Le vert porte chance aux Villeurbannais. Deux jours après son exploit contre le leader de l’Euroleague, l’Olympiakos, à la LDLC Arena, l’ASVEL a récidivé sur son parquet de l’Astroballe contre le Zalgiris Kaunas (88-79). Un succès de gala, en présence de très nombreuses légendes du club pour honorer l’équipe qui a atteint le Final Four 1997, mais aussi du président Tony Parker, maillot vert du numéro 4 de Delaney Rudd sur le dos, qui porte à 13 son nombre de victoires sur une saison d’Euroleague. Autant que son record qui date de la saison 2020-2021.
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Malgré un excellent Sylvain Francisco (19 points à 7/12 aux tirs, 8 passes décisives), les Lituaniens ont payé leur mauvaise entame de match et leurs 20 pertes de balles. Si Théo Maledon a porté les siens tout au long de la soirée (19 points, à 5/10 aux tirs, 8/9 aux lancers, 6 passes décisives), ce ne sont pas les facteurs X qui ont manqué côté villeurbannais. Dans le moneytime, les vétérans Nando De Colo (16 points), David Lighty (8 points) et Paris Lee (12 points à 4/7 derrière l'arc) ont tous inscrit des paniers primés cruciaux pour éteindre tout espoir de retour du Zalgiris, définitivement écarté de la course au play-in.
L’émotion de l’Astroballe et de ses légendes
Ce fut une soirée riche en émotions sur et en dehors du terrain. Elle avait commencé par de larges sourires en guise de retrouvailles de la génération 1997 accompagnée des Jim Bilba, Laurent Pluvy et autres Alain Digbeu, entrés main dans la main avec l’équipe actuelle lors de la présentation des équipes. “Ce sont deux grandes périodes de l’histoire se croisent”, évoquait Pierric Poupet avec le sens de la formule. Il y eut aussi les larmes de tristesse de Delaney Rudd au moment d’évoquer les absents, dont le regretté Ronnie Smith, décédé en 2011. Et enfin celles de joie pour célébrer cette deuxième victoire de suite de “la grande famille ASVEL” sur la scène européenne.
Clément Carton
Celle-ci s’est décidée dès les premiers instants de la rencontre, qui ont rendu fou le coach italien du Zalgiris Kaunas, Andrea Trinchieri (10-2, 4e). Grâce à leur belle adresse et au duo Maledon - Sako, les Villeurbannais ont rapidement compté 10 longueurs d’avance (23-13, 9e) et en ont conservé 6 grâce à Nando De Colo au buzzer de la mi-temps (40-34).
Paris Lee et Nando De Colo plus forts que Francisco dans le moneytime
Au retour des vestiaires, un énorme passage de Sylvain Francisco, entre caviars et un surprenant tir à 3-points avec la planche (7/12 derrière l’arc pour les Lituaniens après 30 minutes), a plongé les Villeurbannais dans le doute (53-53, 27e, puis 55-58, 29e).
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Ceux-ci ont finalement remis les voiles grâce à quatre tirs primés de Paris Lee et Nando De Colo à cheval entre les 3e et 4e quarts-temps qui ont retourné l’Astroballe (69-61, 32e). Malgré les dernières tentatives des hommes d’Andrea Trinchieri, le momentum était villeurbannais. “Il n’était pas question de gâcher la fête”, souriait David Lighty, auteur d’un tir décisif dans le corner en fin de match, après la rencontre. Le public se souviendra de cette semaine de l’héritage, une parenthèse enchantée dans une longue saison de hauts et de bas.
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Il reste encore deux matches à l’ASVEL pour aller chercher son record de victoires sur une saison d’Euroleague : un déplacement à Vitoria vendredi prochain et la réception de Monaco jeudi 10 avril pour conclure en beauté.
Interview de Sylvain Francisco à lire ce vendredi sur Basket Europe.
À Villeurbanne.
Boxscore ASVEL - Zalgiris Kaunas / Classement Euroleague
Clément Carton
