Aller au contenu

Espagne: Jonathan Jeanne (Palma de Majorque): « Je ne me sens pas malade au point de mourir »

Une page complète de basket dans le quotidien Le Monde. C’est si rare. Surtout qu’il ne s’agit pas d’un sujet autour de la NBA. Et même pas sur un club ou un joueur de Jeep Elite. Mais la mésaventure de Jonathan Jeanne, immense albatros de 2,18m et 21 ans intéresse les médias généralistes depuis que

Une page complète de basket dans le quotidien Le Monde. C’est si rare. Surtout qu’il ne s’agit pas d’un sujet autour de la NBA. Et même pas sur un club ou un joueur de Jeep Elite. Mais la mésaventure de Jonathan Jeanne, immense albatros de 2,18m et 21 ans intéresse les médias généralistes depuis que ses rêves de jouer en NBA -il était attendu au premier tour malgré un manque évident de vécu- se sont brisés sur un constat terrible: le Syndrome de Marfan, une maladie héréditaire des tissus conjonctifs potentiellement mortelle surtout quand on pratique intensément un sport comme le basket.

Les spécialistes français ont confirmé le diagnostic des médecins américains consultés par la NBA mais un autre professeur de l’université de Stanford lui a donné le feu vert pour reprendre son activité de toujours. Alors que son agent d’alors Bouna Ndiaye lui avait proposé une reconversion dans sa société tout comme son club, Le Mans SB, l’Antillais a changé de « conseiller » et signé dans une équipe moyenne (12e, 6 victoires et 6 défaites) de LEB Gold, Iberostar Palma de Majorque.

« Je ne me sens pas malade au point de mourir ; je ne me sens pas malade du tout. Le basket, c’est tout ce que j’ai fait de ma vie. Je ne l’envisage pas sans cela », indique Jonathan au reporter du quotidien du soir. « Grâce à Dieu, je me sens bien, je n’ai pas de problème. Je m’entraîne normalement, je n’y pense jamais en fait. Je dois juste éviter de manger salé et prendre des bêtabloquants. Toutes les six semaines, je fais un check-up complet. On mesure mon aorte abdominale. Il y a un spécialiste de Marfan sur l’île, on dirait que tout était planifié. Il m’assure que le risque d’avoir un problème est de 0% à 1 %. Mais il ne faut pas penser au drame. La vie est un combat: soit tu perds, soit tu gagnes. »

Jonathan Jeanne rêve toujours des sommets mais pour l’instant son temps de jeu se limite à 14′ par match pour 4,6 points et 3,5 rebonds. Et beaucoup de ceux qui l’ont côtoyé croisent les doigts en espérant qu’il n’a pas fait le mauvais choix.

Commentaires

Fil d'actualité