Mercredi soir, l’ASVEL a subi sa sixième défaite en sept rencontres en Euroleague sur son parquet contre le Zénit Saint-Pétersbourg (61-71). La défaillance est venue du secteur offensif, à l’image de l’adresse extérieure en berne ou la contre-performance d’Elie Okobo (9 points, 4 pertes de balles).
Décidément, l’ASVEL n’y arrive pas contre le Zénit Saint-Pétersbourg. Pour leur quatrième confrontation en Euroleague face aux Russes, les champions de France en titre ont de nouveau cédé mercredi soir. Emmenée par Jordan Loyd (15 points, 7 rebonds, 5 passes) et Alex Poythress (16 points), l’équipe de Xavi Pascual l’a emporté au terme d’une deuxième mi-temps maîtrisée (61-71). Le manque d’adresse (1/12 à 3-points) a eu raison du collectif villeurbannais, qui n’a pu compter sur son sauveur habituel, le meilleur scoreur de la compétition Elie Okobo, passé au travers (9 points à 3/9 aux tirs, 4 pertes de balles).
Pourtant, la première mi-temps fut conquérante. Bien lancés par Victor Wembanyama, les Villeurbannais contrôlaient le rythme et marquaient des points faciles en contre-attaque (10-7, 6e). Seuls les exploits de Billy Baron permettaient aux joueurs du Zénit de faire la course en tête (16-21, 10e). Puis l’ASVEL haussait le ton en empêchant les Russes de marquer… pendant 6 minutes. Une très belle séquence. Sauf que les protégés de T.J. Parker n’en profitaient pas offensivement. Et c’est Saint-Pétersbourg qui menait d’un point à la pause, presque contre le cours du jeu (32-33).
L’ASVEL ne sait plus finir le travail
Comme face au Bayern ou Baskonia, c’est au retour des vestiaires que les choses se gâtaient. Lyon-Villeurbanne était en panne offensive pendant de longues minutes et subissait un 11-2, sans réellement montrer de réaction. Comme souvent depuis le début de la saison, l’ASVEL s’en remettait à son duo Jones-Okobo pour survivre offensivement (49-54 à la fin du troisième acte).
Mais jamais plus le collectif ne sembla en mesure de faire douter les Russes, tranquilles en défense. Tout un symbole, Dylan Osetkowski marquait le seul 3-points villeurbannais de la rencontre… après 31 minutes de jeu (52-56) ! Mais encore une fois, ce ne fut pas l’élément déclencheur espéré et l’ASVEL reprenait la tornade Alex Poythress en pleine face, et un 11-4 fatal, pour s’incliner de 10 longueurs (61-71).
Pour la première fois de la saison, l’ASVEL est dans un bilan négatif en Euroleague (7-8), avec un seul succès d’avance sur Monaco, vainqueur de Kaunas. A l’inverse, le Zénit se relance après trois défaites de rang, malgré la perte de Conner Frankamp et celle de Mindaugas Kuzminskas avant la rencontre. Lyon-Villeurbanne tentera de redorer son blason à Athènes contre l’Olympiakos dès vendredi (20 h) avant de revenir dans sa salle pour affronter Nanterre en Betclic Elite dimanche (19 h).
T.J. Parker, coach de l’ASVEL : « Ils ont bien défendu et nous, nous étions trop statiques avec le ballon. Nous n’avons pas pu jouer de manière fluide offensivement, c’était le plus gros problème. Ils n’ont pas beaucoup marqué, mais nous, on est passés à côté en attaque. »
Boxscore ASVEL – Zénit / Classement Euroleague
Photo : Chris Jones (Euroleague)