En direct avec… Valentin Bigote (Le Mans) : « Il me manque encore un titre… »

Le Mans Sarthe Basket peut compter sur l’arrière Valentin Bigote (1,96 m, 29 ans), qui entame sa troisième année au sein du club. Originaire des Hauts-de-France, il a démarré en Nationale 3 chez lui à Grande-Synthe avant de transiter tout naturellement en 2010 par les Espoirs du BCM Gravelines-Dunkerque. Aujourd’hui, celui qui est connu pour son shoot à très longue distance nous parle des Warriors, de ses aspirations et de sa volonté de jouer en Espagne dans notre rubrique du « En Direct »…

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Quel a été le premier match que vous avez joué en pro ?

Mon premier match en professionnel, c’était donc à Gravelines mais après, dire contre qui la première fois, je sais même pas. Je jouais en fin de match avec les jeunes donc je n’ai pas trop de souvenir. Ça fait un moment en plus maintenant (rires) (NDLR: 1 minute de temps de jeu face au Havre lors de la 20e journée de la saison 2010-11). J’avais joué en coupe d’Europe aussi quand il y avait des blessés.

Vous en gardez quand même un bon souvenir ?

Honnêtement, les deux années où j’étais à Gravelines (2010-2012), il y avait une très bonne entente, une bonne cohésion, tout le monde s’entendait bien sur les parquets comme dans les vestiaires. La première année, je ne m’entrainais pas encore tout le temps avec les pros mais on avait un groupe génial. On gagnait beaucoup de matchs pour ne pas dire tous.

« Je suis fan des Warriors, donc de (Stephen) Curry, (Kevin) Durant (NDLR : parti depuis deux saisons aux Brooklyn Nets), ils font des matchs impressionnants. Ils sont grands, rapides, inarrêtables »

Un joueur vous a-t-il rendu meilleur ?

Pas vraiment un. J’ai écouté les conseils de beaucoup de joueurs, surtout en début de carrière. J’ai plus observé et pris pas mal de conseils mais sans avoir réellement un modèle. Surtout au début de ma carrière, j’étais bien entouré. Le comportement, la façon de s’entraîner, des discussions ou des conseils, la mentalité à adopter, tout est bon à prendre.

Qui est le meilleur joueur actuellement selon vous en Jeep Elite ?

La saison est relativement courte donc c’est difficile de jauger. En ce qui concerne l’Euroleague, j’avoue que je ne regarde pas les matchs (rires). C’est compliqué mais cette année, il y a Norris Cole (LDLC Asvel) et Nando de Colo (Fenerbahçe Istanbul) qui sont toujours, ou très souvent, les meilleurs joueurs du match, donc oui, peut-être entre eux à la rigueur. Je suis davantage la NBA. Je suis fan des Warriors, donc de (Stephen) Curry, (Kevin) Durant (NDLR : parti depuis deux saisons aux Brooklyn Nets), ils font des matchs impressionnants. Ils sont grands, rapides, inarrêtables.

Qui est le meilleur coach actuellement selon vous ?

En Pro A, je dirais Laurent Legname (JDA Dijon). C’est, pour moi, celui qui tire le meilleur de ses joueurs. Il a un style, et ce depuis quelques années, mais les joueurs s’adaptent toujours bien donc ça veut dire que, des deux côtés, ça se passe bien.

Un coach qui vous a marqué ?

Quand j’étais à Boulogne-sur-Mer (2012-2013), Germain Castano. Il m’a donné la chance de vraiment débuter ma carrière et c’est lui qui m’a donné confiance en moi. J’avais 18 ans, ça m’a permis de me lancer. C’était différent de Gravelines parce que je ne jouais pas tout le temps avec eux… Mais Christian Monschau m’a aidé à cette époque aussi. Arriver de Nationale 3 à la Pro A, ça fait quelque chose !

Quel est le club dans lequel vous rêvez de jouer ?

Franchement, je n’ai pas un club ciblé en particulier. Après, j’ai toujours voulu jouer en Espagne, c’est un autre style de jeu et ça pourrait être une bonne expérience pour moi. Je pense que c’est la meilleure ligue après la NBA avec beaucoup de bons joueurs que ce soit à Burgos, Tenerife, Baskonia, Andorre ou Barcelone. Tous les clubs, qu’ils soient gros ou petits, sont sympas et tous très attirants.

Et au contraire, un où vous ne voudriez pas aller ?

Non, pas un spécialement. Je ne vais pas en citer parce que je n’ai pas de haine envers un club en particulier (rires).

Dans quelle ville avez-vous préféré jouer ?

En France, c’est vraiment Monaco, j’ai beaucoup aimé. A l’étranger, il y en a quelques-unes. Rome par exemple, c’est une belle ville même si la salle en soi ce n’était pas terrible, mais la ville le soir est incroyable.

Quel est votre meilleur souvenir basket ?

Il me manque encore un titre mais à Nantes, on a fait un super parcours jusqu’en finale des playoffs (2016-2017). C’était ma deuxième année et la défaite en finale… C’était une grosse déception pour moi.

« Au Mans, l’année dernière, on a affronté Monaco en Coupe de France et j’ai scoré 35 points avec peu de tirs ratés »

Quel a été votre adversaire le plus coriace ?

Je pense que ces dernières années, c’était l’Asvel ou Monaco, enfin les grosses équipes qu’on a pu affronter. C’est très difficile de jouer contre elles.

Avez-vous un match de référence ?

Au Mans, l’année dernière, on a affronté Monaco en Coupe de France et j’ai scoré 35 points avec peu de tirs ratés. Mon meilleur match en carrière, je pense. J’avais pris beaucoup de plaisir et c’est normal quand ça se passe hyper bien comme ça.

Si vous pouviez prendre le move d’un joueur, lequel ce serait ?

J’en n’ai pas spécialement. Si je pouvais me rapprocher de certains joueurs, je dirais Nando de Colo. Ce n’est pas un modèle mais, avec sa taille, il arrive quand même à produire de bonnes perfs, donc si je pouvais au même poste faire deux, trois actions comme lui,  ça serait pas mal, un bon plus.

Pourquoi avoir choisi ce numéro de maillot ?

Je ne sais pas. Le 8. Ça l’a toujours été, comme Kobe (rires). Et quand je suis arrivé à Nantes, je n’avais pas vraiment le choix donc j’ai pris le 10 pour un an. De retour à Dijon, j’ai récupéré le 8 sauf que quand je suis parti au Mans, ce n’était pas possible parce qu’il y avait déjà Antoine Eito au numéro 8 donc au final je suis resté sur le 10. Ça s’est bien passé et maintenant je suis toujours avec.

« Ce qui m’attire le plus, c’est l’immobilier même après ma carrière »

Avec quels joueurs avez-vous le plus d’affinités ?

On s’entend tous très bien ! Après c’est vrai que je joue avec Antoine (Eito) depuis un moment donc peut-être un peu plus avec lui. Mais honnêtement, oui, que des bonnes personnes que ce soit pour agir ou penser.

Avec qui monteriez-vous votre cinq de rêve ?

Curry en meneur… En fait je vais prendre les Warriors mais avec moi dedans (rires). (Klay) Thompson, il est à mon poste, mais j’ai toujours adoré leur type de jeu donc, oui, avec ceux-là. Il faut des rebondeurs derrière donc Draymond Green et… aller on va dire Kevon Looney. Tous les Warriors en fait, c’est mon équipe ! (rires)

Qu’auriez-vous fait sans le basket ?

Je pense que je travaillerais dans l’immobilier, parce que j’ai toujours aimé ça. J’ai commencé rapidement ma carrière de basketteur mais la fin se rapproche donc je vais devoir y penser bientôt. Ce qui m’attire le plus c’est l’immobilier, même après ma carrière. Garder un pied dans le basket ? Je peux pas encore le dire.

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Quel a été le premier match que vous avez joué en pro ?

Mon premier match en professionnel, c’était donc à Gravelines mais après, dire contre qui la première fois, je sais même pas. Je jouais en fin de match avec les jeunes donc je n’ai pas trop de souvenir. Ça fait un moment en plus maintenant (rires) (NDLR: 1 minute de temps de jeu face au Havre lors de la 20e journée 2010-11). J’avais joué en coupe d’Europe aussi quand il y avait des blessés.

Vous en gardez quand même un bon souvenir ?

Honnêtement, les deux années où j’étais à Gravelines (2010-2012), il y avait une très bonne entente, une bonne cohésion, tout le monde s’entendait bien sur les parquets comme dans les vestiaires. La première année, je ne m’entrainais pas encore tout le temps avec les pros mais on avait un groupe génial. On gagnait beaucoup de matchs pour ne pas dire tous.

« Je suis fan des Warriors, donc de (Stephen) Curry, (Kevin) Durant (NDLR : parti depuis deux saisons aux Brooklyn Nets), ils font des matchs impressionnants. Ils sont grands, rapides, inarrêtables »

Un joueur vous a-t-il rendu meilleur ?

Pas vraiment un. J’ai écouté les conseils de beaucoup de joueurs, surtout en début de carrière. J’ai plus observé et pris pas mal de conseils mais sans avoir réellement un modèle. Surtout au début de ma carrière, j’étais bien entouré. Le comportement, la façon de s’entraîner, des discussions ou des conseils, la mentalité à adopter, tout est bon à prendre.

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Photo d’ouverture: FFBB