La pure Nordiste Virginie Brémont -elle est née à Calais, il y a trente ans- est la meneuse titulaire de Villeneuve d’Ascq depuis quatre saisons, y compris lorsque Olivier Epoupa était à l’ESBVA- et a pris une part fondamentale dans les différents succès de son club, deux finales de championnat de France et deux finale d’Eurocup dont une victoire dans les deux cas.
Avec 15 points, elle a été ce week-end la meilleure marqueuse de son équipe lors du succès face à Tarbes (70-59) et la voici qui bénéficie de quelques journées de repos puisqu’elle n’est pas conviée au rassemblement de l’équipe de France qui a lieu aujourd’hui dans sa ville et dans sa salle dans l’objectif de préparer les deux échéances à venir, un match contre la Finlande (le 11 à Helsinki), un autre contre la Roumanie (le 15 à Villeneuve d’Ascq).
D’ailleurs, Virginie Brémont (1,77m) n’a aucune sélection à son palmarès, même pas en match de préparation, ce qui apparaît à la limite de l’incongruité même si l’on sait que les places sont chères chez les Bleues et que la MVP française des deux dernières saisons, Amal Bouderra, n’était pas du dernier EuroBasket et a dû sa participations aux JO de Rio à un forfait de dernière minute de Céline Dumerc.
« Tant que je suis épanouie dans mon club, c’est le principal. Après, c’est vrai que l’équipe de France c’est un plus, mais voilà, j’ai pris l’habitude de ne pas y être et ce n’est pas ça qui va me mettre six pieds sous terre », commente t-elle à La Voix des Sports. « Peut-être que je ne suis pas le style de meneuse recherché, peut-être que j’ai un trop mauvais caractère, il peut y avoir dix mille raisons, mais ça reste les choix du coach, je les respecte à 100 %, je n’ai aucune rancœur par rapport à ça. Et si on m’appelle, bien sûr, je fonce. »