Gabby Williams a reçu avant la demi-finale face à Perfumerias Avenida Salamanque son trophée de Meilleur Défenseur de l’Année et c’est le seul bon souvenir qu’elle pourra conserver de la soirée. Si la néo-internationale française a été forcément active en défense, elle a totalement déjoué de l’autre côté du terrain, rendant sa plus pauvre copie de la saison d’Euroleague : 9 points à 3/11 aux shoots, aucun rebond, 3 passes, 1 interception et 3 balles perdues pour une évaluation à peine positive (2). Elle a même été longuement retenue sur le banc par son coach dans le dernier quart-temps.
Les Hongroises ont tenu bon une mi-temps avant de céder dans le troisième quart (42-50), sous les coups de boutoir de l’Américaine Katie Lou Samuelson (ex-Charleville, 16 points) et de Tiffany Hayes (25 points à 8/11), d’une très grande régularité tout au long du match. La Serbe Jelena Brooks (8 points à 4/13 à 0 d’éval) était également peu inspirée et Sopron s’est écroulé dans le dernier acte pour finir à 61-72 mais après que l’écart ait été plus large encore.
Dans l’autre demi-finale, UMMC Ekaterinbourg a vaincu comme prévu Fenerbahçe, mais pas avec la marge attendue (73-79). Sur un trois-points improbable de l’Ukranienne Alina Iagupova (26 points, 8 rebonds), le Fener, qui a pu aussi compter sur l’efficacité de l’Allemande Satou Sabally (20 points, 25 d’éval), a même envisagé de réaliser un incroyable hold-up. Mais tout est rentré dans l’ordre. La meneuse américaine au passeport hongrois, Allie Quigley, a été la plus performante de la Dream Team d’UMMC avec 27 points à 11/17 aux shoots. On a pu mesurer encore une fois le peu d’impact des joueuses russes et encore plus turques dans les deux équipes…
La finale est programmée dimanche à 18h.
Photo: Gabby Williams (FIBA)