Euroleague : Folie, Paris fait tomber le champion !

Les dieux du basket n’ont pas été du côté des Grecs ce mardi 15 octobre. Dans une Accor Arena des grands soirs (11.764 spectateurs), territoire de nombreux exploits du basketball français, le Paris Basketball a frappé fort. Après deux défaites rageantes pour débuter son aventure en Euroleague, le vainqueur de l'Eurocup n'a pas tremblé face à un Panathinaikos annoncé grand favori - non seulement du match mais - à sa propre succession en fin de saison. Devant de dix points à l'issue du troisième quart-temps, il a résisté au retour du Pana (73-68, 35e) pour l'emporter dans un money time haletant.

Une fin de match où les Athéniens ont perdu leurs nerfs contre des Parisiens concentrés. Faute technique sifflée à l'encontre de coach Ergin Ataman, puis une anti-sportive reçue pour Kendrick Nunn après sa faute commise sur Leopold Cavalière : Paris reprenait le momentum (78-68, 37e). Il le gardait jusqu'à la fin du match après un stop de Kevarrius Hayes et des lancers francs transformés par T.J. Shorts (16 points, 7 passes), malgré des dernières possessions fructueuses pour les Athéniens.

Un duel Nadir Hifi - Mathias Lessort

Mathias Lessort (19 points, 11 rebonds) revenait à l’Accor Arena pour la première fois depuis la finale des Jeux Olympiques et, dès les premiers instants, il n’a pas semblé perdre ses marques sur le parquet parisien. Présent au rebond et au scoring, il a lancé ses coéquipiers… mais a aussi été un peu trop seul pour stopper Paris. À l’inverse, Paris a pu compter sur tous ses soldats motivés pour créer l’exploit. À l’image de l’entrée en jeu “inattendu” d’Enzo Shahrvin - responsabiliser à l’intérieur en l’absence de Leon Kratzer devenu papa -  qui a dynamiser le jeu parisien. Un autre, petit prince de la capitale, a été au rendez-vous : avec 9 points inscrits en deux minute de jeu, Nadir Hifi est entré en jeu a porté les siens dès le premier quart-temps (21-19, 10e).

Dans le deuxième quart, les talents du Pana commençait à enfin se faire entendre, à l’instar de Lorenzo Brown (14 points). Mais Paris résistait. Plus que cela même, il retrouvait des couleurs grâce aux tirs extérieurs (12/19 à trois-points à la mi-temps) inscrits sur jeu rapide. Dans la pénalité en fin de première période, les deux équipes cumulaient les lancers francs, permettant au Panathinaikos de réduire l’écart à la pause (45-39, 20e).

Le TJ Show pour maintenir le cap

À la sortie des vestiaires, Mister MVP enfilait son costume de super-héros pour faire décoller le Paris Basketball. 7 points dès le début du troisième acte, pendant que la formation grecque cherchait des solutions pour l'arrêter. En vain, la mésentente des Athéniens laissait place à de la nervosité qui s'est retrouvée jusqu'au coup de sifflet final.

En mission, Paris ne lésinait pas sur les efforts défensifs. Les Grecs, dans la sérieuse panade avec 15 balles perdues, revenaient dans la dernière minute mais le scénario était fait et l'Arena pouvait enfin exulter.

À Paris.

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