Un club russe habitué aux joutes européennes, vainqueur de l’Eurocup face à Lattes-Montpellier en 2018-19, Nadezhda Orenbourg, pourrait constituer une équipe 100% russe pour la rentrée en raison de restrictions budgétaires.
La saison écoulée, Orenbourg avait dans ses rangs quatre étrangères de grande qualité: les Américaines Erica Wheeler et Yvonne Turner, la Canadienne Nayo Raincock-Ekunwe, qui a signé il y a quelques semaines à l’ASVEL ainsi que l’Espagnole Laura Nichols. De quoi lui permettre de se hisser en quart-de-finale de l’Euroleague et de gagner la première manche face aux Lyonnaises à Mado-Bonnet (78-80).
Cette fois, Nadezhda a déjà commencé à constituer une équipe en conservant l’épine dorsale russe et en recrutant l’internationale Anastasia Logunova. Le staff dirigeant attend désormais juillet-août avant d’en savoir davantage sur la crise sanitaire et les possibilités budgétaires.
« Nous avons dit au revoir aux étrangères qui ont joué pour nous lors de la saison 2019/20 », a déclaré le directeur sportif Oleg Khramkin. « Nous ne pouvons pas proposer à elles ou à d’autres actrices étrangères de signer de nouveaux contrats et de prendre une responsabilité financière dans les circonstances actuelles. Je pense que ce n’est qu’en juillet-août que nous saurons si ça vaut la peine de signer des étrangères. Jusqu’à présent, personne ne sait ce qui se passera ensuite. Allons-nous même jouer les coupes d’Europe ou les frontières seront-elles toujours fermées? Quand pourrons-nous nous entraîner? Combien notre région peut-elle dépenser pour le sport lorsque la menace de prolifération du COVID-19 diminuera ? Il y a beaucoup de questions. Par conséquent, nous ne prenons pas de mesures drastiques sur le marché. Habituellement, fin avril – début mai, notre équipe est entièrement dotée en personnel, maintenant la situation est complètement différente. »
Photo: Nayo Raincock Ekunwe (FIBA)