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[REDIFF] En Direct avec Zachery Peacock (Bourg-en-Bresse) : « La façon dont Vince Carter jouait m’a donné envie de faire la même chose »

MVP en titre de Jeep Elite et leader incontesté de la JL Bourg, Zachery Peacock (2,03m) qui a fêté ses 31 ans samedi dernier était présent au Media Day LNB il y a quelques semaines à Paris. L’intérieur burgien s’est prête au jeu du « En Direct ».

MVP en titre de Jeep Elite et leader incontesté de la JL Bourg, Zachery Peacock (2,03m) qui a fêté ses 31 ans samedi dernier était présent au Media Day LNB il y a quelques semaines à Paris. L’intérieur burgien s’est prête au jeu du « En Direct ».

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Votre premier match en pro :

Oui je m’en souviens ! Je jouais en Allemagne, à Giessen. C’était un match à domicile mais je ne me souviens plus contre qui c’était. Ça reste un bon souvenir, j’avais bien joué (ndlr, le 2 octobre 2010 victoire face à Bonn, Zachery Peacock a commencé dans le cinq de départ pour 21 points et 6 rebonds en 24 minutes).

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

C’est difficile pour moi de donner ça à quelqu’un. Je suis le joueur que je suis parce que je me pousse et je me critique encore plus que n’importe qui. Je voudrais dire : moi.

Votre modèle étant plus jeune :

Quand j’étais plus jeune, le premier joueur que j’ai vu qui m’a coupé le souffle était Vince Carter. Il jouait contre Miami et la façon dont il sautait, dunkait et la façon dont il jouait ça m’a vraiment donné envie de faire la même chose. Je n’ai eu le même don que lui concernant la détente, mais il m’a vraiment permis de m’intéresser au basket. Il est toujours mon modèle aujourd’hui.

Le meilleur coach pour lequel vous avez joué :

J’ai envie de dire que je joue actuellement pour lui, Savo Vucevic. Je pense que l’une des meilleures qualités pour un coach est de savoir parler, faire passer son message et savoir apprendre. Je pense qu’il est très bon là-dedans. Il fait aussi attention à notre condition physique, à notre santé physique. C’est important pour un coach de le faire. Comme il a été joueur, il comprend exactement ce qu’on ressent.

« Tim Blue me rappelle un peu Kevin Durant. Il est grand mais il peut tout faire. »

La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :

J’ai envie de dire Bourg-en-Bresse. L’amour que je reçois ici c’est incroyable ! C’est la première fois que… Je ne sais pas si c’est la première fois que je le réalise ou si c’est la première fois que ça arrive, mais ici c’est incroyable. L’atmosphère est folle.

Le pire souvenir de joueur :

Je n’en ai pas vraiment. Si on parle de douleur, je dirais l’année dernière. Nous avions de grandes ambitions, faire les playoffs. Mais la façon dont ça s’est terminé ça m’a vraiment touché parce que nous voulions tous jouer ces playoffs. C’est d’autant plus difficile quand on voit comment se passe la saison. Elle a très bien commencé, mais très mal terminé.

Le meilleur souvenir de joueur :

Je pense que c’est le titre de Pro B remporté avec la JL Bourg en 2017. Être élu MVP de la saison l’an dernier reste aussi un très bon souvenir.

Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :

Je dirais Trey Lewis qui est passé par Bourg la saison dernière. Il a été très impressionnant dans sa façon de shooter, d’aller au cercle. C’est le plus talentueux avec qui j’ai joué.

©Jacques Cormarèche

L’adversaire le plus coriace :

Tim Blue ! Son niveau, son talent. Il me rappelle un peu Kevin Durant. Il est grand mais il peut tout faire.

Le trophée dont vous êtes le plus fier :

Celui de MVP de Jeep Elite. Je suis très fier d’avoir remporté ce trophée. Après avoir gagné le titre en Pro B et le championnat je comprends que les gens aient pu dire que je n’allais pas pouvoir avoir ce même rendement au niveau au-dessus. Je suis très fier d’être resté concentré, d’avoir travailler dur pour remporter ce trophée en première division aussi.

Votre match référence en carrière :

Je n’en ai aucune idée. Je ne regarde pas vraiment les stats. Je suis plus inquiet par le fait de gagner le match ou pas. Si nous avons gagné c’est un bon match, tant pis pour les stats (rires).

« En dehors du basket j’adore faire des grandes balades avec mon chien, un bulldog anglais ! Ça semble bizarre, mais je suis très sérieux ! »

Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :

J’irais chercher chez le nouveau poste 4 de Levallois, Julian Wright. Il a un très bon crossover. C’est très simple mais vraiment efficace. Si je pouvais voler un move et l’ajouter à mon jeu, ça serait ça. Ça serait fou.

Si vous deviez payer pour voir un joueur :

Actuellement je dirais LeBron James. Evidemment je payerais pour voir jouer mon gars Vince Carter, même s’il ne lui reste plus beaucoup de temps ! (rires)

Pourquoi le numéro 15 :

Vince Carter, bien sûr ! Depuis le début il est avec moi, c’est comme ça ! (sourire)

Votre meilleur pote dans le basket :

Il est aujourd’hui retraité. Il s’est retiré il y a quelques années. C’est Vedran Morovic avec qui j’ai joué à Boulogne-sur-Mer. Depuis cette période, nous sommes très proches, on se voit tous les étés. Il y a lui et aussi Anthony Smith. Nous avons commencé nos carrières ensemble dans les deux même clubs.

La ville ou vous avez joué que vous préférez :

J’ai beaucoup apprécié Francfort. C’est ce genre de villes dans lesquelles chaque jour de la semaine il y a quelque chose à faire, à voir. C’est bien sûr parce que c’était une base américaine donc la ville a un peu été américanisée. Ça aide.

Principale occupation entre deux entraînements :

En dehors du basket j’adore faire des grandes balades avec mon chien, un bulldog anglais ! Ça semble bizarre, mais je suis très sérieux ! Si je suis en forme, je veux que toutes les personnes qui vivent chez moi soient en forme donc on va beaucoup marcher. Je joue beaucoup avec lui. J’aime bien jouer au tennis de table aussi. J’ai également la chance de pouvoir jouer au golf et je pense que je vais prendre une licence parce que j’adore le challenge qu’il y a dans ce sport. Sinon, il y a la lecture et j’aime regarder des films.

Le principal sujet de conversation dans le vestiaire :

On parle beaucoup du fait de rester concentrés.

Une règle à changer dans le basket :

Je n’aime pas les nouveaux critères des fautes antisportives. Surtout quand on essaye de stopper la balle et que c’est tout de suite considéré comme étant antisportif. Même si dans ta tête tu y vas pour chercher la balle, pour les arbitres non et c’est tout de suite antisportif.

Si vous ne jouiez pas au basket :

J’aurais été dans le business d’une manière ou d’une autre. Dans l’entrepreunariat parce que je ne vois pas travailler pour quelqu’un. J’aime être mon propre boss.

L’après basket :

Je pense que je continuerai dans le basket. Faire quelque chose autour du basket pour aider les jeunes générations à comprendre que ce n’est pas que la partie physique qui importe pour être professionnel mais aussi et surtout la partie mentale. Je serai sans doute dans le développement de joueurs. Ça serait l’idéal pour moi.

[armelse]

Votre premier match en pro :

Oui je m’en souviens ! Je jouais en Allemagne, à Giessen. C’était un match à domicile mais je ne me souviens plus contre qui c’était. Ça reste un bon souvenir, j’avais bien joué (ndlr, le 2 octobre 2010 victoire face à Bonn, Zachery Peacock a commencé dans le cinq de départ pour 21 points et 6 rebonds en 24 minutes).

Le joueur qui vous a rendu meilleur :

C’est difficile pour moi de donner ça à quelqu’un. Je suis le joueur que je suis parce que je me pousse et je me critique encore plus que n’importe qui. Je voudrais dire : moi.

Votre modèle étant plus jeune :

Quand j’étais plus jeune, le premier joueur que j’ai vu qui m’a coupé le souffle était Vince Carter. Il jouait contre Miami et la façon dont il sautait, dunkait et la façon dont il jouait ça m’a vraiment donné envie de faire la même chose. Je n’ai eu le même don que lui concernant la détente, mais il m’a vraiment permis de m’intéressé au basket. Il es toujours mon modèle aujourd’hui.[/arm_restrict_content]

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Photo : Guilherme Amorin

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