Après Levallois et Le Portel, Le Mans a enchaîné hier soir une troisième victoire de suite face à Cholet (81-75) en faisant la différence en première mi-temps (48-32) et en évitant ensuite le retour complet de son rival régional. Point commun à ces succès, le coach Eric Delord qui a remplacé au pied levé Dounia Issa qui a été démis de ses fonctions après un départ très laborieux et une déroute à Dijon. Le MSB avait annoncé son passage comme un intérimaire et le come back de JD Jackson était dans les tuyaux. Pas impossible que le club change de stratégie.
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A propos de la physionomie du match.
Cholet n’est pas cinquième pour rien. Quand je vois qu’il manque (Chris) Horton, ils sont vraiment très difficiles à manœuvrer. En plus des joueurs étaient un peu en difficulté sur le tir, je pense à (Michael) Stockton qui l’est depuis le début de saison à trois-points, ce soir il fait 3 sur 4. Ils reviennent un peu comme ça. De manière globale, on a réussi à contrôler sur la deuxième mi-temps car on ne prend pas d’éclats, ils reviennent petit à petit, mais on est dans le match, on continue à faire tourner l’effectif. Au final, ça a payé mais effectivement c’est un peu chaud à la fin. L’objectif était déjà de contrôler le rebond parce que c’est la meilleure équipe du championnat sur le rebond offensif. Ça a été chose faite. Ensuite, on voulait courir car ils sont tellement agressifs sur le rebond offensif qu’il y avait beaucoup d’espaces derrière pour courir. On a bien réussi en première mi-temps, un peu moins en deuxième.
Le choix de ne pas faire jouer DJ Stephens :
Il y a plusieurs choses. La première c’est que j’avais besoin de taille. Je craignais aussi la taille sur les postes arrière de Cholet et sur la pression qu’ils pouvaient nous mettre. Donc je voulais m’assurer que l’on puisse avoir deux meneurs porteurs de balle assez souvent sur le terrain. Il y a donc une partie tactique mais je voulais aussi donner le temps à DJ de revenir et de s’intégrer parfaitement dans l’effectif car il a été beaucoup blessé depuis le début de saison. Lui aussi est un leader de vestiaires, il a eu un comportement exemplaire toute la semaine alors qu’il l’a su assez tôt. Quand un leader d’équipe se permet d’avoir ce comportement-là, je peux vous dire que ça facilite le travail.
A propos des trois victoires de suite :
On travaille toute la semaine comme on n’a pas de coupe d’Europe, on a le temps d’envisager des scénarios, de travailler des points précis, ce qui nous permet d’être assez préparé. On a toujours un plan de jeu en tête mais pour être honnête, on a un plan B, un plan C, et on passe au plan suivant si ça ne se passe pas comme prévu. Déjà, il faut prendre en compte le fait qu’on n’a plus de blessés, ce qui est quelque chose d’extrêmement important. Tout le monde est en forme. Après, on a essayé de rééquilibrer l’équipe. C’est pour ça que Terry (Tarpey) joue beaucoup 4. Ce qui nous apporte cette menace en poste 4 que n’a pas Jacques Alingue, qui apporte par ailleurs mais qui n’a pas ça. Ce que j’aime le plus c’est que globalement, on joue juste. On ne force pas grand-chose même les fois où ça ne s’est pas passé comme on a voulu.
A propos de Brandon Taylor et Antoine Eito :
Brandon se pose des questions, essaye de trouver les meilleures choses. Quand il voit un joueur qui n’a pas touché le ballon sur plusieurs possessions, il n’hésite pas à venir me voir. Qu’est-ce que je peux appeler pour lui ?, par exemple. C’est son état d’esprit et c’est intéressant. Antoine est un joueur qui est important pour l’équipe, de par son investissement, de par sa compréhension des choses. Il comprend parfaitement les options, il essaie de les appliquer au mieux. Il joue avec beaucoup de justesse depuis quelques matches. Ce soir, ça a un petit peu moins souri pour lui (NDLR : 0/5 aux shoots) mais je ne m’en fais pas ni pour demain, ni pour après-demain.
A propos de Valentin Bigote, meilleur marqueur manceau avec 18 points à 7/12 aux tirs :
Au-delà de son tir à trois-points, Val a cette particularité d’être très percutant, il va très vite. Sur des joueurs qui sont certes costauds, athlétiques, qui peuvent nous impacter physiquement, Val se faufile comme une anguille. Je pense qu’il aime bien ce genre de choses, en fait. Il faut que je lui en parle d’ailleurs, qu’il me dise un petit peu.
Sur son devenir comme coach principal :
C’est une bonne question, il faut demander à mon président. Les résultats sont éphémères… J’espère que l’on va gagner le plus longtemps possible mais un jour ou l’autre, on va perdre. Là où je me sens à l’aise c’est au travail journalier avec les gars, avec le staff. Les victoires et les défaites, oui, c’est important mathématiquement mais au final c’est tout ce qui se passe avant. C’est passionnant ça.
Sur un éventuel stress d’être devenu coach principal :
J’ai l’air stressé ? (sourire) Je suis très serein sur le match car on a très bien travaillé avant. On arrive, on a le sentiment qu’on est prêt. Après forcément, on s’adapte durant le match, il y a des choses qu’on n’avait pas prévu (…) Si je sens qu’il faut que je les harangue, je vais le faire mais ma personnalité, ce n’est pas forcément ça. Je vais rester tel que je suis. Zeljko Obradovic, qui est le meilleur coach de l’histoire en Europe, harangue pas mal ses joueurs et de l’autre côté Ettore Messina, qui est peut-être le deuxième meilleur coach de l’histoire en Europe, est très calme. C’est ce qui nous correspond que les joueurs aiment aussi voir.
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A propos de la physionomie du match.
Cholet n’est pas cinquième pour rien. Quand je vois qu’il manque (Chris) Horton, ils sont vraiment très difficiles à manœuvrer. En plus des joueurs étaient un peu en difficulté sur le tir, je pense à (Michael) Stockton qui l’est depuis le début de saison à trois-points, ce soir il fait 3 sur 4. Ils reviennent un peu comme ça. De manière globale, on a réussi à contrôler sur la deuxième mi-temps car on ne prend pas d’éclats, ils reviennent petit à petit, mais on est dans le match, on continue à faire tourner l’effectif. Au final, ça a payé mais effectivement c’est un peu chaud à la fin. L’objectif était déjà de contrôler le rebond parce que c’est la meilleure équipe du championnat sur le rebond offensif. Ça a été chose faite. Ensuite, on voulait courir car ils sont tellement agressifs sur le rebond offensif qu’il y avait beaucoup d’espaces derrière pour courir. On a bien réussi en première mi-temps, un peu moins en deuxième.
Le choix de ne pas faire jouer DJ Stephens :
Il y a plusieurs choses. La première c’est que j’avais besoin de taille. Je craignais aussi la taille sur les postes arrière de Cholet et sur la pression qu’ils pouvaient nous mettre. Donc je voulais m’assurer que l’on puisse avoir deux meneurs porteurs de balle assez souvent sur le terrain. Il y a donc une partie tactique mais je voulais aussi donner le temps à DJ de revenir et de s’intégrer parfaitement dans l’effectif car il a été beaucoup blessé depuis le début de saison. Lui aussi est un leader de vestiaires, il
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