorer, ce sont plutôt les coachs et les coéquipiers avec qui tu crées des automatismes. Je pense notamment à Edouard Choquet (Fos-sur-Mer), avec qui j’avais des bonnes connexions.
« Frédéric Fauthoux m’a aidé à franchir un palier supplémentaire… »
Vous parlez des coachs, qui est le meilleur en France, selon vous ?
Actuellement, je dirais qu’il n’y a pas photo, c’est Laurent Legname. Ce qu’il fait avec Dijon depuis plusieurs années, c’est incroyable. La saison passée, Dijon a été la seule équipe à gagner un trophée, avec la Leaders Cup. Pour eux, c’est dommage que la saison se soit arrêtée. J’ai joué cinq fois contre eux et ils sont toujours solides, bien installés.
Et à titre personnel, quel coach vous a aidé à progresser ?
Il y en a plusieurs. Lorsque j’étais au centre de formation de Pau, en cadets, Didier Mascella m’a fait franchir un cap. Ensuite, toujours à Pau, Frédéric Fauthoux m’a aidé à franchir un palier supplémentaire et à m’affirmer sur le terrain, à prendre des responsabilités.
Dans quel club rêveriez-vous de jouer ?
Ce serait forcement un grand club européen. Et principalement en Espagne. Je dirais donc le Real Madrid.
Et existe-t-il un club où vous ne voudriez pas aller ?
Pas spécialement. Mais quitter la France pour aller jouer dans des championnats moins réputés, ça ne me motiverait pas beaucoup.
Quelle est la salle où vous avez joué avec la meilleure ambiance ?
Les plus chaudes, elles sont bien sûr à Limoges, mais aussi à Saint-Quentin et à Pau, lorsque j’y étais, surtout à l’occasion du classico contre Limoges. Après, je suis un peu déçu de ne pas avoir pu vivre l’ambiance du Pionir de Belgrade, puisque nous y avons joué à huis-clos (NDLR: victoire de Bourg contre le Partizan 89-76).
Et la ville ?
Pau, c’était top !
Quel est votre meilleur souvenir de basket ?
Oh, il y en a pas mal (rires). Je dirais l’équipe de France (NDLR: en U20), en 2012 si je me trompe pas. J’arrivais de nulle part, de deux ans en NM2, avec Auch. Je suis sélectionné, je me retrouve avec Rudy Gobert, Léo Westermann, cette grosse génération 92, et on finit vice-champion d’Europe, un très bon souvenir. Et les finales de playoffs à Fos-sur-Mer (en 2018) où on marchait sur l’eau, une sensation assez unique. Récemment, il y a le match au Partizan en Eurocup, contre un grand d’Europe.
« J’aime bien les gens, la relation humaine, j’aime bien l’idée de faire mon bar ou quelque chose comme ça »
Quel a été votre adversaire le plus coriace ?
Probablement Dijon l’an dernier, ils nous ont donné mal à la tête ! On n’a jamais trouvé comment les jouer. Ils ont une défense bien à eux qu’on n’arrivait pas à attaquer et, de l’autre côté du terrain, en attaque, ils tournaient bien. Et cette année, Badalone, c’est pareil, difficile à jouer.
Il y a une différence entre le jeu français et celui à l’étranger ?
Oui, il y a une grosse différence. On est souvent plus athlétiques que les équipes étrangères mais il est vrai que dans la lecture du jeu, elles sont souvent meilleures que nous. Même s’ils vont moins vite, ils arrivent à jouer au bon endroit au bon moment. On pêche vraiment là-dessus.
Avez-vous un match de référence ?
Cette saison, il n’y a pas photo, c’est le match au Partizan Belgrade ! C’est mon record de points en pro, 28 points. C’est mon match de référence pour le moment.
Et un match dont vous avez honte ?
Il y en a eu quelques-uns. Je dirais que c’est plus quand tu sors d’un très bon match avec de bonnes stats et qu’au suivant tu te tapes un -2 d’éval. Là, ça pique. Il me manque un peu de régularité et ça fait un contre-coup.
Si vous pouviez voler le move d’un joueur, lequel serait-ce ?
C’est difficile à dire. Je piquerais bien celui de Michael Jordan, quand il part au cercle et qu’il arrive à rester en l’air. Il part comme s’il allait dunker et il descend, mais reste en l’air pour marquer ses deux points. C’est impressionnant, je trouve que c’est plus beau qu’un dunk. Mais pour faire ça, il me manque un peu de détente (rires).
Avez-vous plus d’affinités avec certains joueurs qu’avec d’autres ?
Oui, je m’entends très bien avec des joueurs comme Zack (Wright), Max (Courby), Garrett Sim. On est toujours ensemble quand on joue à l’extérieur. En outre, cette année, on a Thibault (Daval-Braquet) qui arrive de Pau.
Et de quoi parlez-vous entre deux entraînements, dans les vestiaires ou même en dehors ?
On parle vraiment de tout. D’un film qu’on a vu à la télé, de basket, de choses et d’autres, vraiment de tout et de rien.
Avec qui monteriez-vous votre cinq majeur de rêve ?
Il serait 100 % européen, parce que ça me caractérise plus. Je mettrais Sergio Rodriguez à la mène, Nando de Colo en deux, Rudy Fernandez en trois, c’est très espagnol je sais mais (rires)… Après, en quatre je mettrais Yorgos Printezis et Pau Gasol en cinq. et moi en sixième homme pour sécuriser tout ça (rires).
Que feriez-vous si vous ne jouiez pas au basket ?
Question compliquée (rires). J’ai un bac pro menuisier, mais je ne pense pas que j’aurais continué dans cette branche. Je pense que je me serais plutôt tourné vers l’informatique.
Où vous voyez-vous après le basket ?
Je me vois bien rentrer dans mon Gers. Je suis très attaché à ces terres où j’ai grandi. Pour y former des jeunes, rester un peu dans le basket. Je trouve que l’on ne forme pas assez les jeunes et, surtout, pas assez sur les postes intérieurs. Et aussi pour y créer mon entreprise en informatique. Ou alors, comme j’aime bien les gens, la relation humaine, monter mon bar ou quelque chose comme ça. J’ai quelque idées, il va falloir que je me penche dessus bientôt.
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Que a été votre premier match en professionnel ?
Si on parle de niveau professionnel et si je me souviens bien, c’était avec Tarbes face à La Rochelle, en NM1.
En gardez-vous un bon souvenir ?
Oui et non (rires). Oui parce que bien sûr c’était le premier mais aussi non parce que je revenais d’une blessure à la cheville. À la fin du match, j’avais la cheville gonflée et je ne pouvais pratiquement plus marcher.
Quel joueur vous a rendu meilleur ?
Je n’ai pas vraiment eu de modèle, mais j’ai regardé beaucoup de joueurs évoluant à mon poste, surtout des européens. Pour en citer les principaux, je dirais les frères Gasol (Marc et Pau) et le grec (Yórgos) Príntezis, que j’ai adoré regarder jouer.
Ils vous ont aidé à améliorer votre jeu ?
Ceux qui m’aident à m’améliorer, ce sont plutôt les coachs et les coéquipiers avec qui tu crées des automatismes. Je pense
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Photo d’ouverture: Eurocupbasketball