L’Euroleague serait-elle en train de prendre un nouveau tournant ? Cela en prendrait le chemin. Selon Gazzetta.gr, Euroleague Commercial Assets (ECA), l’entreprise chargée de la direction et de l’organisation de l’Euroleague et de l’Eurocup, travaillerait sur un élargissement du nombre d’équipes en C1 et sur l’introduction d’un plafond salarial à partir de la saison 2025-2026.
Concernant le nombre de clubs, l’on passerait de 18 à 20 équipes entre cette saison et la suivante. Deux scénarios auraient été formulés pour ajuster les calendriers. Soit chaque équipe jouerait 4 matches supplémentaires en saison régulière, soit l’Euroleague serait divisée en “districts”, comme en NBA avec des conférences.
Par ailleurs, l’Euroleague comprend 13 actionnaires - qui auraient prolongé leur engagement jusqu’en 2040 - à l’instant T, dont le CSKA Moscou. Ce nombre pourrait grimper à 15 ou 16 la saison prochaine selon le média grec, qui cite Monaco, la Virtus Bologne, l’Etoile Rouge et le Partizan Belgrade parmi les favoris à une licence permanente.
Un plafond salarial à 12 millions d’euros ?
Quant au plafond salarial, le média grec précise que les actionnaires pousseraient en faveur d’un « équilibre ». Lors d'une récente assemblée générale tenue à Barcelone, le cap aurait été fixé à un peu plus de 12 millions d'euros (net) de masse salariale (joueurs et coachs compris).
A l’inverse, il pourrait y avoir un plafond salarial minimum qui obligerait les équipes les moins bien loties à dépenser a minima 7 millions d'euros net par saison. Un montant que ne dépassait pas l'ASVEL - ni le Paris Basketball en Eurocup - cette année, par exemple.
Il est important de souligner que ces modifications ne sont pas définitives et ne rentreront pas en vigueur avant la saison 2025-2026.