Après la victoire “de caractère” contre la Virtus Bologne, l’ASVEL a subi un coup d’arrêt dans son début de saison prometteur sur le parquet de l’Alba Berlin (84-79). Privée de Joffrey Lauvergne, Mbaye Ndiaye et Melvin Ajinça, et avec un Shaquille Harrison diminué (2 points en 9 minutes), l’équipe villeurbannaise n’a pas trouvé les ressources pour s’imposer chez le petit poucet de l’Euroleague malgré l’excellente première mi-temps (36-36) de Théo Maledon (17 points à 4/10 aux tirs et 8/10 aux lancers, 7 rebonds, 2 passes, 2 interceptions et 22 d'évaluation au final).
Le collectif de Pierric Poupet a moins bien partagé la balle qu’à son habitude (11 passes décisives et autant de ballons perdus) et, à l’image d’un Tarik Black mutique entre les multiples interruptions en raison de problèmes d’affichage à l’Uber Arena, s’est endormi dans le troisième quart-temps (28-18 pour les Allemands) où l’Islandais Martin Hermannsson (21 points à 7/10 aux tirs, 2 rebonds, 2 passes) a pris feu en relais de l’excellent duo Williams (12 points, 11 rebonds, 6 passes) - Spagnolo (16 points, 4 passes).
Si Neal Sako (12 points, 13 rebonds), Paris Lee (16 points) et David Lighty (9 points) ont tout tenté dans le moneytime, l’ASVEL n’est jamais parvenue à égaliser, Théo Maledon et Edwin Jackson manquant des occasions cruciales dans la dernière minute (81-79 à 16’6 secondes de la fin) alors que Tim Schneider and co ont assuré sur la ligne. Dommage car elle s’était arrachée pour tenter de combler un déficit de 13 points en début de quatrième quart-temps (71-58, 34e).
C’est avec un bilan négatif (1-2) et des regrets que Villeurbanne quitte la capitale allemande, là où chaque équipe d’Euroleague vient avec la seule ambition de gagner. Il faudra rebondir dès vendredi contre Baskonia pour la première de la saison à la LDLC Arena.