Formé aux Etats-Unis puis lancé dans le bain professionnel aux Pays-Bas, Will Felder (2,01m, 28 ans) vit sa quatrième saison en France. Après la Hollande, le natif de Cleveland est arrivé à Challans, il a ensuite rejoint Rueil et il s’est finalement engagé avec Chartres. Après trois ans en NM1, il a vécu la montée en Pro B avec Chartres. Nous avons profité de la venue du CCBM à Nancy pour aller à la rencontre du leader chartrain (18,2 d’évaluation par match).
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Votre premier match en pro :
Je ne me rappelle pas de mon tout premier match en tant que pro, mais je me souviens de la saison. J’étais à Leiden, en Hollande. C’est une équipe qui disputait l’Eurochallenge l’année précédant mon arrivée, c’était une très bonne équipe. Le coach était Eddy Casteels, l’ancien coach de la sélection belge. Je ne me souviens vraiment pas de mon premier match, mais c’était une bonne saison pour un début en professionnel. En Hollande tout le monde parle anglais, il y avait quatre Américains dans l’équipe. Il y avait plusieurs équipes en Eurochallenge dans la division donc le niveau était plutôt bon. C’était également bien en dehors du parquet. C’était un bon pays pour commencer.
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Je ne me souviens pas d’un joueur, mais plutôt d’un coach. C’est justement Eddy Casteels. Il est vraiment dans le développement individuel des joueurs et il m’a beaucoup aidé dans ma saison de rookie en Europe. Essentiellement sur mon jeu de jambes parce que quand je suis arrivé je ne faisais que des marchers, les moves que j’utilisais à l’université n’étaient pas légaux en Europe. Il m’a donc vraiment aidé à comprendre comment utiliser mon explosivité.
Un modèle dans le basket :
Je n’en ai pas un en particulier mais il y a des joueurs que j’aime bien regarder jouer, auxquels j’aime bien tenter de voler des moves. En vérité, j’aime bien les joueurs plus anciens, comme Hakeem Olajuwon. Il est plus grand que moi, nous n’avons pas le même profil, mais son style de jeu, sa façon de jouer face au panier, ses feintes au poste, tout ça me font l’apprécier particulièrement.
Le coach qui vous a le plus marqué :
Eddy Casteels, sans hésiter.
Le meilleur joueur actuel de Pro B :
Il y a pas mal de bons joueurs, c’est compliqué. Je ne peux pas dire moi ? Je plaisante. Je ne vais pas dire le meilleur joueur, mais celui qui m’a le plus impressionné jusqu’à maintenant. Je dirais Matt Carlino de Roanne. Il est arrivé je crois qu’il a mis quelque chose comme 20 points en 20 minutes. C’était impressionnant. J’ai aussi joué contre Tyren Johnson en Leaders Cup avant qu’il se blesse, c’est un joueur solide.
La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :
Je crois que le public le plus chaud devant lequel j’ai joué était à Groninguen. J’ai joué là-bas et c’était une atmosphère très intense, leurs fans étaient très regroupés. En France c’était il y a deux ans. En playoffs avec Rueil j’ai joué contre Challans et c’était très chaud aussi.
Le pire souvenir en carrière :
Je ne pense pas avoir de mauvais souvenirs, mais je vais parler de mon arrivée en Europe qui était une période difficile. Ce n’est pas vraiment lié au basket, mais c’est tous les problèmes hors du terrain que peuvent rencontrer un Américain en arrivant ici. Il a fallu s’adapter au style de vie, le langage. C’était une saison difficile pour moi en dehors du terrain. A Challans aussi c’était difficile parce que c’est une petite ville française. Personne n’y parle anglais, il n’y a pas beaucoup de choses à faire.
Le meilleur souvenir :
C’est, sans hésiter, la saison dernière quand on a remporté le championnat. C’était le premier trophée que je remportais dans ma carrière.
L’adversaire le plus coriace :
C’est compliqué. Je dirais Evan Turner. J’ai joué contre lui lors de mon année freshman à l’université. Il était senior à Ohio State, c’était un match compliqué pour nous. J’ai dû défendre sur lui quelques fois et c’était compliqué pour moi (sourire)
Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :
J’ai joué en AAU avec CJ McCollum. Il vient aussi de l’Ohio, nous avons joué en AAU ensemble et il était vraiment impressionnant à regarder, même à cette époque, notamment grâce à ses qualités de shooteur. C’est probablement le joueur le plus technique que j’ai pu rencontrer. Dans ma carrière professionnelle, je dirais Worthy De Jong, avec qui j’ai joué en Hollande.
Votre match référence en carrière :
J’ai joué mon meilleur match contre Rennes alors que je jouais à Rueil. Ils venaient de monter de Nationale 2, on était en déplacement chez eux et le match s’est terminé après trois prolongations. J’ai mis 39 points, c’est mon plus gros total en un match et je pense que c’est le meilleur match que j’ai produit. En plus nous avions gagné.
Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :
Je pense que je volerais le step back de James Harden.
Si vous deviez payer pour voir un joueur :
Je payerais pour voir LeBron James. Je payerais pour voir jouer les Golden State Warriors. Je ne suis pas un fan de cette équipe, je n’aime pas cette équipe, je viens de Cleveland, mais si tu me demandes où ça vaudrait le coup de dépenser mon argent j’irais voir Kevin Durant et son équipe.
Pourquoi le numéro 4 :
C’est juste que j’aime le numéro. Il n’y a pas d’histoire, c’est un nombre avec un seul chiffre, je préfère ça à deux chiffres. Je ne sais pas, je sens bien ce numéro, ça me fait penser à quelque chose d’équilibré, comme un carré qui a quatre côtés…
Votre meilleur pote dans le basket :
Mon meilleur ami dans le basket a joué jusqu’en université, mais il n’est pas passé professionnel même si c’était un plutôt bon joueur. Il a toujours été impliqué dans mes toutes premières aventures liées au basket. Nous avons vécu nos premières expériences ensemble. Il s’appelle Paul McQueen, il a joué à l’université de Clarion.
La ville où vous avez joué que vous préférez :
Je pense que c’est Rueil-Malmaison. C’était une belle expérience de vie.
Principale occupation entre deux entraînements :
En vérité pas grand-chose…Je me relax beaucoup. J’aime regarder du basket, regarder des joueurs desquels je peux apprendre quelque chose, j’aime regarder les équipes de ma division qui jouent un bon basket, j’aime regarder mes matchs pour voir mes erreurs et essayer de les corriger. J’aime étudier le basket.
Si vous pouviez changer une règle dans le basket :
Je changerais juste la règle du marcher ici. Je la changerais pour pouvoir faire les mêmes départs qu’aux Etats-Unis.
Après le basket :
Je veux devenir coach. Je peux me voir être coach. Je pense que je peux aider des joueurs, je pense que j’ai le cœur d’un coach, comme les gens aiment dire. J’essaye déjà de donner des conseils à mes coéquipiers sur des choses que je vois sur le terrain. Bien souvent, j’ai joué avec des joueurs qui étaient bien plus vieux que moi. Jusqu’à maintenant il y a toujours eu des joueurs de six ou sept ans de plus que moi donc j’étais en réalité celui qui apprenait.
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Votre premier match en pro :
Je ne me rappelle pas de mon tout premier match en tant que pro, mais je me souviens de la saison. J’étais à Leiden, en Hollande. C’est une équipe qui disputait l’Eurochallenge l’année précédant mon arrivée, c’était une très bonne équipe. le coach était Eddy Casteels, l’ancien coach de la sélection belge. Je ne me souviens vraiment pas de mon premier match, mais c’était une bonne saison pour un début en professionnel. En Hollande tout le monde parle anglais, il y avait quatre Américains dans l’équipe. Il y avait plusieurs équipes en Eurochallenge dans la division donc le niveau était plutôt bon. C’était également bien en dehors du parquet. C’était un bon pays pour commencer.
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Je ne me souviens pas d’un joueur, mais plutôt d’un coach. C’est justement Eddy Casteels. Il est vraiment dans le développement individuel des joueurs et il m’a beaucoup aidé dans ma saison de rookie en Europe. Essentiellement sur mon jeu de jambes parce que quand je suis arrivé je ne faisais que des marchers, les moves que j’utilisais à l’université n’étaient pas légal en Europe. Il m’a donc vraiment aidé à comprendre comment utiliser mon explosivité.[/arm_restrict_content]
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Photo : Chartres / FIBA / Gérard Héloïse