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En direct avec Yannick Bokolo (Pau): « J’ai regardé mon premier match NBA à la TV l’année dernière »

Un interview avec Yannick Bokolo (1,93m), c’est joyeux. A 33 ans, il effectue sa 16e saison en Jeep Elite en ayant porté seulement trois maillots, ceux du Mans, de Gravelines et de Pau depuis 2014. Offensivement ses statistiques ont fondu mais il demeure un chien de garde en défense que les attaquan

Un interview avec Yannick Bokolo (1,93m), c’est joyeux. A 33 ans, il effectue sa 16e saison en Jeep Elite en ayant porté seulement trois maillots, ceux du Mans, de Gravelines et de Pau depuis 2014. Offensivement ses statistiques ont fondu mais il demeure un chien de garde en défense que les attaquants apprécient peu d’avoir sur le dos. Il s’est soumis au questionnaire du « En Direct ».

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Le premier match que vous avez joué en pro :

Avec Le Mans à Reims en 2003. Je crois que l’on avait souffert mais je pense que l’on avait gagné. C’était mon premier match, je n’avais pas trop joué NDLR : (il joua tout de même 13’ en moyenne cette saison-là et entra 6 fois dans le Cinq Majeur).

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

Ben Woodside, un Américain à Gravelines. Il me faisait venir à la salle tous les jours. Il m’a fait comprendre que les abdos c’est le muscle qui récupère le plus rapidement (rires).

Le joueur le plus râleur en Jeep Elite :

Il y en a pas mal. On a Amara Sy, Jerel Blassingame. Ce sont les vieux qui râlent, même moi ! On peut me mettre dans ce classement.

Le coach qui vous a le plus marqué :

Mon premier coach au Mans, Vincent Collet. J’ai vu son évolution puisque je l’ai eu après comme coach de l’équipe de France. On voit l’aura qu’il a encore aujourd’hui.

Le club où vous aimeriez jouer :

Maintenant je n’ai plus trop de clubs où j’aimerais jouer. Je me sens très bien à Pau. A Barcelone. A cause des couleurs du club (rires). Par rapport à la vie, au club, à l’histoire.

Le club où vous n’aimeriez pas jouer :

N’importe quel club des pays de l’Est. Ça doit être très dur, très rude. La vie aussi. Un club russe, ça non.

Votre pire souvenir de joueur :

-60 contre Saint-Quentin avec la Nationale 1 quand j’étais à l’INSEP. On ne gagnait pas tant de matches que ça mais on ne prenait pas trop de doudounes non plus. Là c’était pour ma première année en Nationale 1 avec Rony Turiaf, Julien Doreau, Noël Nijean. Et heureusement qu’ils avaient mis les jeunes sinon ça partait à -70.

Votre adversaire le plus coriace :

Jason Rowe, un meneur de Hyères-Toulon (NDLR : MVP étranger de Pro A en 2006) et celui qui l’a remplacé, Sean Colson. Et sinon lors de ma première année, j’ai défendu sur Rowan Barrett et j’en avais fait des cauchemars !

Le trophée dont vous êtes le plus fier :

La Semaine des As à Pau avec Gravelines. C’était la dernière édition.

Si vous deviez prendre le move d’un joueur :

Le step back de James Harden.

Si vous deviez payer votre place pour voir un joueur :

Steph Curry. Je n’ai jamais eu l’occasion de voir un match NBA sur place. Ce n’est pas une frustration car je ne suis pas l’un de ces fans avérés qui aiment regarder du basket non-stop. La preuve en est, j’ai regardé mon premier match NBA à la TV l’année dernière ! Je ne regarde jamais les matches en entier, que des résumés, des highlights, des émissions. Je ne suis pas celui qui se lève à 2h du mat.

Le numéro 3 que vous portez a-t-il une histoire :

J’ai eu le 21, le 9, le 10. Le 3 parce que l’on est une petite famille maintenant de quatre mais quand j’ai choisi on était trois.

L’exercice que vous faites en plus des autres à l’entraînement :

Ça va être dur à trouver (rire). Pour les appuis défensifs, c’est ma petite routine à moi, pour savoir à quel niveau sont mes genoux.

Si vous aviez une règle à changer dans le basket :

Je mettrai peut-être un peu plus de temps pour les matches. Une minute de plus pour chaque quart-temps ou plutôt deux pour être à douze comme en NBA. Ça forcerait les coaches à utiliser tout leur banc.

Est-ce que ça vaut la peine de discuter avec les arbitres :

Non mais je continue à le faire parce que ce sont des êtres humains et ils peuvent être influencés, mais en fait si on discute trop on peut se les mettre à dos.

Avez-vous déjà eu envie de rentrer dans le lard d’un coach :

Oui ! (long rire) Deux fois. La première fois, c’était pour une chose absurde qu’il m’avait dit. La deuxième fois, je ne m’en souviens plus pourquoi mais je sais qu’il m’avait poussé à bout.

« Maintenant, il leur faut de l’argent tout en considérant que l’argent c’est rien et ils le dilapident pour des bêtises »

Le principal sujet de conversation entre joueurs :

L’argent. Plus qu’avant. Ma génération, on parlait surtout d’avenir et de la musique. Maintenant, c’est plus l’argent. Ça dénature un peu le jeu dans le sens où si on n’est là que pour l’argent, on oublie le plaisir. Pour moi l’argent ça ne rend pas heureux mais ça y contribue quand même un peu. Moi quand je parle d’argent avec les jeunes, c’est plus pour leur dire de faire attention car j’ai eu la chance d’avoir ces conseils-là quand j’étais jeune. Alors que maintenant, il leur faut de l’argent tout en considérant que l’argent c’est rien et ils le dilapident pour des bêtises. C’est bizarre. Moi, j’ai investis.

Votre meilleur pote dans le basket :

Je ne vais pas faire de jaloux, je vais en mettre trois : Amara (Sy), Alain (Koffi) et Philippe (Amagou). Amara c’était le mouton noir et il a fallu qu’il parte pour que l’on soit champion de France avec Le Mans (rire).

Aimez-vous lire ou regardez des reportages sur vous :

Sur moi ? Je préfère lire, je n’arrive pas à me regarder. Je ne vois que mes défauts. Par contre, pour les autres, je préfère regarder des reportages que lire.

Votre principal occupation entre deux entraînements :

La famille et maintenant ma reconversion. Je fais une formation sur Internet pour être webmaster. Pour l’instant je cherche à maîtriser les bases et après on verra bien dans quoi je vais me lancer. Tout est en ligne, pas de déplacement à faire. Par contre, j’ai des auditions à faire en direct sur Internet avec des juges pour voir la façon dont on s’exprime et aussi un travail à faire chez soi.

La ville où vous avez joué que vous avez préféré :

Pau.

Si vous deviez vous résumer en quelques mots :

Je suis timide mais le basket m’a forcé à ne pas l’être. Et je dirai aussi que je suis ambitieux mais je n’aime pas le montrer.

Si vous ne jouiez pas au basket :

Je serai dans l’informatique ou dans un métier artistique, la musique, quelque chose comme ça.

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Le premier match que vous avez joué en pro :

Avec Le Mans à Reims en 2003. Je crois que l’on avait souffert mais je pense que l’on avait gagné. C’était mon premier match, je n’avais pas trop joué NDLR : (il joua tout de même 13’ en moyenne cette saison-là et entra 6 fois dans le Cinq Majeur).

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

Ben Woodside, un Américain à Gravelines. Il me faisait venir à la salle tous les jours. Il m’a fait comprendre que les abdos c’est le muscle qui récupère le plus rapidement (rires).

Le joueur le plus râleur en Jeep Elite :

Il y en a pas mal. On a Amara Sy, Jerel Blassingame. Ce sont les vieux qui râlent, même moi ! On peut me mettre dans ce classement.

Le coach qui vous a le plus marqué :

Mon premier coach au Mans, Vincent Collet. J’ai vu son évolution puisque je l’ai eu après comme coach de l’équipe de France. On voit l’aura qu’il a encore aujourd’hui.

Le club où vous aimeriez jouer :

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Photos: FIBA

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