Deux jours après son exploit contre le CSKA Moscou, l’ASVEL s’est offert vendredi soir le Panathinaïkos sur son parquet (70-84) grâce au récital d’Élie Okobo (35 points, 37 d’évaluation). L’équipe de T.J. Parker est solidement ancrée dans le top 8 en Euroleague.
Et encore un cador européen. Après le tenant du titre Anadolu Efes ou encore le CSKA Moscou il y a tout juste quarante-huit heures, l’ASVEL a arraché un succès précieux en Euroleague dans la fournaise du Panathinaïkos (70-84). Les champions de France ont pu compter sur la performance XXL d’Élie Okobo (35 points à 13/19 aux tirs pour 37 d’évaluation en 31 minutes !), visiblement sur une autre planète depuis le début de la saison. Et sensationnel dans le money time.
Sans leur big men Youssoupha Fall ou encore Antoine Diot, les Villeurbannais démarraient tambour battant, s’appuyant notamment sur l’activité de leur meneur Chris Jones (13 points, 4 interceptions au final). Absent contre le CSKA Moscou, le local de l’étape Kostas Antetokounmpo réalisait une entrée remarquée avec 3 claquettes (dont deux dunks) et 3 contres en 4 minutes pour passer devant à la fin du premier quart-temps (18-24).
L’équipe de T.J. Parker connaissait ensuite un gros passage à vide pendant six minutes et encaissait un 16-3 (34-27, 16e). La faute notamment à l’activité de ses fans mais aussi à celle de Jérémy Evans (12 points, 6 rebonds au final). Sans s’inquiéter ni se précipiter, Lyon-Villeurbanne reprenait le contrôle grâce à son duo Antetokounmpo-Okobo. L’international français inscrivait même un step back dont il a le secret au buzzer de la mi-temps (38-43).
Le show Élie Okobo
Le Panathinaïkos, qui sortait d’une victoire de 26 points contre l’Anadolu Efes, loupait son retour des vestiaires (19 pertes de balles au total) et laissait Élie Okobo débuter son festival offensif. Quasiment toujours devant sans jamais décrocher les locaux (38-47, 24e), les coéquipiers de David Lighty voyaient malgré tout Ioannis Papapetrou (16 points) communier avec le public et revenir à deux unités à l’entrée du money time (63-65, 35e).
Le moment choisi par Élie Okobo pour éteindre définitivement la salle sur quelques runners, step back à 3-points ou encore un perfect aux lancers francs (70-84). Auteur de 17 points dans le seul quatrième quart, l’ancien Sun a incontestablement marqué les esprits pour son septième match d’Euroleague en réalisant sa meilleure évaluation de la saison (35 points à 13/19 aux tirs, 4 rebonds, 2 passes et 2 interceptions pour 37 d’évaluation en 31 minutes), juste derrière les 38 de Daryl Macon lors de la journée 6.
Avec 5 victoires et 2 défaites, l’ASVEL flirte avec le podium (5e ex-aequo avec le 3e), à l’opposé de son adversaire du soir (2-5). Lyon-Villeurbanne terminera son marathon de la semaine à l’Astroballe contre Orléans en Betclic Elite ce dimanche (19h) avant de recevoir jeudi prochain l’UNICS Kazan, vainqueur du Real Madrid en début de soirée (65-58). Dans le même temps, Monaco a décroché un autre succès d’exception face au CSKA Moscou (97-80).
Élie Okobo, arrière de l’ASVEL : « Mes coéquipiers et le staff me donnent beaucoup de confiance chaque jour. J’essaie d’apporter mon énergie. Je savais que ce soir allait être un match difficile avec cette foule incroyable, et nous avons fait le job. Nous avons été agressifs en défense. »
T.J. Parker, coach de l’ASVEL : « Garder une équipe qui marquait 93 points en moyenne à domicile à 70 points… C’est une performance défensive fantastique. A chaque entraînement, à chaque rencontre, ils ne trichent pas. Nous avançons match après match. »
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Photo : Élie Okobo (Euroleague)