Il faut parfois rester dans le pays et même la ville qui vous a licencié avant le terme de votre contrat, si vous voulez que l’on verse votre dû. Exemple : Martin Schiller.
« La plus grosse erreur a été Martin Schiller », a déclaré il y a un mois Paulius Motiejūnas, le PDG du Zalgiris Kaunas lors d’une conférence de presse pour expliquer le mauvais début de saison de son club. Le divorce a été précoce avec le coach autrichien, mais un terrain d’entente financier n’a toujours pas été trouvé, et Martin Schiller et sa famille sont toujours en Lituanie et vont y passer les fêtes de fin d’année. Cela n’a pas l’air de lui déplaire.
« La Lituanie n’est pas un pays de tourisme traditionnel, mais je souhaite connaître différentes cultures, en particulier dans une jeune démocratie avec deux générations distinctes : l’ancienne ne parle pas très bien anglais et la nouvelle est moderne et technique. C’est intéressant. »
Le stratège autrichien évoque sa séparation avec le Zalgiris, où il est arrivé à l’été 2020, après seulement le deuxième match d’Euroleague à domicile, qui s’était soldé par une défaite face au Zenit Saint-Petersbourg :
« Quand vous faites un tel travail, vous devez être prêt à faire face. C’est pourquoi je n’arrête pas de rappeler à ma famille que la vie est imprévisible. Un jour, les réalisations sont grandes, et le lendemain, vous recevez déjà une gifle, ce qui n’est pas agréable, mais c’est inévitable dans ce travail intensif. »
Interrogé sur ses projets futurs, Martin Schiller a déclaré qu’il avait des opportunités de travailler des deux côtés de l’Atlantique, lui qui a déjà œuvré en G-League et en Allemagne.
Photo: Zalgiris
