Photo d’ouverture : Nicolas Lang – Limoges (Photo : BCM Gravelines-Dunkerque)
Il s’agit sans doute de l’un des gestes techniques les plus simples du basket, puisque le tir s’effectue sans pression défensive. Et pourtant… Et pourtant, dans le basket de haut niveau, il ne se réussit en moyenne qu’environ 3 lancers francs sur 4 tentés. Avec des disparités selon les championnats – et les individus !
Dans ce dossier en trois parties, nous vous proposons pour commencer une étude comparative des divers championnats français de haut niveau sous l’angle du lancer franc : Jeep Élite, Pro B, Nationale masculine 1, Espoirs, LFB et Ligue 2. Où l’on verra, entre autres, que la femme n’a rien à envier à l’homme, bien au contraire…
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Dans une interview qu’il nous a accordé sur le sujet qui nous intéresse ici (et que vous pourrez retrouver après-demain), George Eddy le souligne : « le lancer franc est le geste le plus simple à effectuer au basket. Mais, mentalement, cela peut être difficile ».
Et, lorsque l’on y regarde bien, le lancer franc est effectivement un art difficile. Pour un Nicolas Lang au presque parfait (Limoges, 54 réussis sur 55 tentés cette saison, soit 98,2 % de réussite), combien de Fernando Raposo (sans club actuellement, 39,8 % aux lancers francs sur 253 matchs de Jeep Élite) ou d’Alpha Kaba (Nanterre, 11/31 cette saison, 35,5 %) ?
Pour nous faire une idée de cette problématique, nous avons compilé les statistiques aux lancers francs (arrêtées au 15 avril) de divers championnats français et européens, en déterminant par ailleurs les clubs et joueurs/joueuses avec les meilleurs et plus mauvais pourcentages dans cet exercice. Dans cette première partie, nous nous concentrons sur les championnats français masculins et féminins.
Quel est le championnat français avec le meilleur pourcentage aux lancers francs ?
Il est fréquent d’entendre dire que les femmes sont plus adroites que les hommes aux lancers francs. Qu’en est-il réellement, en comparant l’ensemble des championnats professionnels français (Jeep Élite, Pro B et Nationale 1 pour les hommes, LFB et Ligue 2 pour les femmes) ?
Matchs joués | LF réussis | LF tentés | Pourcentage | |
LFB | 20,83 | 3005 | 3897 | 77,11% |
Jeep Élite | 16,22 | 4278 | 5727 | 74,70% |
Pro B | 15,88 | 3947 | 5300 | 74,47% |
LFB2 | 21,5 | 2999 | 4155 | 72,18% |
NM1 B | 23,85 | 4548 | 6305 | 72,13% |
NM1 A | 21,71 | 3985 | 5714 | 69,74% |
Espoirs | 12 | 2817 | 4300 | 65,51% |
Les stats sont claires : oui, les meilleures équipes féminines sont plus adroites aux lancers francs que leurs homologues masculins. La LFB devance la Jeep Élite de 2,4 %, un écart assez conséquent. Bémol : les filles jouent avec un ballon plus petit (taille 6, 23,8 cm de diamètre, contre taille 7, 24,8 cm, pour les garçons), « avantage » compensé par la plus petite taille de mains, en moyenne, des femmes.
Cela étant dit, ce tableau montre également un élément très important : plus le niveau global de la compétition est élevé, plus les pourcentages d’adresse aux lancers francs sont importants. Ainsi, la Jeep Élite devance la Pro B qui elle-même devance la Nationale 1 (où l’on constate une assez importante différence entre les deux poules) et le championnat Espoirs, qui vient loin derrière. De même, chez les filles, la LFB surpasse la Ligue 2 féminine, dont le taux de réussite aux lancers francs se situe quelque part entre celui de la Pro B et celui de la NM1.
Il faut donc insister sur cet aspect : oui, les meilleures féminines sont plus adroites aux lancers francs, mais les niveaux inférieurs féminins ne sont pas plus adroits dans cet exercice que les meilleurs niveaux masculins.
Quant au faible niveau de pourcentage du championnat Espoirs, il met à la fois en lumière le fait que les joueurs qui y évoluent, ayant tous moins de 21 ans et parfois guère plus de 16, sont loin d’être « finis » sur le plan technique et l’aspect psychologique du lancer franc : un jeune joueur se laissera plus facilement envahir par ses émotions au moment de tenter un lancer franc crucial qu’un joueur chevronné – une dimension valable chez les garçons comme chez les filles.
Quelle est l’évolution de l’adresse aux lancers francs en Jeep Élite ?
Avouons que c’est là l’une des surprises, pour nous, de cette étude. Nous nous sommes posé la question (merci à George Eddy pour l’idée) de savoir si le pourcentage de réussite aux lancers francs en Jeep Élite avait évolué au fil des saisons. Le résultat est édifiant :
2020-21 | 74,70% |
2019-20 | 75,13% |
2018-19 | 73,34% |
2017-18 | 72,90% |
2016-17 | 71,74% |
Pourcentage de réussite aux lancers francs par saison en Jeep Élite
Si l’on peut au moins en partie mettre la petite baisse constatée entre la saison dernière et l’actuelle sur le déroulement on ne peut plus saccadé du championnat et sur les perturbations liées à la pandémie, force est de constater que la Jeep Élite pour le reste est en constants progrès dans l’exercice des lancers francs, ayant gagné quasiment 3,5 % de réussite en l’espace de 4 saisons. Dont pratiquement 2 % de plus entre 2018-19 et 2019-20.
Comment expliquer cette progression ? Il n’est pas impossible que le huis-clos ait un impact, les joueurs évoluant à l’extérieur n’ayant pas à faire face à la pression du public au moment de tenter un lancer franc. Mais ce n’est certainement pas la seule raison à ce progrès. La hausse des budgets (du moins avant la crise liée à la pandémie…) permet le recrutement de joueurs de meilleur niveau – et l’on verra au fil de cette étude que, sauf exception, les meilleurs joueurs sont également souvent les meilleurs tireurs de lancers francs. On peut également penser qu’un meilleur travail est effectué sur le lancer franc à l’entraînement, mais ce serait négliger le fait que tous les joueurs s’activent à cet exercice depuis belle lurette.
Quels sont les clubs les plus (et les moins) en réussite dans cet exercice ?
Comme dans toute catégorie statistique, il y a des premiers et des derniers en matière de pourcentage aux lancers francs. Mais est-ce que cela est corrélé au classement d’un club ? La situation n’est pas la même selon les championnats étudiés.
Commençons par la Jeep Élite, en consultant le « top 3 » et le « flop 3 » des clubs en la matière :
Club | LFs réussis/tentés | Pourcentage | Classement |
Limoges | 243/305 | 79,70% | 8 |
Strasbourg | 212/267 | 79,40% | 3 |
Villeurbanne | 222/285 | 77,90% | 5 |
Champagne Basket | 262/372 | 70,40% | 15 |
Cholet | 192/279 | 68,80% | 14 |
Roanne | 249/366 | 68,00% | 9 |
Premier constat : entre les meilleures équipes aux lancers francs et les moins adroites, il y a quelque chose comme 10 % d’écart. Ce qui peut créer un différentiel de points considérable : entre un Strasbourg qui a tenté 267 lancers et en a réussi 212 et un Cholet qui en a tenté 279 (soit 12 de plus) et réussi 192 (soit 20 de moins), la différence peut expliquer une ou plusieurs victoires d’écart entre les deux équipes. Du reste, on constate que les trois meilleures équipes aux lancers francs de Jeep Élite (au 15 avril) figuraient dans la première partie du classement alors que les trois moins adroites se situaient dans la deuxième.
En Pro B, la différence est encore plus flagrante. Les trois meilleures équipes aux lancers francs présentent un taux de réussite similaire à celui du « top 3 » de Jeep Élite, alors que les trois moins bonnes se montrent moins adroites que la plus mauvaise dans l’exercice de la première division.
Club | LFs réussis/tentés | Pourcentage | Classement |
Saint-Quentin | 203/255 | 79,60% | 1 |
Quimper | 254/321 | 79,10% | 3 |
Evreux | 215/274 | 78,50% | 9 |
Lille | 165/243 | 67,90% | 12 |
Antibes | 200/308 | 64,90% | 16 |
Poitiers | 180/279 | 64,50% | 18 |
Plus flagrant encore, les équipes enregistrant le meilleur pourcentage de réussite figurent tout en haut du classement, à l’inverse de ce que l’on constate pour le « flop 3 ».
En LFB, les pourcentages de réussite aux lancers francs sont plus élevés qu’en Jeep Élite, avec ses trois premiers clubs au-dessus de la barre des 80 % de réussite. Et même les clubs les moins réalistes dans l’exercice présentent un bilan correct, aucune équipe ne tirant à moins de 72 %, soit pratiquement 3 lancers francs réussis sur 4 tentés.
Club | LFs réussis/tentés | Pourcentage | Classement |
Asvel féminin | 322/379 | 84,96% | 3 |
Charleville | 216/262 | 82,44% | 10 |
Bourges | 322/399 | 80,70% | 1 |
Basket Landes | 247/333 | 74,17% | 2 |
Villeneuve d’Ascq | 287/388 | 73,97% | 4 |
Roche Vendée | 250/344 | 72,67% | 6 |
En revanche, il est intéressant de constater que, à la différence des championnats masculins, le pourcentage de réussite aux lancers francs n’a pas vraiment d’impact sur le classement des équipes de LFB. Certes, deux des trois premiers au classement figurent dans notre « top 3 », mais ils y sont accompagnés du 10e (au moment de l’arrêt de nos statistiques) alors que deux des quatre premières équipes au classement figurent dans le « flop 3 ».
Quelles sont les meilleures (et les moins bonnes) équipes, toutes compétitions confondues ?
Comme nous l’avons vu, les clubs de LFB dominent le secteur de la réussite aux lancers francs, suivis par des clubs des deux premières divisions masculines.
On notera également que les meilleurs clubs de Ligue 2 féminine et de Nationale 1 masculine font partie des dix équipes les plus adroites de France.
Club | Championnat | LFs réussis/tentés | Pourcentage |
Asvel féminin | LFB | 322/379 | 84,96% |
Charleville | LFB | 216/262 | 82,44% |
Bourges | LFB | 322/399 | 80,70% |
Limoges | Jeep Élite | 243/305 | 79,70% |
Saint-Quentin | Pro B | 203/255 | 79,60% |
Strasbourg | Jeep Élite | 212/267 | 79,40% |
Quimper | Pro B | 254/321 | 79,10% |
Montbrison | LFB2 | 263/334 | 78,74% |
Evreux | Pro B | 215/274 | 78,50% |
Le Havre | NM1 | 379/483 | 78,47% |
En ce qui concerne les équipes connaissant le moins de réussite dans l’exercice des lancers francs, on constate que les trois dernières sont issues du championnat Espoirs. Avec cette particularité : si l’équipe Espoirs de Roanne est à la même dernière place que l’équipe première, les jeunes de Limoges, 16e de ce classement, pâtissent de la comparaison avec leurs aînés, meilleurs de Jeep Élite dans la discipline.
On remarquera également la présence de quatre équipes de NM1 ainsi que celle des deux équipes, garçons et filles, du Pôle France.
Club | Championnat | LFs réussis/tentés | Pourcentage |
Pôle France | NM1 B | 202/305 | 66,23% |
Challans | NM1 A | 249/376 | 66,22% |
Pont de Cheruy | NM1 B | 270/415 | 65,06% |
Antibes | Pro B | 200/308 | 64,90% |
Les Sables | NM1 A | 252/389 | 64,78% |
Poitiers | Pro B | 180/279 | 64,50% |
Pôle France | LFB2 | 178/287 | 62,02% |
Limoges | Espoirs | 197/328 | 60,10% |
Pau | Espoirs | 106/181 | 58,60% |
Roanne | Espoirs | 100/188 | 53,20% |
Quels sont les joueurs et joueuses les plus (et les moins) en réussite par championnat ?
Après les clubs, les joueurs et joueuses. Dans cette optique, le premier nom qui vient à l’esprit est bien évidemment celui de Nicolas Lang, l’arrière de Limoges, qui conjugue le lancer franc au presque parfait, n’en ayant raté qu’un seul sur 55 en ce début de saison.
Mais, en Jeep Élite, il n’est pas le seul à se distinguer, des joueurs comme Brandon Jefferson (Strasbourg) ou Scott Bamforth (Le Mans) n’ayant éparpillé que 3 de leurs tentatives sur un volume de lancers francs comparable.
À l’autre bout du spectre, l’on pourrait être surpris de ne pas retrouver dans notre « flop 3 » Wilfried Yeguete (Monaco), mais l’intérieur, s’il présente un pourcentage peu brillant (44 %) n’y figure pas tout simplement parce qu’il n’a pas tenté assez de lancers francs (16 en 16 matchs aujourd’hui, pour 7 réussites). Et les trois membres involontaires de ce « flop 3 » ne font pas vraiment mieux, notamment Alpha Kaba, qui rate pratiquement 2 lancers sur 3 tentés.
Joueur | Club | LFs réussis/tentés | Pourcentage |
Nicolas Lang | Limoges | 54/55 | 98,20% |
Brandon Jefferson | Strasbourg | 49/52 | 94,20% |
Scott Bamforth | Le Mans | 43/46 | 93,50% |
Nanta Diarra | Cholet | 12/24 | 50,00% |
Luke Fischer | Orléans | 14/29 | 48,30% |
Alpha Kaba | Nanterre | 11/31 | 35,50% |
En Pro B, l’on trouve le seul joueur qui, au moment où nous avons arrêté nos stats, était encore à 100 %, le Bosnien Filip Adamovic (Gries-Oberhoffen). Certes, il a depuis raté deux tentatives (57/59, soit 96,6 %) mais réussir 35 lancers de suite en match n’est pas donné à tout le monde. Quant à l’inusable Mo Koné, il prouve que l’on peut être un intérieur de grande taille tout en se montrant précis dans l’exercice. En quelque sorte l’exact opposé des membres du « flop 3 », tous joueurs intérieurs mais ratant a minima un lancer sur deux.
Joueur | Club | LFs réussis/tentés | Pourcentage |
Filip Adamovic | Gries-Oberhoffen | 35/35 | 100,00% |
Benjamin Monclar | Blois | 36/38 | 94,70% |
Mo Koné | Vichy-Clermont | 33/35 | 94,30% |
Etienne Ca | Antibes | 13/26 | 50,00% |
Kevin Dinal | Gries-Oberhoffen | 21/42 | 50,00% |
Amin Stevens | Rouen | 28/61 | 45,90% |
Du côté de la LFB, deux joueuses, KB Sharp et Kristina Higgins, émargent à 100 % de réussite, mais sur de petits volumes de tentatives : la première a joué 22 matchs, la seconde 21. À ce titre, les 41 tentatives en 10 matchs de Cheyenne Parker sont plus « parlantes », notamment à 95,1 % de réussite. En revanche, même si elles ont elles aussi tiré un faible nombre de lancers, Diandra Tchatouang et Jessica Mavambou font preuve d’une forte maladresse, réussissant à peine un lancer sur trois tentés.
Joueuse | Club | LFs réussis/tentés | Pourcentage |
KB Sharp | Tarbes | 21/21 | 100% |
Kristina Higgins | Roche Vendée | 11/11 | 100% |
Cheyenne Parker | Montpellier | 39/41 | 95,10% |
Djene Diawara | Villeneuve d’Ascq | 23/43 | 53,49% |
Diandra Tchatouang | Montpellier | 7/17 | 41,20% |
Jessica Mavambou | Charnay | 7/17 | 41,20% |
Nous l’avons vu plus haut, le pourcentage global du championnat Espoirs aux lancers francs n’est guère brillant. Et les moins bons clubs de la compétition réussissent à peine plus d’une tentative sur deux. Pour autant, certains joueurs montrent que l’on peut être jeune et adroit aux lancers francs, comme l’intérieur gambien de Boulazac Babacar Mbye, l’arrière palois Maydenn Nnah-Ndong ou le Dijonnais Antoine Rojewski.
Joueur | Club | LFs réussis/tentés | Pourcentage |
Babacar Mbye | Boulazac | 29/34 | 85,30% |
Maydenn Nnah-Ndong | Pau | 32/38 | 84,20% |
Antoine Rojewski | Dijon | 26/31 | 83,90% |
Yasmin Mambo | Limoges | 14/32 | 43,80% |
Wesley Ouatongo | Roanne | 10/24 | 41,70% |
Yvann Mbaya | Chalon | 9/22 | 40,90% |
Quels sont les meilleurs (et moins bons) joueurs et joueuses toutes compétitions confondues ?
Au 15 avril, quatre joueurs et joueuses avaient transformé toutes leurs tentatives de lancer franc – ils ne sont aujourd’hui plus que trois, Filip Adamovic ayant depuis raté deux tirs de réparation. Plus généralement, on notera que les trois championnats professionnels masculins sont représentés aux côtés de la première division féminine.
Joueur | Club | Championnat | LFs réussis/tentés | Pourcentage |
Filip Adamovic | Gries-Oberhoffen | Pro B | 35/35 | 100,00% |
KB Sharp | Tarbes | LFB | 21/21 | 100,00% |
Kristina Higgins | Roche Vendée | LFB | 11/11 | 100,00% |
Jérémy Bichard | Tours | NM1 | 7/7 | 100,00% |
Nicolas Lang | Limoges | Jeep Élite | 54/55 | 98,20% |
Cheyenne Parker | Montpellier | LFB | 39/41 | 95,10% |
Benjamin Monclar | Blois | Pro B | 36/38 | 94,70% |
Mo Kone | Vichy | Pro B | 33/35 | 94,30% |
Brandon Jefferson | Strasbourg | Jeep Élite | 49/52 | 94,20% |
Benjamin Mondésir | Toulouse | NM1 | 15/16 | 93,75% |
Du côté des joueurs et joueuses les moins heureux dans l’exercice du lancer franc, on notera une prépondérance de noms évoluant soit en Espoirs, soit dans les plus petites divisions professionnelles (NM1, Ligue féminine 2), aux côtés de deux joueuses de LFB et d’un joueur de Jeep Élite. Et ils sont quand même trois à réussir moins de 40 % de leurs lancers francs…
Joueur | Club | Championnat | LFs réussis/tentés | Pourcentage |
Serena Manala | Pôle France | LF2 | 8/19 | 42,11% |
Wesley Ouatongo | Roanne | Espoirs | 10/24 | 41,70% |
Jessica Mavambou | Charnay | LFB | 7/17 | 41,20% |
Diandra Tchatouang | Montpellier | LFB | 7/17 | 41,20% |
Yvann Mbaya | Chalon | Espoirs | 9/22 | 40,90% |
Clément Pingault | Vanves | NM1 | 29/71 | 40,85% |
Adèle Dreano-Trecant | Angers | LF2 | 6/15 | 40,00% |
Alpha Kaba | Nanterre | Jeep Élite | 11/31 | 35,50% |
Eve de Chrisophie Mahoutou | Reims | LF2 | 7/20 | 35,00% |
Grégory Bengaber | Tarbes | NM1 | 10/33 | 30,30% |
Demain, la suite de notre étude avec une analyse des championnats européens et des principales coupes d’Europe
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Dans une interview qu’il nous a accordé sur le sujet qui nous intéresse ici (et que vous pourrez retrouver après-demain), George Eddy le souligne : « le lancer franc est le geste le plus simple à effectuer au basket. Mais, mentalement, cela peut être difficile ».
Et, lorsque l’on y regarde bien, le lancer franc est effectivement un art difficile. Pour un Nicolas Lang au presque parfait (Limoges, 54 réussis sur 55 tentés cette saison, soit 98,2 % de réussite), combien de Fernando Raposo (sans club actuellement, 39,8 % aux lancers francs sur 253 matchs de Jeep Élite) ou d’Alpha Kaba (Nanterre, 11/31 cette saison, 35,5 %) ?
Pour nous faire une idée de cette problématique, nous avons compilé les statistiques aux lancers francs (arrêtées au 15 avril) de divers championnats français et européens, en déterminant par ailleurs les clubs et joueurs/joueuses avec les meilleurs et plus mauvais pourcentages dans cet exercice. Dans cette première partie, nous nous concentrons sur les championnats français masculins et féminins.
Quel est le championnat français avec le meilleur pourcentage aux lancers francs ?
Il est fréquent d’entendre dire que les femmes sont plus adroites que les hommes aux lancers francs. Qu’en est-il réellement, en comparant l’ensemble des championnats professionnels français (Jeep Élite, Pro B et Nationale 1 pour les hommes, LFB et Ligue 2 pour les femmes) ?
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