Photo : Une image que l’on souhaite revoir ce soir (FIBA Europe)
Finaliste malheureuse des quatre dernières éditions de l’EuroBasket féminin, l’équipe de France a ce soir l’occasion de « briser la malédiction » face à l’un de ses adversaires les plus coriaces, la Serbie. De l’intensité, de la défense, de l’adresse, de la rage de vaincre, voilà ce qu’il faudra aux Bleues pour s’imposer. Des arguments dont elles ne manquent pas. Mais les joueuses de Marina Maljkovic n’ont pas grand-chose à leur envier… Et tout autant envie de gagner.
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Ça y est, elles y sont ! Depuis les premiers jours de la préparation à l’EuroBasket, la finale de cette compétition est l’objectif de toute l’équipe de France. Mais pas seulement la finale ! Car lors des quatre dernières éditions de ce championnat d’Europe, la France est bel et bien arrivée en finale, mais pour s’incliner à chaque fois, face à l’Espagne par trois fois et face à… la Serbie en 2015 !
Une Serbie qui, sous l’égide de Marina Maljkovic, la fille de l’illustre Bozidar, est devenue une habituée des podiums : après le sacre européen de 2015, elle a empilé le bronze aux Jeux olympiques de Rio 2016, puis le bronze à l’Euro 2019. Un adversaire à ne surtout pas prendre à la légère, donc.
Leur parcours
Surtout que, pour arriver en finale, les Serbes n’ont pas eu la partie facile. Après un tour préliminaire dominé sans grandes difficultés (face à l’Italie, après prolongation toutefois, la Grèce et le Monténégro), la Serbie s’est en effet retrouvée dans une partie de tableau effrayante : l’Espagne en quart-de-finale et la Belgique en demi-finale. Et si l’équipe balkanique s’est qualifiée pour la finale, elle a connu de sacrées émotions. Face à l’Espagne, il a fallu que Cristina Ouvina rate un lancer franc à deux secondes de la fin du temps réglementaire pour que les Serbes aient la possibilité de jouer et gagner une prolongation (71-64). Plus stressant encore, les Belges ne se sont inclinées d’un point que parce que le dernier tir réussi par Kim Mestdagh l’a été quelques dizièmes de seconde après la sonnerie finale (74-73).
Face à ce débordement d’émotions, on peut considérer que l’équipe de France a vécu une première partie d’EuroBasket nettement plus sereine. En phase de poule, elle n’a fait qu’une bouchée de la Croatie, de la République Tchèque et de la Russie, avant d’avaler sans guère plus de stress la Bosnie-Herzégovine en quart-de-finale. Il a fallu attendre la demi-finale et l’inattendue Biélorussie pour que les Bleues se retrouvent quelque peu en difficultés, par la faute notamment d’une adresse défaillante (2/13 aux tirs au premier quart-temps, 25/66 au coup de sifflet final).
Les effectifs
L’un des grands points forts de l’équipe de France est de disposer d’une grande profondeur de banc avec 10 ou 11 joueuses quasiment interchangeables – seule Iliana Rupert étant peu sollicitée en sus d’une Olivia Epoupa blessée après deux minutes de jeu lors du premier match et en phase de reprise. Elles sont ainsi 8 joueuses entre 16,7 et 24,4 minutes par match, ce qui garantit une certaine fraîcheur à l’effectif. Et elles sont également 8 (les mêmes) à apporter entre 9,4 et 15,0 d’évaluation par match. Autant dire que le danger peut venir de partout, chez les Bleues. Avec une raquette de très haut niveau, entre Sandrine Gruda, Endy Miyem, Helena Ciak et Alexia Chartereau, aux côtés de lignes arrière où peuvent s’illustrer, chacune dans son registre, des Marine Johannès, Sarah Michel, Gabby Williams, Valériane Vukoslavljevic ou Alix Duchet. Généralement adroite, forte aux rebonds, disciplinée (seulement 11,6 balles perdues par match), l’équipe de France dispose de nombreux atouts. Mais son début de match hésitant face à la Biélorussie montre qu’elle n’est pas à l’abri d’une désillusion en cas d’adresse défaillante ou d’exploit adverse.
Car la Serbie n’est certainement pas un adversaire à prendre à la légère. Du reste, elle ne serait pas en finale après être passée sur le corps des Espagnoles et des Belges sans de grandes qualités. La première étant celle d’évoluer en équipe, ce qui n’a pas toujours été de soi en Serbie. Mais ce que Marina Maljkovic a su tirer de ses troupes. Pour le reste, la Serbie s’appuie principalement sur un très fort cinq majeur (entre 23,5 et 31,0 minutes pour Tina Krajisnik, la naturalisée Yvonne Anderson, Nevena Jovanovic, Sonja Vasic et Jelena Brooks-Milovanovic). Mais il serait fâcheux de négliger les remplaçantes serbes, d’autant que certaines sont bien connues en France, comme Aleksandra Crvendakic ou Ana Dabovic. Cela étant, l’une des forces majeures de la Serbie est sa raquette, où Tina Krajisnik, Sonja Vasic et Jelena Brooks-Milovanovic font souvent régner leur loi.
Le match
Ce soir à 21 heures, l’équipe de France va donc défier celle de Serbie pour une couronne européenne que les deux pays guignent depuis un moment : 2015 pour le dernier titre serbe, 2009 pour la France. L’état de fraîcheur, potentiellement en faveur de la France, jouera dans cette dernière rencontre. Tout comme le contrôle des émotions, un domaine où les Serbes peuvent être avantagées par les sommets de stress qu’elles ont déjà rencontrées dans la compétition.
Sur le plan du jeu, il faudra aux Bleues contenir les assauts de leurs adversaires dans la peinture tout en se méfiant de lignes arrière qui peuvent hausser leur niveau d’adresse – Yvonne Anderson ne passera certainement pas toute sa vie à 14,3 % de réussite à trois-points…
Et les Françaises devront de leur côté faire parler leur défense tout en mettant en attaque le rythme dont elles ont le plus souvent besoin pour s’exprimer au mieux. En profitant de leur profondeur de banc pour tenter d’asphyxier les Serbes.
Une chose semble sûre : pour l’une comme pour l’autre équipe, il faudra lutter avec acharnement pour arracher le trophée tant convoité.
Finale de l’EuroBasket féminin 2021 : France-Serbie, 21 heures sur Canal + Sport et W9
Toutes photos : crédit FIBA Europe
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Ça y est, elles y sont ! Depuis les premiers jours de la préparation à l’EuroBasket, la finale de cette compétition est l’objectif de toute l’équipe de France. Mais pas seulement la finale ! Car lors des quatre dernières éditions de ce championnat d’Europe, la France est bel et bien arrivée en finale, mais pour s’incliner à chaque fois, face à l’Espagne par trois fois et face à… la Serbie en 2015 !
Une Serbie qui, sous l’égide de Marina Maljkovic, la fille de l’illustre Bozidar, est devenue une habituée des podiums : après le sacre européen de 2015, elle a empilé le bronze aux Jeux olympiques de Rio 2016, puis le bronze à l’Euro 2019. Un adversaire à ne surtout pas prendre à la légère, donc.
Leur parcours
Surtout que, pour arriver en finale, les Serbes n’ont pas eu la partie facile. Après un tour préliminaire dominé sans grandes difficultés (face à l’Italie, après prolongation toutefois, la Grèce et le Monténégro), la Serbie s’est en effet retrouvée dans une partie de tableau effrayante : l’Espagne en quart-de-finale et la Belgique en demi-finale. Et si l’équipe balkanique s’est qualifiée pour la finale, elle a connu de sacrées émotions.
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