Haroldas Saprykinas est un joueur lituanien de 1,96m et 25 ans, qui revient d’une saison en Iran, à Bandar Abbas, et il a confié ses impressions à 15mn sur ce pays exotique.
« J’ai reçu beaucoup de messages via instagram de la part des fans de l’équipe et des locaux qui m’ont invité à dîner. Il y a des gens vraiment très chaleureux en Iran. Ils m’ont accueilli avec des fleurs. Peut-être qu’ils regardent les étrangers différemment parce qu’ils ont choisi de venir en Iran ? » s’interroge t-il. « Mon agent m’avait appelé et demandé si j’étais intéressé par un club en Asie. Il m’avait demandé si je ne serais pas intimidé par l’Iran, car beaucoup de conversations sur le pays tournent autour de la guerre et du manque de fiabilité. J’ai été intrigué parce que je pars du principe que nous ne vivons qu’une seule fois, alors pourquoi ne pas essayer quelque chose de nouveau ? »
En moyenne, Sapryikinas a tourné à 12 points, 1,7 rebond et 1,8 passes décisive. Il précise que les salaires des étrangers vont de 3 à 5 000 euros/mois et jusqu’à 15-20 000. Ce sont surtout les à côtés qui sont cocasses. Ainsi, les joueurs embrassent le Coran avant d’entrer sur le terrain. « Peut-être que cela apporte du succès ?, » se demande le Lituanien, qui révèle aussi que ses dirigeants se sont rendus dans le Golfe Persique et qu’ils ont ramené de l’eau de mer afin d’asperger tous les joueurs, ce qui a pour but de les protéger… des blessures.
« Je conseillerais à un ami d’aller en Iran, car il y a des gens très chaleureux là-bas, » confirme le Balte. « J’y ai trouvé des amis. Vous rencontrez une personne, communiquez et voyez qu’elle est la bonne personne pour vous. Si j’écrivais un message au capitaine de l’équipe dans la nuit, il se levait et venait m’aider. Je suggérerais certainement d’aller en Iran et de jouer au basket là-bas. La presse écrit que la guerre est dangereuse, ce n’est pas le cas. Je n’ai vu aucun danger et aucune agression. Tout est calme, tout est en ordre. »