Les Bleues ont tout fait plus haut, plus vite et plus fort et jamais les Hongroises n’ont pu contester leur supériorité. Individuellement, Emmanuelle Tahane (17 points, 9 rebonds, 22 d’éval) et Awa Trasi (10 points et 12 rebonds) ont les meilleurs chiffres, mais c’est tout un rouleau compresseur qui a fait un énorme chantier pendant quarante minutes.
En demi-finale les Françaises vont affronter samedi l’Italie vainqueur de l’Espagne, 71-62. Cette équipe là peut aller très loin car outre son formidable potentiel athlétique, elle possède un fort QI basket et la capacité à rester concentré jusqu’au bout.
Contrairement à la veille, c’est grâce à une belle adresse (57,8%) que les Bleues ont marqué le double de points (28-14) que leurs adversaires dans le premier quart-temps et démontré leurs intentions. Avec 8 points, Awa Trasi avait été la plus productive.
Si les Françaises baissaient un peu pied en attaque, leur solidité défensive leur permettait de conserver leur acquis et même de le faire fructifier. Emmanuelle Tahane a le chic pour trouver les bonnes positions sous le cercle où ses qualités physiques font merveille à la finition. A la mi-temps, les Hongroises, dévorées au rebond (32 à 15) et qui n’avaient marqué que 4 points dans la deuxième tranche de dix minutes, savaient que les carottes étaient cuites et même brûlées (46-18).
Le coach Jérôme Fournier pouvait faire appel à l’ensemble de ses joueuses, toutes jouaient avec application sans prendre pitié pour les Magyars. Après trois-quarts temps, la France avait toujours inscrit exactement le double de points (62-31). Et ce fut pire dans le dernier quart-temps. Les Hongroises ont mis 8 minutes pour marquer un point! Et il n’y a pas eu d’autres paniers… Honnêtement, il était temps que ça s’arrête. Une Hongroise pleurait sur le banc, quelques unes étaient nerveuses. Bref, une sale soirée !
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Photo: Océane Monpierre, FIBA