Fort de quatre succès consécutifs, l’ASVEL veut désormais retrouver le chemin de la victoire en Euroleague ce jeudi soir (21h) à l’Astroballe face à l’ALBA Berlin, son jumeau dans la compétition.
Il y a deux ans, l’ASVEL avait terminé 15e de l’Euroleague (10-18) devant Berlin (9-19). L’an dernier, Lyon-Villeurbanne fut 14e (13-21) devant… l’ALBA (12-22). Cette saison, devinez quoi ? L’ASVEL est actuellement 14e (9-16) devant… l’ALBA Berlin (8-16), avant leur confrontation directe ce jeudi soir à l’Astroballe (21h). Les deux plus petites masses salariales de l’Euroleague (3 millions pour les Allemands, 4 millions d’euros pour les champions de France) se talonnent depuis leur premier exercice dans la compétition malgré leur petit budget respectif.
La comparaison ne s’arrête pas là : l’ASVEL tient sa licence permanente depuis cette saison et l’ALBA cherche à l’obtenir, elle qui dispose pour le moment d’une licence de deux ans, jusqu’en 2023. Deux équipes qui ont des objectifs élevés sur le plan national : Berlin est le nouveau coleader de Bundesliga et le vainqueur de la Coupe d’Allemagne ; Villeurbanne est coleader de Betclic Elite et qualifié pour les quarts de la coupe de France.
Antoine Diot de retour ?
Avant de s’affronter, les deux clubs sont en forme (six victoires de rang pour l’ALBA, huit pour l’ASVEL, invaincus en championnat en 2022), même si, à l’inverse, le club de Tony Parker n’a réalisé qu’une seule victoire depuis le début de l’année civile. A l’aller, la bande à Chris Jones l’avait emporté sur le fil dans la capitale allemande (67-71). Au retour, il s’agira déjà du 45e match de l’exercice en cours pour le meneur américain, qui n’a manqué que deux rencontres cette saison.
Il pourrait être épaulé à la mène par Antoine Diot, absent depuis le 21 janvier et une rechute au mollet, et enfin de retour dans le groupe. Il reste tout de même Raymar Morgan, David Lighty et Elie Okobo à l’infirmerie. L’ALBA Berlin sera elle privée de son shooteur Marcus Eriksson.
Photo : Chris Jones (Euroleague)
