Frédéric Fauthoux a un début de semaine chargé. Ce mardi, à 19h30, il est à la tête de la JL Bourg qui va jouer son premier match de la (longue) saison régulière d'Eurocup à Hambourg. Demain mercredi, à 15h, la fédération organise à son siège une conférence de presse à 15h pour annoncer l'entraîneur de l'équipe de France qui doit succéder à Vincent Collet et ce serait une immense surprise si ce n'est pas le Landais qui sera l'élu.
Finaliste la saison dernière, la JL est le seul représentant français pour cette cuvée 2023-24 puisque le Paris Basketball a été promu en Euroleague. Elle a pour objectif de figurer au moins en demi-finale avec un effectif profondément remanié.
« Dès qu’on fait une bonne saison, on sait très bien que l’on va perdre des cadres qui vont monnayer leur talent dans des équipes qui ont plus d’argent que la nôtre, explique Frédéric Fauthoux au Progrès. Mais nous pouvons proposer à des joueurs de se développer. Nous ne faisons pas des paris en partant dans l’inconnu. Nous avons toujours l’ambition de gagner un trophée, quelle que soit la compétition. Le projet n’est pas de les mettre en avant mais surtout de construire une équipe qui pourra gagner. Tout le monde doit en tirer les bénéfices ».
Pour commencer, les Burgiens se retrouvent confrontés à Veolia Towers Hambourg, qui vient de battre ce dimanche l'Alba Berlin équipe d'Euroleague, et largement 97-90.
« Le week-end dernier a montré que nous pouvons perdre contre n’importe quelle équipe. Le match d’aujourd’hui a montré que nous pouvons battre n’importe quelle équipe, » a commenté l'arrière américain Brae Ivey évoquant la défaite 89-96 contre Heidelberg en Coupe.
C'est d'ailleurs Brae Ivey qui a été le joueur clé du succès en marquant 12 de ses 22 points au cours du dernier quart-temps ouvert par un 19-2 en faveur d'Hambourg. Il a également enregistré six rebonds, cinq passes décisives et deux interceptions. D'ailleurs, Frédéric Fauthoux a prévenu :
« Leur basket est ultra-agressif et intense. Ils poussent le ballon en permanence, ils mettent vite la pression en attaque et tirent beaucoup à trois-points (13/33 contre Berlin). »
Une victoire serait source de promesses. Une défaite n'aurait rien de rédhibitoire. Il restera 17 matches à disputer d'ici la fin de la saison régulière.