Eric Bartecheky (Le Mans): « On n’a pas tous les ans la possibilité de jouer un match qui peut nous amener au titre »

Hier en fin d’après-midi, c’était la veillée d’arme à Antarès avant l’Episode 4 de la finale de la Jeep Elite entre Le Mans et Monaco (20h45 sur SFR Sport 2). Le coach du MSB Eric Bartecheky a fait le point.

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Sur les blessures de Justin Cobbs (cuisse) et Romeo Travis (cheville) :

« Ça s’est passé hier (lundi) donc ils ont encore quelques douleurs. J’espère que demain (aujourd’hui), ils seront en pleine possession de leurs moyens pour disputer la rencontre. Ce sont les aléas que l’on peut difficilement contrôler. La seule chose à faire, c’est qu’ils fassent les soins, qu’ils passent entre les mains des médecins et du kiné, qu’ils se reposent, en espérant que demain ils soient opérationnels. »

Sur la blessure de Terry Tarpey (genou) arrêté depuis la mi-avril :

« Ça va mieux. Forcément il ne pourra pas jouer. Ça a bien évolué tout au long des mois et je pense qu’il sera vraiment opérationnel pour la saison prochaine. »

Sur le fait que Monaco se plaint depuis le début des playoffs de l’arbitrage :

« Ce que je vois c’est que certes il y a de l’agressivité de la part de Monaco mais il y a des fautes et des fautes qui ne sont pas sifflées non plus. Ils sont à 26 de données en moyenne sur la saison et c’est une donnée qui parle d’elle-même. Ils ne se sont pas plaints auprès des arbitres après le match gagné ! Nous, ce que l’on doit garder, c’est de l’agressivité pour ne pas reculer. Ne pas perdre de ballon. On prend 23 points dans le premier quart-temps avec 7 balles perdues. Il y a 8-10 points de donnés rien que sur de la course. Ils sont très agressifs sur les premières intentions pour pouvoir piquer des ballons et courir et il faut surtout ne pas leur donner ça. Il faut être agressif pour provoquer des fautes. Surtout ne pas être sur le recul. »

Sur le fait que Paul Lacombe et Gerald Robinson n’arrivent pas à s’exprimer fait-il partie de leur plan :

« Pas forcément. Et justement les joueurs que l’on n’a pas trop vu là peuvent l’être demain (aujourd’hui). On est bien placé pour le savoir puisqu’on est aussi une équipe qui s’est retrouvée dos au mur. Il y a des joueurs qui sont sortis de la boîte à qui on ne pensait pas forcément. Ça peut être le même cas chez eux. Monaco est énormément armé avec beaucoup de joueurs de talent et d’expérience. On peut s’attendre à ce genre de scénario. C’est à nous après de faire en sorte de rester défensivement solide. On peut encore mieux faire. »

Sur le fait que Justin Cobbs a été beaucoup plus discret lors de l’Episode 3 alors qu’il avait été bon et régulier jusque-là en playoffs :

« Il faut donner du crédit à Aaron Craft et à la défense de Monaco. On va encore travailler ce soir et demain sur la vidéo pour voir s’il y a des choses qui ont été mises en place et qui l’ont perturbé et voir comment les contourner. Il fait de très bons playoffs depuis le début, il joue beaucoup, et peut-être que sur ce match-là il a marqué un peu le coup. Il ne joue que 27 minutes alors qu’il a joué beaucoup plus sur les matches d’avant. J’espère que demain il sera plus performant. On essaye aussi de préparer des choses sur des joueurs comme (Elmedin) Kikanovic qui est à 20 points de moyenne sur la finale, (DJ) Cooper c’est 10 points et 10 passes décisives. Ce sont des joueuses qui ont un gros impact, ce n’est déjà pas facile de les limiter, alors s’il y a d’autres joueurs qui vont devenir performants, ça va être compliqué. »

Sur l’ambiance dans la salle :

« J’espère que demain ça aura le même effet et même plus et que ça nous aidera à surpasser la fatigue qui peut exister du fait de la répétition des matches et que ça nous aide à tout donner. On n’a pas tous les ans la possibilité de jouer un match qui peut nous amener au titre. Il y a eu neuf guichets fermés cette année, les gens ont pris du plaisir à venir à la salle, ça a poussé. Au-delà des résultats, de la finale, de la gagner ou de la perdre, c’est une grosse satisfaction. Quand on est dans un club, c’est ce que l’on souhaite, qu’il y ait des salles pleines, de l’engouement, que des gens prennent du plaisir, que ça pousse, etc. Au Havre, j’ai connu quelques salles pleines mais c’était 3 000 personnes. A Pau, oui, avec le clasico même si ce n’était pas tout à fait comme il y a vingt ans. Mais là, franchement, c’est beau. »

Sur le fait que ses cadres, sinon Youssoupha Fall, sont très expérimentées :

« C’est sûr que d’avoir des joueurs qui ont déjà vécu ce genre de situation, c’est important. On peut parler aussi de joueurs qui ne jouent pas comme Pape (Amagou). Il communique avec les joueurs à l’hôtel, sur le banc, dans les vestiaires. Ces joueurs-là ont connu ces situations (NDLR : Pape-Philippe Amagou a été champion avec Le Mans, Nancy et Limoges). Ils ont une capacité d’analyse qui est immédiate, pertinente. Ils peuvent divulguer des conseils aux plus jeunes. C’est toujours un plus mais en face il y en a aussi beaucoup (sourire). Je sollicite Pape, par exemple pour la vidéo. Quel est ton point de vue ? S’il y a un petit truc à gagner qui vient de son expérience, je le prends. Sans même donner de conseils, sa seule présence peut-être rassure. Bon, ça fait un moment qu’on ne l’utilise plus et ça ne serait pas de bon ton de faire appel à lui à ce moment-là. »

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Sur les blessures de Justin Cobbs (cuisse) et Romeo Travis (cheville) :

« Ça s’est passé hier (lundi) donc ils ont encore quelques douleurs. J’espère que demain (aujourd’hui), ils seront en pleine possession de leurs moyens pour disputer la rencontre. Ce sont les aléas que l’on peut difficilement contrôler. La seule chose à faire, c’est qu’ils fassent les soins, qu’ils passent entre les mains des médecins et du kiné, qu’ils se reposent, en espérant que demain ils soient opérationnels. »

Sur la blessure de Terry Tarpey (genou) arrêté depuis la mi-avril :

« Ça va mieux. Forcément il ne pourra pas jouer. Ça a bien évolué tout au long des mois et je pense qu’il sera vraiment opérationnel pour la saison prochaine. »

Sur le fait que Monaco se plaint depuis le début des playoffs de l’arbitrage :

« Ce que je vois c’est que certes il y a de l’agressivité de la part de Monaco mais il y a des fautes et des fautes qui ne sont pas sifflées non plus

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Photo: LNB, Hervé Bellenger