Coach adjoint aux Toronto Raptors et principal de l’équipe nationale espagnole, Sergio Scariolo est confiné au Canada et comme chacun, il ne sait pas ce que demain sera fait.
« Nous attendons des nouvelles. Nous communiquons très souvent au sein du staff d’entraîneurs des Raptors, nous avons une communication quotidienne », explique t-il à l’agence Efe. « Et nous espérons qu’ils nous diront quelque chose sur la compétition. Pour le moment, il n’y a vraiment aucune prévision. Le sentiment est que tout le monde essaie d’exploiter toutes les ressources pour pouvoir relancer la compétition mais on ne sait pas quand. Et on ne sait surtout pas si la situation sanitaire se prolongera trop longtemps pour qu’il n’y ait pratiquement aucune possibilité de rattacher cette année à la prochaine, qui devrait déjà commencer tard. »
Alors que son collègue français Vincent Collet a été reconduit à la tête des Bleus au moins jusqu’aux JO de Tokyo en 2021, l’Italien est toujours dans l’expectative quant à la prolongation de son contrat avec la Rioja.
« Je ne sais pas vraiment où on en est car c’est une affaire entre la Fédération et mon représentant. J’ai fait un grand effort diplomatique à la fois chez moi et avec les Raptors pour qu’il y ait une disponibilité. Évidemment, nous avons dû trouver une série d’accords avec les Raptors pour que leur sacrifice ait une compensation. Honnêtement, je ne me sens pas anxieux ou pressé. J’ai fait ce que j’ai pu faire de ce côté-ci, et j’ai évidemment dû faire un sacrifice important, mais cela a été encore plus facile que je ne le pensais. Quand ils (la fédération) voudront faire face au problème, ils y feront face. Et j’ai eu beaucoup de soutien de ma famille qui est aussi l’un des grands sacrifiés du double emploi. »
Et comme tout le monde dans cette période très spéciale, Sergio Scariolo a des fourmis dans les jambes:
« Évidemment, il me manque le terrain, le ballon me manque, le basket-ball non pas comme une étude, un projet, une analyse ou un basket-ball informatique, mais un vrai basket. C’est ce qui me manque le plus. »
Photo: FIBA