Ce fut très chaud ! Dans un match que l’Olympiakos contrôla longtemps, c’est finalement Vitoria qui s’impose grâce à un très bon Kévin Séraphin (15 points, 5 rebonds) et un fantastique Mirza Teletovic (20 points, 5 rebonds, 3 contres).
Augmentant leur intensité défensive, les hommes de Dusko Ivanovic fondaient sur l’Olympiakos dans le dernier quart-temps. Plus frais et plus fluide offensivement, ils passaient devant et prenaient 5 points d’avance à 2 minutes de la fin. Mais l’Olympiakos et son expérience européenne restaient accrochés.
Vassilis Spanoulis inscrivait un 3 points venu d’ailleurs et les deux équipes étaient à égalité. 79 partout à 7 secondes de la fin du match. Pas de temps mort et Pablo Prigioni, qui n’avait pas mis un tir de la rencontre, remonta le terrain, feinta, prit un peu de recul et réussit un panier à 5 mètres qui donnait la victoire aux siens. Sur l’action suivante, Martynas Gecevius n’obtenait pas la faute.
Un adresse à 3 points diabolique pour l’Olympiakos
Pourtant, c’est bien l’Olympiakos qui démarra le mieux, porté par la ruse de Spanoulis et l’adresse de ses shooteurs extérieurs. Avec un repli déficient, Vitoria concédait trop de points, ce qui n’est pas une habitude de la maison.
Pablo Prigioni maladroit, l’équipe avait du mal à trouver une alternance entre jeu intérieur et extérieur. L’association de Thomas Heurtel (5 points) avec Pau Ribas amena du rythme et relança la machine. En face, Olympiakos s’en sortait par son intelligence de jeu, mais semblait peiner à faire les décalages.
Alors, quand la pression se fit étouffante, comme à chaque fois qu’on entre dans le dernier quart-temps, c’est le Caja Laboral qui était dans la bonne dynamique. Mirza Teletovic était présent en défense et faisait parler sa technique en attaque. Kévin Séraphin, rentré pour apporter du muscle, fut très bon, décisif lorsqu’il s’agit de donner un coup de boost dans les instants décisifs.
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