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Euroleague : l’ASVEL s’offre l’Anadolu Efes !

Sur un nuage en deuxième mi-temps, l’ASVEL a retourné une situation pourtant mal embarquée contre l’Anadolu Efes à la LDLC Arena (97-82). Après Paris et Monaco, Villeurbanne valide l’exceptionnel triplé français de la 12e journée d’Euroleague !

Nando De Colo © Infinity Nine Media

Et encore un triplé français pour la 12e journée d’Euroleague. Après Paris et Monaco contre la Virtus Bologne et le Panathinaïkos, c’est Villeurbanne qui s’est offert le scalp de l’Anadolu Efes ce vendredi soir à la LDLC Arena (97-82). Un joli cadeau fait à Charles Kahudi, honoré par son public alors qu’il a franchi la barre des 500 matches avec l’ASVEL !

Malmenée par les Turcs en première mi-temps (47-55) avec une adresse en berne (2/9 à 3-points), l’équipe de Pierric Poupet a complètement renversé la situation dans une deuxième mi-temps parfaitement maîtrisée (50-29), où elle a laissé les coéquipiers de Rodrigue Beaubois (20 points) et Vincent Poirier (10 points) sur place.

Et ce grâce notamment aux excellents Théo Maledon (17 points, 7 passes décisives, 4 rebonds), Joffrey Lauvergne (18 points à 9/11 aux tirs), Nando De Colo (17 points, 4 passes décisives) ou encore Paris Lee, plutôt en jambes pour un retour de blessure (8 points, 4 passes décisives). La mise en lumière d’un collectif de plus en plus solide, semaine après semaine (24 passes décisives, 7 pertes de balles).

55 points encaissés en première mi-temps

Ils avaient pourtant démarré avec un sacré retard à l’allumage. Perturbé par l’adresse longue distance des hommes de Tomislav Mijatovic en début de match (6/7 à 3-points pour débuter) combinée à l’activité de Vincent Poirier, le cinq de départ villeurbannais comptait déjà 9 points de retard après seulement 5 minutes (10-19, 5e). 

Les entrées de Nando De Colo et Neal Sako ont certes redonné du peps (29-28, 13e) mais cela ne permettait pas jusqu'ici de stopper les Turcs, sous l’impulsion d’un excellent Rodrigue Beaubois, auteur de 13 points à 5/6 aux tirs en première mi-temps (47-55).

Nando De Colo, maestro !

Alors, que Pierric Poupet a-t-il dit à la mi-temps ? “Cela reste dans le vestiaire mais il fallait jouer plus dur”, disait après coup le coach villeurbannais. En effet, il fallut attendre le troisième quart-temps pour enfin voir l’ASVEL enchaîner des stops et réveiller la LDLC Arena. De -11 au retour des vestiaires (47-58, 21e), Théo Maledon and co passaient à +15 en début de quatrième quart-temps (84-69, 33e). 

Au coeur de cette métamorphose, un très haut niveau défensif avec seulement 27 points encaissés en deuxième période. “Je suis très heureux parce qu’on a mal commencé et très bien terminé. Je préfère dans ce sens. Les joueurs se sont prouvés qu’ils pouvaient être une excellente équipe défensive. Si nous voulons être compétitifs, nous devons continuer sur cette voie”, a ajouté le technicien normand.

Soulignons également les impacts offensifs de Joffrey Lauvergne et Nando De Colo, sortis sous des standings ovations. Voilà aussi de quoi fêter avec brio le premier anniversaire de la LDLC Arena. 

Toujours 16e mais… 

Grâce à cette victoire, la 4e de la saison à domicile (toujours sans succès à l’extérieur), l’ASVEL reste dans le ventre mou (16e), à seulement deux victoires du play-in.

De bon augure avant un enchaînement loin d’être évident en Euroleague avec la réception du Real Madrid (le 3 décembre), un déplacement à Milan (le 6), un retour à la maison contre Paris (le 13) puis trois déplacements consécutifs (Partizan Belgrade, Kaunas et Bologne).

A lire ce samedi : Charles Kahudi, l'homme aux 500 matches avec l'ASVEL.

À Décines (LDLC Arena).

Boxscore ASVEL - Anadolu Efes / Classement Euroleague

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