Retrouvera t-on la France et l’Espagne, les deux favoris, demain en finale de l’EuroBasket? Grèce et Belgique ne l’entendent pas de cette oreille, même si le coach des Belgian Cats, Philippe Mestdagh, est très louangeur à propos des Espagnoles.
« L’Espagne est une machine », déclare t-il dans La Dernière Heure. « Leur quart de finale (+20 face à la Lettonie) est la confirmation qu’elles sont très fortes. Elles ont impressionnantes et contestent chaque action que ce soit une passe, un shoot, un déplacement. Elles mettent une grosse pression en défense. Le jeu intérieur n’est peut-être pas leur point fort malgré Sancho Lyttle, mais leur jeu en périphérie compense largement. Ce sont toutes des joueuses qui évoluent dans des clubs du meilleur niveau européen et elles ont l’habitude de jouer ensemble. »
La force de l’Espagne, c’est donc son jeu extérieur et plus globalement sa défense. Elle ne concède que 54 points en moyenne. Ses trois individualités majeures sont le couteau suisse Alba Torrens (17,3 points), la pivot Sancho Lyttle (14,5 points et 9 rebonds) et la shooteuse Marta Xargay (13,3 points, 53,3% de réussite à trois-points).
Philippe Mestdagh ne se fait pas non plus prier pour complimenter son confrère, Lucas Mondelo:
« C’est sans doute l’un des meilleurs coaches au monde. Il a pu travailler sur le long terme avec ses joueuses et il parvient toujours à tirer le maximum d’elles. Que ce soit avec la sélection ou en club. Il est tactiquement très fort. »
Lucas Mondelo, 50 ans, a remporté avec l’Espagne un titre européen (2013) et une médaille de bronze (2015) ainsi qu’une médaille d’argent au championnat du monde (2014) et une autre aux JO de Rio (2016). Sans oublier l’Euroleague avec Salamanque en 2011 et cette saison avec Koursk et comme pivot Helena Ciak.
Photo: Marta Xargay (FIBA Europe)
