S’il y a des joueuses qui méritent encore plus un break à Noël que d’autres, ce sont les Berruyères et leur lot d’internationales. La fin de l’année a été très pénible dans le Cher avec une série noire de cinq échecs d’affilée.
« Ce repos de huit jours a fait du bien. On sent que les filles sont plus fraîches. Elles sont revenues avec plus de précision dans le travail, » constate la coach Valérie Garnier dans Le Berry.
Les Tango ont une double mission. Premièrement remonter la pente en Euroleague. Elles occupent actuellement la 6e place avec 2 victoires en 6 matches. Ce soir (20h30 sur SFR Sport 2), elles reçoivent les Turques d’Hatay qui présentent exactement le même bilan. C’est donc un match sans filet.
« À partir de maintenant, on doit aborder chaque match comme si c’était une finale. C’est ce que j’ai proposé aux filles pour la nouvelle année. Dans la situation où l’on est après nos cinq défaites consécutives, il faut qu’on gagne, un point c’est tout. »
Au sein d’une équipe forte de sept étrangères, les deux joueuses de Hatay à cibler plus particulièrement sont les deux big women, l’Américaine Courtney Paris (1,93m, 14,0 pts et 11,2 rbds) et la Russe Marina Bas (1,94m, 17,8 pts et 6,8 rbds). De son côté, Bourges est toujours privé de son Anglaise Jo Leedham, blessée, et de son énergie communicative.
Il sera temps ensuite de penser à la suite du programme européen : la réception de Villeneuve d’Ascq, le déplacement en Pologne, à Polkowice, et un nouveau match à domicile face aux Hongroises de Sopron. Tout sera jouable…
Entre temps, il y aura samedi un affrontement national à Charleville-Mézières qui sera lui aussi de la plus haute importance. En pleine forme, les Flammes sont passées devant les Berruyères au classement avec une victoire d’avance. Une défaite obscurcirait la possibilité de s’approprier l’une des deux premières places de la saison régulière si importante pour les playoffs.
Photo : EuroLeague Women