Nouveau venu en Euroleague, le Zenit St. Petersburg a eu droit pour son premier match à domicile à la présence du directeur général Jordi Bertomeu qui a donné une conférence à cette occasion et a clarifié les relations de la ligue avec Gazprom, le principal sponsor du club.
Gazprom est un géant mondial en matière de gaz naturel et de pétrole, qui emploie 400 000 personnes et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 milliards de dollars.
« Nous n’avons jamais eu de conversation avec Gazprom », a assuré Bertomeu. « En termes de coopération commerciale, de collaboration, nous n’avons jamais eu de conversation. Je ne sais pas ce qui pourrait arriver à l’avenir, mais jusqu’à présent, nous n’en avons jamais parlé. Par conséquent, le fait que le Zenit Saint-Pétersbourg ait été invité à rejoindre l’Euroleague est uniquement dû au fait que nous pensions que ce club nous convenait et que nous pouvons contribuer à sa croissance. C’est tout ».
Bertomeu a également expliqué pourquoi il pensait que le système de wildcard était juste et que les critères d’attribution ne concernent pas que le sportif :
« Il s’agit de disposer de clubs bien structurés, dotés de bonnes arènas, capables de générer des ressources économiques et pouvant rassembler entre 10 000 et 12 000 spectateurs. C’est ce qui a manqué en Russie ces dernières années, et je dois dire que ces trois ou quatre dernières années, la situation s’est améliorée, mais pendant de nombreuses années, nous n’avons pas assisté à ce niveau de développement en Russie. Ce sont les tâches que les clubs russes doivent accomplir, si je peux le dire ainsi. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la VTB League pour nous entraider, coopérer, aider les clubs à développer leur structure, leur activité. Mais il reste encore un long chemin à parcourir. Une des raisons pour lesquelles nous avons choisi Saint-Pétersbourg, entre autres, c’est parce que nous savions que l’une des équipes les plus fortes en termes de fréquentation, d’attraction est le Zenit. »