Invité dans l’émission le Super Moscato Show sur RMC, Evan Fournier a été amené à évoquer l’équipe de France de basket et son actualité. Les absences, les médailles, l’Euro 2022… Tout y est passé.
De passage sur les ondes de la radio RMC, dans l’émission le Super Moscato Show, Evan Fournier a répondu à une multitude de questions, notamment sur l’équipe de France, à quelques mois seulement du prochain EuroBasket. Avec un peu plus de recul que lors de sa réaction à chaud, l’arrière des Bleus est revenu sur les forfaits de Nicolas Batum et de Nando De Colo, ainsi que sur l’incertitude qui règne autour du cas Rudy Gobert, qui n’a pas encore donné sa décision.
« C’est une décision personnelle mais il n’y a jamais de bon été pour couper parce que c’est beau une compétition. Après, Nando (De Colo) et Nico (Batum) sont déjà champions d’Europe. Donc forcément pour eux… Je ne dirais pas que c’est moins important mais la médaille ils l’ont déjà. Et puis mine de rien cela fait 33 ans pour Nico et 34 ans pour Nando. Cela commence à faire.
Sans Rudy, on changerait de profil, on serait un peu moins défensif et il y aurait une moins grande présence mais on a vraiment des atouts pour que l’on soit forts. Il y a des vrais gars à l’intérieur derrière Rudy comme Moustapha Fall ou Vincent Poirier. Et puis on ne remplace pas un joueur par un joueur, c’est toujours un travail d’équipe. On a un très gros réservoir. »
Malgré ces absences, la France reste-elle l’une des équipes favorites de cet Euro 2022 ? Evan Fournier a tranché et la réponse est non ! Pour autant, il ne cache pas son ambition de remporter, enfin, une médaille d’or avec les Bleus.
« Bah non, s’il manque la moitié de l’équipe non, la France n’est pas favorite de l’Euro. Mais ce n’est pas plus mal. Parfois c’est bien aussi de ne pas être favori.
[Quatre médailles avec les Bleus mais jamais en or, une obsession?] Oui ! Fort, fort, fort ! Chez les jeunes aussi j’ai fini vice-champion d’Europe donc je n’ai jamais eu de médaille d’or. [Le chat noir des Bleus ?] C’est ça, c’est moi (rires). Il faut peut-être que je dégage. Qui sait?
Non, la médaille d’argent de Tokyo ne vaut pas une médaille d’or, car tu ne gagnes pas. Oui c’est une très belle médaille et c’est une belle compétition. Mais tu ne gagnes pas, tu n’es pas sur le sommet de la montagne, tu n’entends pas La Marseillaise, tu ne vas pas à l’Elysée. »
Photo : Evan Fournier (FIBA)