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Euroleague : Barcelone fait le break, l'Olympiakos brisé par Fenerbahçe

Vendredi soir, le FC Barcelone a souffert mais a fini par l'emporter face à Kaunas (89-81). L'Olympiakos a vécu la même soirée à la différence près qu'il s'incline sur son parquet contre un Fenerbahçe sérieux et déterminé (78-82).

Après un premier match largement dominé par les Catalans, le Zalgiris Kaunas est presque parvenu à prendre sa revanche au Palau Blaugrana. Vaillante pendant l'intégralité du match, l'équipe lituanienne a manqué de ressources durant les deux dernières minutes pour contrer les Barcelonais. En toute sérénité, les hommes de Sarunas Jasikevicius maîtrisent de nouveau leur sujet et plus que jamais leur destin dans ces quarts de finale d'Euroleague.

Pourtant, bataille il y a eu lors de ce match 2. Les cinq premières minutes annonçaient le ton de la rencontre (11-12). Grâce à quelques stops défensifs, le Zalgiris s'offrait des points faciles en contre-attaque. L'ancien de la maison Rokas Jokubaitis répondait avec agressivité en perçant la raquette lituanienne. Son coéquipier Jan Vesely s'occupait lui aussi d'enfiler panier sur panier pour garder une longueur d'avance sur Kaunas en fin de quart-temps (20-21, 10e).

Bien dans son basket, le Zalgiris poursuivait son effort. Son duo Achille Polonara - Isaiah Taylor garantissait le spectacle à la distribution comme au dunk sans parvenir à se détacher de son adversaire (29-29 à la 14e ; 33-33 à la 18e). Légèrement dépassé en défense, Barcelone ne perdait pas ses qualités d'attaque. Le collectif blaugrana trouvait ses scoreurs en Nikola Kalinic derrière l'arc (36-33) puis Jan Vesely - encore lui - en fin de première période (45-44).

Au retour des vestiaires, les deux équipes n'avaient pas baissé de régime. Au contraire, il était venu le temps du réveil du fabuleux Nikola Mirotic - parfois avantagé par le corps arbitral sur ses contacts. Trois-points puis step-back à distance, Barcelone faisait un mini-écart de 6 points (55-49, 25e). Mais pas de quoi faire perdre espoir aux Lituaniens. Lukas Lekavicius et Ignas Brazdeikis prenaient leurs responsabilités pour recoller au score (63-63, 29e)... avant que Nicolas Laprovittola ne remette les choses au clair avant d'entamer le dernier acte (68-66, 30e).

Avec ce nouveau coup sur la tête, Kaunas commençait à faiblir dans l'ultime quart-temps. Un 4-0 pris d'entrée de jeu, quelques soufflantes reçues par coach Kazys Maksvytis puis les deux trois-points précieux de Rolands Smits, ex-blaugrana. Décidement, les Barcelonais ont bien eu du mal à se défaire de Kaunas. S'en sont suivies des actions des leaders en place : Mirotic et Satoransky d'un côté, Birutis et Brazdeikis de l'autre... Et puis, comme une évidence, le joueur du match Jan Vesely (26 points, 6 rebonds) venait éteindre à une minute du terme tout espoir de retour du Zalgiris (87-81, 39e). Jeu, set et match.

Barcelone mène 2-0 avant son voyage dans la fournaise toute de verte vêtue de la Zalgirio Arena, mercredi prochain. Un repérage dans le lieu du Final Four, avec deux semaines d'avance (19-21 mai) ?

Olympiakos - Fenerbahçe, il y a bien match !

Le premier duel entre l'Olympiakos et le Fenerbahce nous avait laissé sur notre faim (79-68). Ce deuxième 48h plus tard a fini par nous rassasier. Dans le Stade de la Paix et de l'Amitié, le choc a bien eu lieu même si les dix premières minutes présageaient le contraire (24-10). Isaiah Canaan et Thomas Walkup semblaient être repartis sur des bases folles... leurs prouesses se sont finalement arrêtées dès le premier quart-temps, au grand regret d'un Sasha Vezenkov (18 points et 7 rebonds), trop esseulé malgré les 18 points de Kostas Sloukas.

Le Bulgare s'était paré du costume MVP, mais le collectif stambouliote avait sorti le mode "champion". En retard après 10 minutes, les joueurs de Dimitris Itoudis sont revenus à la charge avec de meilleures intentions défensives et une agressivité nécessaire pour attaque le cercle grec. Laissé un temps au repos sur le banc, Moustapha Fall était remplacé par Joel Bolomboy. Un choix douteux qui a fait basculé la rencontre : Johnathan Motley lui infligeait son intensité et tout le Fener se mettait alors en marche. À la mi-temps, il revenait à hauteur de l'Olympe (37-34).

Au coude à coude pendant toute la seconde période, les deux équipes se sont alors livrées un bataille jusque dans le moneytime. Et à l'extérieur, c'est finalement le Fener de l'homme à tout faire Nigel Hayes-Davis (15 points, 6 rebonds et 5 passes décisives) qui a eu le dernier mot. Comme un symbole, Sasha Vezenkov loupait le panier de l'égalisation et l'ancien de la maison Tyler Dorsey allait alors inscrire le panier fatal en contre-attaque à sept secondes de la fin (76-80). Le leader est tombé, la série est totalement relancée !

Photo : Euroleague

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