Déjà battue cinq fois toutes compétitions confondues à la mi-octobre, la maison blanche avait besoin d’une victoire référence pour véritablement lancer sa saison. Le Real Madrid l’a peut-être obtenue face au champion d’Europe en titre, le Panathinaïkos, dans un match globalement maîtrisé (jusqu'à +17) au Wizink Center (90-86) à l’image d’un excellent Facundo Campazzo (19 points à 7/12 aux tirs, 5 rebonds, 6 passes, 2 interceptions, 28 d’évaluation).
Auteur dernièrement de propos mal interprétés, à l’image d’une différence de point de vue avec Mario Hezonja ou de sa volonté de densifier un roster anormalement peu épais à l’échelle madrilène, le coach Chus Mateo a clarifié sa position en conférence de presse.
« Mes joueurs sont les meilleurs. Aucun joueur d’une autre équipe, aucun joueur avec un profil différent ne me manque. Ce sont mes joueurs. Avec mes joueurs, j’irai toujours jusqu’à la mort. Aujourd'hui, une fille m’a donné une lettre qui m’a donné un sentiment que vous ne pouvez pas imaginer. Cela donne envie de travailler encore plus. Le travail paie toujours. J’aime quand l’équipe joue avec ambition et caractère, avec envie et concentration face à une équipe qui défend bien. Contre une équipe comme celle-là, physique, nous avons pu contrôler le jeu. Il y a des matches qui peuvent aider à créer une dynamique. Souvent, dans une saison, il y a un avant et un après. Je ne sais pas si cela se produira après ce match. Mais nous continuerons à nous battre. »
C’est en revanche une semaine mal négociée pour le Panathinaïkos, déjà battu à Paris cette semaine. Il n’y a pas non plus péril en la demeure puisque son bilan est à l’équilibre après quatre journées (2-2).
Boxscore Real Madrid - Panathinaïkos / Classement Euroleague