Selon les calculs de Darius Garuolis, des joueurs de 39 pays et des cinq continents jouent en Euroleague cette saison.
Il faut noter que pour le statisticien lituanien, un joueur naturalisé n’est pas considéré comme un joueur local, donc par exemple, Shane Larkin est listé comme Américain et Nikola Mirotic comme Monténégrin. C’est évidemment très subjectif.
Ce n’est pas une surprise, les États-Unis sont le pays le plus représenté avec 81 des 292 joueurs. Suivent à égalité, la France et la Serbie avec 24 joueurs chacun devant l’Espagne et l’Allemagne (20), la Grèce (16), la Lituanie (16), l’Italie (15) et la Turquie (12). Le reste des pays n’ont pas plus de huit joueurs.
Il y a un total de 103 joueurs non européens dans les rosters. Les 18 équipes de l’EuroLeague comptent au moins cinq joueurs non locaux.
Ce total confirme le formidable boom des exportations des Français, qui comptaient 10 joueurs sous contrat au moment du démarrage de la NBA. Un record d’Europe. La France dépasse ainsi assez largement l’Espagne qui pourtant domine les compétitions de jeunes et présente quatre équipes en Euroleague. On ne peut plus dire non plus que le prototype des joueurs français est formaté exclusivement pour la NBA.
Photo : Nando De Colo (ASVEL, Infinity Nine Media)
