Ce soir, le FC Barcelone reçoit le Real Madrid pour ce qui est El Clásico du basket espagnol, la copie conforme de la rivalité qui est magnifiée dans le football.
Si l’on décortique les résultats, on s’aperçoit que le Real a été dominateur aussi bien en saison régulière de la Liga ACB (68 victoires, 1 nul, 58 défaites) qu’en playoffs (40-36). Et pourtant, c’est le Barça qui mène la danse (153-3-149) grâce à sa suprématie en Euroleague (16-15) et surtout en Copa del Rey (37-21). La SuperCoupe (5-5) et l’obscure Copa Principe de Asturias (1-0 pour le Barça) complètent le palmarès.
On retiendra aussi que c’est le Real qui a mis les deux plus gros piquettes à son rival avec 60 points d’écart, en 1973 (125-65) et en 1977 (13 mars 1977).
Ce 127e Clásico est exceptionnel puisqu’il se jouera à huis clos mais Pablo Laso, le coach du Real, estime qu’il conserve tout son sel.
« Un ‘Clásico’ est toujours un ‘Clásico’, nous sommes dans une situation particulière, sans public. Hier j’ai lu que Saras (Jasikevicius, l’entraîneur du Barça) disait que le manque de public fait perdre l’émotion, l’ambiance. J’espère que tout ça pourra revenir le plus tôt possible, mais c’est toujours un Barcelone-Real Madrid, ce sont de grands matchs et nous devons jouer à un bon niveau si nous voulons gagner. »
