Si Iliana Rupert avait manqué la précédente fenêtre internationale, l’intérieure de la Virtus Bologne est bien présente pour aider une équipe de France confiante vers la qualification à l’EuroBasket 2023.
Avec 48 sélections au compteur, Iliana Rupert va certainement passer la barre des 50 matches sous le maillot de l’équipe de France lors de cette fenêtre internationale. À seulement 21 ans, l’intérieure de la Virtus Bologne a tout gagné en 2022 et s’impose déjà parmi les patronnes du groupe de Jean-Aimé Toupane. Pour sa première sortie de l’année avec les Bleues, aucune pression à l’horizon. Simplement la joie de retrouver ses coéquipières et l’envie d’aller chercher cette qualification au championnat d’Europe.
« On a un groupe qui commence de mieux en mieux à se connaître. Ce n’est jamais évidemment sur les fenêtres car il faut vite switcher par rapport au club mais on sait que toutes les joueuses sont très sérieuses. On ne se fait pas de soucis. On est toujours très contentes de se retrouver. Être déjà aussi proche des 50 sélections, je n’en avais pas conscience et j’en suis fière. »
Retrouver Iliana Rupert en France est aussi l’occasion de prendre des nouvelles de sa saison en Italie, avec la Virtus Bologne où elle tourne à 11,4 points et 6,9 rebonds de moyenne par match en Euroleague féminine. « Cela se passe assez bien, nous sommes deuxièmes en championnat. En Euroleague, c’était plus compliqué. Nous ne pouvons plus nous qualifier pour la suite de la compétition mais on veut finir de la bonne manière. On a un groupe qui tourne bien, qui se connait bien donc je suis très contente ».
« C’était une demande de ma part de ne pas poursuivre avec la franchise cet été »
Iliana Rupert est également revenue sur la fin de son contrat avec la franchise de WNBA des Las Vegas Aces. Les tenants du titre n’ont pas conservé l’internationale française, une annonce officialisée lundi soir. L’intéressée a donné des précisions sur les dessous de la démarche.
« C’était une demande de ma part, avec mon agent, de ne pas poursuivre avec eux cet été. Cela posait problème aux Aces que j’arrive tard, après l’EuroBasket. C’est une ligue dans laquelle j’ai envie d’évoluer donc on trouvera une solution pour la réintégrer plus tard. Le roster des Aces était déjà bien chargé, j’aimerais trouver une équipe avec un rôle plus important. Je veux trouver une équipe qui ne joue pas forcément le titre, simplement dans laquelle je peux évoluer et avoir plus de responsabilités. Heureusement, je n’ai pas appris la nouvelle sur les réseaux sociaux. »
Le rêve américain n’est pas encore fini pour Iliana Rupert, qui le partagera sans doute prochainement avec son frère Rayan Rupert. Le joueur des New Zealand Breakers est attendu relativement haut à la Draft NBA 2023, une fierté pour sa soeur aînée. « Je l’ai eu lundi au téléphone, ce n’est pas facile avec le décalage horaire. Il va débuter les demi-finales des playoffs dans une saison finalement assez courte. Il a fait un super retour après une blessure en fin d’année 2022. Il ne regrette pas du tout son choix donc je ne peux qu’être contente de son évolution. »
Propos recueillis à l’INSEP.
Photo : Iliana Rupert (FIBA)