Les Burgiens ont remporté la première manche (86-74) dans une ambiance paisible à Ekinox. Ca sera beaucoup plus volcanique au Sinan Erdem Dome d'Istanbul, qui abrite habituellement Efes et Galatasaray et que Besisktas a investi pour l'évènement plutôt que de rester dans sa salle de 3 200 places. Le coach Dusan Alimpijevic a prévenu à l'issue du match aller :
« À Istanbul, il y aura 17 000 personnes dans notre aréna. Cette saison, nous avons rempli une fois le Sinan Erdem Dome contre Fenerbahçe. Il le sera encore vendredi. Les tribunes nous renvoient une énergie incroyable. »
Comme il l'indique au Progrès, Axel Julien sait à quoi s'attendre en pénétrant dans l'arène :
« Les matchs comme celui qui nous attend, on ne peut pas les vivre en France car il n’y a pas de salle comme celle-là. Et surtout, le public turc est dur. C’est un pays qui adore le sport. Qu’il y ait 500, 1 000, 2 000 ou 16 000 spectateurs, ils mettent le feu. J’ai le souvenir de deux matchs d’Eurocup contre Bursaspor. Ils ne lâchent jamais. Quand leur équipe est à -15, ils se calment un peu mais si elle revient à -10, c’est le feu et il faut avoir les reins solides. »
Comme joueur, le coach Freddy Fauthoux a livré des batailles dans de tels contextes et il sait que pour gagner une Coupe d'Europe il faut passer par-dessus des obstacles de ce type.
« C’est un match hyper-intéressant à jouer dans une salle qui sera contre nous. C’est le genre de moments qui soudent encore plus un groupe et un club. Quand on a connu ces ambiances, on a envie de les revivre. Nous allons à Istanbul très conquérants. Si nous pouvons, nous prendrons la victoire. Il n’est surtout pas impossible de gagner là-bas. »