Mercredi soir, le coach Ettore Messina a pointé du doigt le manque de caractère de l’Olimpia Milan, battu dans le derby d’Euroleague contre la Virtus Bologne et pour la troisième fois consécutive à la maison (59-64).
Cela faisait 25 ans que les deux équipes ne n’étaient plus affrontées sur la scène européenne. Ce classique italien ne restera pas dans les annales du basket – si ce n’est quelques coups de magie de Milos Teodosic, 15 points à 5/6 derrière l’arc – mais la Virtus Bologne a eu le mérite de réaliser un superbe match défensif pour l’emporter sur le parquet milanais (59-64).
De son côté, Milan traverse une crise importante. Mercredi soir, l’Olimpia a subi sa troisième défaite consécutive de la saison à domicile après être tombé face au FC Barcelone et au Real Madrid. De quoi inquiéter son coach Ettore Messina, qui a zappé l’interview d’après-match, avant de s’expliquer en conférence de presse.
« Nous sommes mentalement faibles. Quand les choses tournent mal, nous nous effondrons. Nous avons l’air très tristes, très déprimés. Nous refusons de prendre des décisions et des tirs. Nous jouons avec un sentiment de tragédie. Ce n’est pas utile de pointer du doigt des joueurs. Quand une équipe joue mal, c’est la responsabilité de l’entraîneur. Donc, c’est ma responsabilité de travailler pour que nous puissions surmonter cette période. Marquer 60 points à domicile n’est pas un mince problème. Il y a un problème dans la création, et si nous laissons passer les momentums, nous ne pourrons pas gagner. Les fans ont des raisons d’être en colère, bouleversés, et pensent peut-être que la saison est déjà terminée. Nous connaissons certaines des raisons pour lesquelles nous avons du mal en Euroleague. Mais en même temps, nous devons faire beaucoup mieux. »
Après sept journées, l’Olimpia Milan (3-4) pointe à la 13e place de l’Euroleague avec le même bilan… que son adversaire du soir, la Virtus Bologne (3-4).
Photo : Ettore Messina (Thomas Savoja)
