Jeudi soir, l’Anadolu Efes, double champion d’Europe en titre, s’est offert un sursis en battant la Virtus Bologne (86-67). Cela sera-t-il suffisant pour retourner en playoffs ?
Double tenant du titre de l’Euroleague, l’Anadolu Efes est sur un fil depuis le début de la saison. Battue contre toute attente à Berlin jeudi dernier, l’équipe turque a grillé tous ses jokers dans la course aux playoffs et s’est contraint à gagner ses quatre dernières rencontres pour obtenir son ticket au top 8.
C’est ainsi que l’équipe d’Ergin Ataman a sécurisé cette semaine deux succès à l’italienne contre Milan ce mardi (89-69) et ce jeudi face à Bologne (86-67). Une dernière victoire qu’elle doit en partie à l’efficace pivot croate Ante Zizic (24 points à 11/13 aux tirs, 6 rebonds pour 26 d’évaluation en 18 minutes).
« Si nous jouions la ligue italienne, peut-être que nous pourrions gagner le championnat »
Avant le derby d’Istanbul contre Fenerbahçe et une ultime réception de Monaco, l’Anadolu Efes pointe ainsi au 10e rang (16-16), à une défaite de Baskonia Vitoria et du Zalgiris Kaunas (16-15) et deux du Partizan Belgrade (17-14). Trois rivaux qui joueront leur 32e journée ce vendredi soir, à domicile, respectivement contre Valence, Fenerbahçe et le Real Madrid. L'étau se resserre.
« Toute la saison, nous avons eu beaucoup de pression, surtout au début, pour faire le triplé. Nous avons perdu six ou sept matches sur les dernières possessions, dont trois après prolongation. Cela ajoute de la pression, surtout en seconde partie de saison avec la blessure de Vasilije Micic, sachant que Shane Larkin a manqué la première partie. Peut-être que mes joueurs sont plus détendus aujourd’hui et que nous jouons un basket correct. Nous avons trouvé la bonne façon de jouer au basket ensemble mais c'est peut-être trop tard. Nous verrons », a lancé le coach turc Ergin Ataman après le match contre la Virtus… avant de plaisanter sur le sweep de son équipe contre les équipes italiennes. « Cette saison, nous avons joué quatre matches contre des équipes italiennes et nous en avons gagné quatre. Si nous jouions la ligue italienne, peut-être que nous pourrions gagner le championnat. Mais en Euroleague, je ne sais pas si nous jouerons les playoffs. Je sais que les autres équipes ne veulent pas nous affronter mais notre sort ne dépend plus de nous. »
En effet, la pression change de camp le temps d’une soirée. Elle sera sur les épaules du Zalgiris, de Baskonia et du Partizan, qui rêvent tous de playoffs. Et, parmi ces quatre équipes, il n'en restera que deux à la fin.
Résultats soirée / Classement Euroleague
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Photo : Vasilije Micic (Euroleague)
