21-6 après le premier quart-temps. 40-19 à la mi-temps. On aurait pu croire que Bourges avait déjà le match en main mais les Russes du Nadezhda Orenbourg se sont subitement réveillées pour infliger un 6-24 aux Françaises dans la troisième période. Les Tango ont du remettre la gomme pour s’imposer 66-57 avec un double double (19 points et 10 rebonds) d’Alexia Chartereau et 16 points, 4 rebonds et 4 passes de Sarah Michel.
« C’était important de gagner ce soir car elles avaient une victoire d’avance et en les battant, on passait devant », s’est félicité Sarah Michel. « C’est vrai que l’on fait une très grosse première mi-temps défensivement. On sait que lorsqu’on est devant comme ça, ce n’est jamais simple. C’est plus facile de repartir mais… On a eu des shoots ouverts dans le troisième quart-temps mais elles sont remontées assez rapidement. On s’est fait un peu peur mais quand on a réussi à re-défendre un peu plus, on a refait l’écart. »
Pour son retour, Alexia Dubié-Plagnard a joué presque 16 minutes.
« On s’est dit à la mi-temps qu’elles allaient revenir, qu’elles n’allaient pas avoir le même comportement notamment dans l’agressivité. Elles ont de très bonnes joueuses, on savait qu’elles allaient se réveiller comme (Erica) Wheeler et (Yvonne) Turner. Elles ont eu beaucoup de secondes chances après rebond. On les a laissées un peu faire ce qu’elles savent bien faire. »
L’impression d’ensemble, c’est le coach Olivier Lafargue qui l’a donné:
« On m’aurait dit ça cet après midi, j’aurais été super satisfait. Notre capacité à défendre continue d’avancer et ça c’est très très bien. On sait que tout n’est pas parfait. Elles sont revenues et on a gagné deux fois, ça c’est fort dans la tête. »
Avec 4 victoires et 3 défaites, les deux équipes se retrouvent donc à égalité à la troisième place du Groupe A. L’écart de neuf points sur le match de hier soir pourrait s’avérer décisif au bilan final.
Photo: Sarah Michel (FIBA)
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