Depuis janvier, Endy Miyem (1,88 m, 34 ans) est plongée dans un tunnel sans fin en raison d’une blessure à la cheville qui l’a privée de Coupe du Monde et des plaisirs de gagner des trophées avec son club de Bourges. Elle se confie dans un long entretien au Berry Républicain.
Tout a (mal) commencé avant un match contre Landerneau du 30 janvier, et comme l’explique la Berruyère, c’est interminable…
« Je pensais que c’était juste une tendinite donc dix jours, quinze jours maximum d’arrêt, explique t-elle. Et finalement, non, fissure. Ok, ça dure combien de temps ? On ne sait pas trop. Ne pas avoir de calendrier clair fut difficile. J’entame un premier cycle avec les traitements PRP (Plasma Riche en Plaquettes). Ça devait durer un mois et demi, avec du repos et du travail. À la fin, ça n’allait toujours pas. Là, c’est un peu lourd. Je repars sur un autre cycle, il y a du mieux. Une lueur d’espoir, j’avance dans le bon sens. Je commence à jouer… et en fait non. Ça remet un petit coup sur la tête. On ne sait jamais à l’avance, mais je me dis “peut-être que j’aurais dû me faire opérer dès le départ”, “j’ai perdu du temps”, et puis “l’espoir de finir la saison et d’aller en équipe de France est réduit à néant”. Ok, je vais devoir subir une opération. Ça ne m’est jamais arrivé. Combien de temps ? Quatre à cinq mois. Pfff, très bien. Actuellement, j’en suis déjà à mon quatrième mois après et je recommence à peine à courir. Une douleur m’a empêchée de le faire plus tôt. Ça retarde cette échéance que je plaçais à maintenant… »
De la patience, encore de la patience…
Photo : FIBA
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